Dernière mise à jour le octobre 15, 2024
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À propos de l’onglet Personnaliser

L’onglet Personnaliser contient tous les outils de traitement d’image et de correction de DxO PhotoLab.

Dans ce chapitre, vous découvrirez tous les outils, tels qu’ils sont organisés lorsque vous utilisez l’espace de travail DxO Advanced.

Volet de gauche

Le volet gauche de l’onglet Personnaliser contient les palettes suivantes (du haut au bas) :

Histogramme

Histogramme RVB
L’histogramme montre, couleur par couleur, combien l’image compte de pixels par niveau de luminance.
Les trois canaux RVB ainsi que le canal Luminance peuvent être affichés séparément (Microsoft Windows et macOS)
Histogramme CMJN
Ici, l’histogramme d’une image comportant un profil CMJN, et indiquant les niveaux de luminance dans les canaux Cyan, Magenta, Jaune et Noir.

À propos de l’histogramme

L’histogramme est le moyen le plus pratique de déterminer comment une image a été exposée, afin de la corriger efficacement. En termes simples, l’histogramme est un graphique montrant le nombre de pixels par niveau de luminosité : plus une ligne verticale est grande, plus il y a de pixels à ce niveau de luminosité. Si l’histogramme est déplacé vers la droite, l’image est plus claire et, inversement, plus il est calé à gauche, plus elle est sombre. Quand l’histogramme est bien étalé de gauche à droite, avec un beau pic au centre (correspondant aux tons moyens), l’exposition peut être considérée comme équilibrée, avec une large gamme dynamique.

Canaux RVB et L

L’histogramme de DxO PhotoLab calcule la répartition des valeurs lumineuses pour chacun des canaux RVB (rouge, vert, bleu), et les affiche, en superposition, sur le même graphique. Cependant, vous avez également la possibilité d’afficher les canaux individuellement, à l’aide des boutons correspondants, situés à droite, dans la palette :

Lorsque le pointeur de la souris passe sur l’image, la palette affiche, sous l’histogramme, les caractéristiques de la zone survolée. La couleur précise de cette petite zone est copiée et agrandie dans un carré, à côté duquel s’affiche sa décomposition en couleurs primaires RVB (rouge, vert, bleu), chacune sur une échelle de 0 à 255.

Canaux CMJN

L’histogramme de DxO PhotoLab calcule et indique également la répartition des valeurs lumineuses pour chacun des canaux d’une image comportant un profil CMJN (cyan, magenta, jaune et noir). Vous pouvez afficher les canaux individuellement, à l’aide des boutons correspondants, situés dans la palette (au-dessus de l’histogramme sur PC, sous l’histogramme sur Mac) :

Écrêtage

Lorsqu’une valeur de luminance excède, dans les ombres et/ou dans les hautes lumières, les valeurs extrêmes que la chaîne photographique est capable de restituer, elle se traduit par un noir complet ou un blanc absolu. Les pixels qui se trouvent dans cette situation sont dits «écrêtés. Il est évidemment très souhaitable d’éviter cette situation, afin de conserver des détails dans les zones extrêmes de l’image. Dans ce but, l’histogramme de DxO PhotoLab offre deux outils, représentés par deux icônes, situées sous l’histogramme proprement dit :

L’écrêtage des tons sombres et des hautes lumières est indiqué par des masques colorés

Lorsque tous les canaux sont affectés, la zone concernée sera affichée en noir ; si des informations sont encore présentes dans l’un des canaux, les zones concernées seront affichées en fausses couleurs.

Déplacer/Zoomer

La palette vous permet de naviguer dans l’image après avoir zoomé, à l’aide d’un rectangle que vous pouvez déplacer avec la souris dans l’aperçu. Le rectangle représente exactement ce que vous voyez dans la Visionneuse, et l’affichage est synchrone avec les mouvements du rectangle.

Historique

Rôle et fonction

Située dans le volet de gauche de l’onglet Personnaliser, la palette Advanced History affiche toutes les étapes du travail et des corrections effectuées sur une image, y compris la date d’ouverture dans le programme et l’application des corrections automatiques par défaut, dans un ordre chronologique ascendant (l’étape la plus récente en haut). Toutes ces informations sont enregistrées en temps réel dans la base de données de DxO PhotoLab, et n’exigent aucune intervention de votre part.

Usage

L’historique peut avoir un certain nombre d’usages selon l’utilisateur :

Nature des informations enregistrées

La palette DxO Advanced History enregistre les informations suivantes, qui sont conservées lorsque vous quittez le programme (Mac uniquement) :

Limiter le nombre d’étapes (Mac)

L’historique enregistré dans la base de données de DxO PhotoLab représente un volume d’informations négligeable en termes d’impact sur la réactivité du programme. Toutefois, sur Mac, vous pouvez limiter le nombre d’étapes dans les Préférences, onglet Avancées, section Limite d’historique. Par défaut, le nombre d’entrées est fixé à 100, et les valeurs disponibles vont de 10 à illimité.

Utiliser l’historique

Remonter l’historique et comparer

Pour voir l’état d’une image à un stade particulier des corrections, faites défiler le contenu de la palette Advanced History puis cliquez sur une étape : l’image retourne à l’état précis où elle était à ce stade des corrections, et les sous-palettes ainsi que les outils concernées présentent les réglages et les valeurs utilisés à ce moment. Cliquez sur une étape plus récente ou plus ancienne, remontez différents stades de l’utilisation d’un outil et observez l’aspect de l’image en temps réel dans la Visionneuse.

Effacer l’historique (Mac)

Vous ne pouvez pas effacer une seule ou plusieurs étapes de l’historique, tout simplement parce que cela n’est pas logique, les corrections étant en général faites les unes par rapport aux autres (par exemple, vous faites la balance des blancs avant de corriger les couleurs, et effacer l’étape de balance des blancs n’aurait pas de sens).

Si vous souhaitez reprendre une correction, agissez tout simplement sur l’outil concerné, en modifiant son réglage ou sa valeur. Dans ce cas, cette action figurera en tête de l’historique.

Cependant, vous pouvez effacer la totalité de l’historique. Tout en bas de la palette Historique, cliquez sur Effacer l’historique. Une boîte de dialogue vous avertit que l’opération est irréversible et, après avoir cliqué sur OK, le contenu de la palette se vide, seule une étape Historique effacé est affichée.

IMPORTANT : L’effacement de l’historique n’entraîne aucune suppression ni réinitialisation de vos corrections et de vos réglages !

Bien entendu, après avoir effacé l’historique, celui-ci est à nouveau enregistré dès lors que vous appliquez de nouvelles corrections à l’image. Dans ce cas, les valeurs et réglages affichés repartent de cette étape, et pas du tout début des corrections.

Éditeur de préréglages & Préréglages

À propos des préréglages de DxO PhotoLab

La fenêtre des préréglages visuels

Un préréglage est un jeu de corrections qui peut être appliqué à une image. Le but des préréglages est de vous permettre d’enregistrer et d’assurer un suivi de vos corrections préférées, afin de faciliter et accélérer le flux de travail au sein du programme.

Il existe deux sortes de préréglages dans DxO PhotoLab :

Dès que vous ouvrez une image dans DxO PhotoLab, le préréglage par défaut « DxO Style – Naturel » lui est automatiquement appliqué. Ce préréglage par défaut peut être remplacé par un autre préréglage de votre choix dans les Préférences.

Les différentes catégories de préréglages disponibles

DxO PhotoLab propose un certain nombre de préréglages, répartis en 1 + 10 catégories :

Préréglages généralistes

La catégorie Préréglages généralistes comporte 6 préréglages :

Le choix du préréglage par défaut peut être modifié dans les Préférences. Dans ce cas, le changement ne portera que sur les nouvelles images, pas celles qui ont déjà été ouvertes.

Portrait et Paysage

La catégorie Portrait et Paysage comporte deux groupes de préréglages optimisés pour les prises de vue mentionnés. En portrait, par exemple, le contraste sera adouci et les teintes chair optimisées, tandis qu’en paysage, le contraste et les couleurs seront plus appuyés. Au total, 8 préréglages sont proposés dans cette catégorie :

Noir & Blanc

La catégorie Noir & Blanc propose également huit préréglages permettant de modifier vos images, en jouant sur les effets de contraste. Vous y trouverez, par exemple, des préréglages adaptés au portrait – noir et blanc franc pour le portrait masculin, plus doux pour le portrait féminin, ou au paysage, afin de produire des images très détaillées, soit nimbées pour un rendu onirique. Bien sûr, ces préréglages peuvent s’appliquer à d’autres sujets :

Ambiances

La catégorie Ambiances propose huit préréglages créatifs, basés sur le virage des teintes. Ils s’appliquent aussi bien à des images en couleurs qu’en noir et blanc :

High Dynamic Range (HDR mono-image)

Cette catégorie comporte quatre préréglages simulant l’effet HDR, c’est à dire les images à plage dynamique étendue, mais dont la plage tonale est redistribuée pour être exploitable sans devoir utiliser de programme spécialisé et de fichiers 32 bits. Ces préréglages « mono- image n’exigent pas la fusion de plusieurs images exposées différemment, et peuvent être appliqués aussi bien aux fichiers RAW qu’aux JPEG :

Smartphones

Cette catégorie comporte deux préréglages optimisés pour les images prises avec des téléphones mobiles.

DxO FilmPack Designer – Films Noir et Blanc/couleur, DxO FilmPack Films noir & blanc/couleur et DxO FilmPack Time Machine

Les préréglages Designer, disponibles lorsque DxO FilmPack est installé, reposent sur des rendus argentiques et des effets graphiques – filtres, virage, vignetage, textures, défauts – qui apportent une nouvelle dimension artistique à vos images.

Les préréglages de Time Machine sont installés à partir de DxO FilmPack 6, et vous offrent des rendus de films de 1827 à 2019, dont vous pouvez consulter l’historique.

Les rendus Designer sont disponibles à partir de DxO FilmPack 4 ou DxO FilmPack 5.

Les rendus Time Machine sont disponibles à partir de DxO FilmPack 6.

Ils apparaissent automatiquement lors de l’activation de DxO FilmPack (une licence est nécessaire).

Appliquer un préréglage

Appliquer un préréglage prédéfini

Pour appliquer un préréglage à votre image, cliquez le bouton Préréglages (Mac) / Appliquer un autoréglage (PC) dans la barre de commandes. Le bouton permet d’afficher une fenêtre qui présente l’ensemble des préréglages disponibles et de prévisualiser leur effet sur l’image sélectionnée.

Vous pouvez également faire un clic-droit sur une vignette dans l’Explorateur d’images et sélectionner Appliquer un autoréglage dans le menu contextuel ou cliquer sur l’autoréglage de votre choix dans l’Éditeur d’autoréglages.

Combiner des préréglages

Vous pouvez combiner plusieurs préréglages sur une même image. Si chacun des préréglages sélectionnés propose une valeur différente pour une même correction, c’est le dernier préréglage qui prévaut :

C’est cette règle qui rend possible la création de préréglages partiels, sur la base d’un nombre limité de corrections et qu’on « empilera » sur un préréglage complet. Lorsqu’une correction est incluse dans un préréglage partiel, elle s’impose. Si le préréglage partiel ne propose pas une correction en particulier, la valeur appliquée par le préréglage de base est conservée.

Créer un préréglage complet à partir des réglages courants

Pour créer un préréglage à partir des réglages courants, procédez de la façon suivante :

  1. Corrigez votre image.
  2. Lorsque le résultat vous convient, faites un clic-droit sur la vignette, dans l’Explorateur d’images, puis, dans le menu contextuel, choisissez Créer un préréglage à partir des réglages courants.
  3. Dans la boîte de dialogue, saisissez le nom de votre autoréglage et cliquez sur Enregistrer.
  4. Le préréglage ainsi créé apparaît dans fenêtre des préréglages visuels.

Le préréglage que vous venez de créer avec cette méthode va agir sur toutes les corrections : il s’agit d’un préréglage complet.

Gérer les préréglages avec l’éditeur de préréglages (édition ELITE)

Cet outil vous permet de créer et gérer vos propres préréglages en modifiant des préréglages existants et en sauvegardant vos modifications dans un nouveau préréglage.

Commandes de l’éditeur d’autoréglages

PC

La palette Éditeur d’autoréglages dispose des commandes suivantes :

DxO PhotoLab fournit des préréglages verrouillés (marqués par une icône de cadenas) de sorte que vous ne pouvez pas les modifier ou les supprimer.

Vous pouvez créer autant d’autoréglages que vous le souhaitez, les conserver dans des dossiers personnalisés, les importer à partir d’autres sessions ou versions de DxO PhotoLab, et les exporter pour les distribuer à d’autres utilisateurs.

Pour vérifier ou modifier un autoréglage, sélectionnez-le dans l’éditeur puis cliquez sur Édition : les palettes concernées passeront en mode édition.

Mac

Un menu déroulant, situé dans le coin supérieur droit de la palette, propose les commandes suivantes (disponibles également en faisant, dans l’éditeur, un clic-droit sur un autoréglage) : Nouveau préréglage à partir des réglages courants, Nouveau préréglage vide, Nouveau groupe, Dupliquer le préréglage, Renommer, Supprimer, Appliquer un préréglage, Éditer un autoréglage, Enregistrer, Enregistrer une copie, Annuler les modifications, Importer (l’importation simultanée de plusieurs préréglages est possible) et Exporter.

Modifier un préréglage à partir d’un autoréglage existant (Édition ELITE)

PC et Mac

Pour modifier un préréglage existant :

  1. Cliquez sur le préréglage que vous souhaitez modifier.
  2. Cliquez sur Édition, dans la palette Préréglages (Mac) / Éditeur d’autoréglages (PC). Les palettes d’outils basculent en mode édition, (bandeau bleu sur leur bord gauche).
  3. Décochez dans les palettes concernées les réglages que vous souhaitez désactiver, ou modifier les paramètres des réglages que vous souhaitez conserver. Si besoin, dépliez les palettes en cliquant sur la flèche située à gauche.
  4. Une fois l’ensemble de vos réglages effectués, cliquez sur Sauver dans la palette Préréglages (Mac) / Éditeur d’autoréglages (PC).
  5. Cliquez sur Édition pour quitter le mode de création de préréglage.

Pour créer une variante d’un préréglage DxO verrouillé, cliquez sur le bouton Copier de la barre de commandes de la palette Préréglages (Mac) / Éditeur d’autoréglages (PC) puis renommez-le.

Dans tous les cas, le choix d’un préréglage peut être annulé par le menu Édition > Annuler ou par le raccourci clavier Ctrl (PC) / Cmd (Mac) + Z.

Dossiers de préréglages (Édition ELITE)

Vous pouvez ouvrir des dossiers de préréglages en double-cliquant dessus, ou par un simple clic sur la flèche en haut à gauche. En cliquant sur le nom d’un dossier, vous pouvez le renommer de la même la façon dont vous renommez un fichier. Pour renommer un dossier, il suffit de cliquer sur son nom. Nous vous conseillons de donner à vos dossiers des noms pertinents, afin de bien organiser et classer vos préréglages.

Volet de droite

Le volet gauche de l’onglet Personnaliser contient les palettes suivantes (de haut en bas) :

La palette Lumière

Exposition

À propos de la sous-palette Exposition

L’image en haut a un arrière-plan lumineux, le ciel manque de couleurs et de détails.
L’image de droite montre le résultat obtenu avec la correction « Moyenne centrale pondérée » de la sous-palette Exposition.

Exposition augmente ou réduit la luminosité globale de l’image, en augmentant (ou en réduisant) d’un même coefficient l’intensité lumineuse de chaque pixel. Parce que les systèmes photographiques enregistrent une plage de luminosité réduite, en tout cas inférieure à celle de la nature, La plupart des photos contiennent des zones surexposées ou sous-exposées, ou les deux.

En photographie numérique, la surexposition est le risque le plus gênant, car au-dessus d’un certain seuil, le capteur sature et l’image devient d’un blanc absolu. L’outil Exposition est en mesure de récupérer des détails dans ces zones qui ont été incorrectement exposées, particulièrement dans le cas des images RAW, dont les canaux de couleur conservent généralement quelques informations, y compris dans les zones écrêtées. En effet, dans le cas d’images JPEG, une série d’opérations ont été appliquées par le boîtier aux pixels dans chaque canal RVB : il n’est plus possible de les inverser pour retrouver, canal par canal, les niveaux de luminosité d’origine.

Corriger un fichier RAW

La récupération des hautes lumières fait l’objet de trois modes de correction automatique : léger, moyen et fort.

Le menu déroulant Correction, spécifique au format RAW, propose des modes automatiques et une option manuelle :

Choisir l’une des options d’exposition automatique peut accélérer votre flux de travail, grâce à des réglages adaptés à de nombreux cas de prise de vue. Par exemple, la correction Léger est généralement suffisante pour traiter une image ayant un contraste normal.

La correction du curseur Exposition est également proposée dans les Réglages locaux.

Corriger un fichier JPEG ou TIFF

Les fichiers JPEG et TIFF peuvent être corrigés en mode manuel, avec le curseur Intensité, dont la plage s’étant de -4 IL à +4 IL.

Déplacez le curseur par petits incréments, tout en surveillant l’histogramme (avec l’affichage des hautes lumières écrêtées activé). Cela vous permettra de vérifier immédiatement si l’exposition est trop claire (apparition de zones « brulées »), ou si elle n’a pas été suffisamment réduite (il reste encore des zones écrêtées).

DxO Smart Lighting

À propos du DxO Smart Lighting

Les sujets en contre-jour sont un cas typique où l’emploi de DxO Smart Lighting améliore considérablement l’image, en éclairant sélectivement les zones sous-exposées, comme avec un flash.

En général, les corrections s’appliquent à l’image dans sa globalité : en modifiant la luminosité ou le contraste, vous rendez la photo plus claire, plus sombre, ou plus ou moins contrastée.

Le mode Uniforme du DxO Smart Lighting agit localement en vous permettant d’éclaircir ou d’assombrir certaines zones et pas d’autres. Le contraste sera également modifié là où c’est nécessaire, par exemple dans les cas suivants :

Le mode Mesure Spot, quant à lui, s’appuie sur la détection des visages et travaille de concert avec le Smart Lighting, donnant ainsi la priorité à l’exposition des visages. Il ne s’agit pas à proprement parler de corrections locales, mais d’un moyen de pondérer l’exposition sur les visages, tout en conservant, par rapport au reste de l’image, un résultat naturel et équilibré.

DxO Smart Lighting : mode Uniforme

Le mode Uniforme de DxO Smart Lighting propose trois niveaux automatiques de correction, qui couvrent une très grande majorité des cas.

Comme la plupart des corrections, DxO Smart Lighting a un fonctionnement automatique. Dans le cas du mode Uniforme, le contenu de l’image est analysé, et la correction est appliquée de façon homogène. Vous disposez de deux outils d’ajustement, que vous pouvez utiliser ensemble ou séparément :

DxO Smart Lighting : mode Mesure Spot

Le mode Mesure Spot de DxO Smart Lighting s’appuie sur la détection de visages dans une photo pour en optimiser l’exposition, sans modifier radicalement le reste de l’image. Cette fonction s’avère particulièrement utile dans les cas suivants :

Lorsque vous cliquez sur le bouton Mesure Spot, le DxO Smart Lighting sera appliqué en mode Léger par défaut, en tenant compte des visages présents dans l’image. Le nombre de zones détectées est indiqué dans la sous-palette, à droite du pictogramme de l’outil Mesure Spot.

Pour voir les zones détectées, cliquez sur le pictogramme Outil. Dans l’image, chaque visage est entouré d’un rectangle matérialisant les zones détectées. Si vous passez la souris sur l’un des cadres, celui-ci s’active (côtés en pointillés et poignées à chaque coin), permettant ainsi d’être déplacé, redimensionné ou supprimé (cliquez sur la croix dans le coin supérieur droit).

Vous pouvez également tracer une nouvelle zone, avec la croix du pointeur de la souris. Dans ce cas, une nouvelle analyse sera effectuée et une nouvelle correction sera appliquée à l’image.

Si le système ne détecte pas de visage lorsque vous activez la Mesure Spot, le message Aucun visage détecté apparaîtra dans la sous- palette DxO Smart Lighting. En général, la non-détection résulte d’un visage mal orienté ou partiellement masqué. Dans ce cas, vous pourrez tracer un rectangle à la main et, là encore, une nouvelle analyse et la correction correspondante seront effectuées.

La barre d’outils située sous l’image permet d’activer et désactiver l’affichage des zones de pondération (rectangles), de réinitialiser la correction ou de fermer l’outil (ce qui est également possible en cliquant sur le pictogramme, dans la sous-palette).

Vous pouvez modifier l’intensité de la correction en choisissant parmi l’un des trois modes prédéfinis (Léger, Moyen, Fort), ou en effectuant un réglage manuel avec le curseur Intensité. Dans tous les cas, les algorithmes tiendront compte des visages.

Quels réglages pour utiliser DxO Smart Lighting

Le DxO Smart Lighting est certainement l’une de nos corrections les plus complexes. Son effet est à la fois global et local, affectant aussi bien l’image dans sa globalité que dans les détails, qu’il s’agisse des zones lumineuses et des zones sombres, et influe fortement sur la luminosité et le contraste. Une correction aussi complexe ne peut être maîtrisée que par la pratique. Cependant, vous verrez rapidement à quel point DxO Smart Lighting est efficace, même pour les images difficiles.

Tout d’abord, réservez-le aux photos dont les ombres ont besoin d’être débouchées. La correction a très peu d’effet sur les hautes lumières, contrairement à la Compensation de l’exposition. Ensuite, tenez-vous le plus possible aux trois modes automatiques, capables de faire face à toutes les situations, et affinez avec le curseur Intensité. Si vous devez aller plus loin dans vos corrections, passez à la palette Tonalité Sélective ou à la Courbe des tons.

Tonalité sélective

La palette Tonalité sélective est un moyen particulièrement intuitif et précis pour corriger la luminosité de plages tonales bien définies dans l’image :

– Les curseurs de tonalité sélective peuvent modifier radicalement le contraste de vos images. Utilisez-les modérément et, surtout, surveillez l’histogramme pour éviter l’écrêtage.

Les curseurs de l’outil Tonalité sélective sont également disponibles dans les réglages locaux.

DxO ClearView Plus (Édition ELITE)

L’outil DxO ClearView Plus permet de supprimer automatiquement le voile atmosphérique et la brume, aussi bien dans les fichiers RAW que JPEG.

Le voile atmosphérique est une brume due à la chaleur, l’humidité ou la pollution, et qui pose fréquemment des problèmes en photo de paysage, en estompant les détails et en affectant le contraste.

Le curseur Intensité, dont le réglage par défaut est 50, permet d’ajuster la correction du voile atmosphérique sur une plage de 0 à 100.

Pour revenir au réglage par défaut (50), faites un double-clic sur le curseur.

Vous pouvez également utiliser DxO ClearView Plus sur des images qui ne comportent pas de voile atmosphérique, notamment pour renforcer la présence d’un ciel ou d’un paysage.

Contraste

La sous-palette Contraste est composée des curseurs Contraste et Microcontraste.

Si DxO FilmPack 5 (Édition ELITE) est installé, quatre autres curseurs sont également présents : Contraste fin et des réglages avancés précisément liés à cette correction : Hautes lumières, Tons moyens et Ombres.

La sous-palette Contraste

Cette correction du contraste global peut interférer avec le réglage de la Courbe des tons.

Vous pouvez régler le Microcontraste de deux façons :

Le mode automatique tient compte de la présence de visages, pour les préserver, et également du bruit numérique, pour éviter de l’accentuer de façon excessive. Dans le cas des JPEG, le Microcontraste automatique est limité à une valeur de +5.

Pour réinitialiser la correction automatique, cliquez une deuxième fois sur la baguette magique.

Il est déconseillé d’appliquer une forte correction de Microcontraste, surtout si par ailleurs on applique la correction de Masque de netteté de la palette Détail.

Contraste fin (DxO FilmPack installé).

La plage des curseurs va de -100 à +100, la valeur par défaut étant 0.

Courbe des tons

À propos de la courbe des tons

La courbe des tons est, dans les logiciels photo, un outil considéré par les photographes comme étant particulièrement complexe, parfois au point qu’ils renoncent à l’utiliser. Pourtant, il s’agit de l’un des outils de traitement d’image à la fois les plus puissants, les plus souples et les plus fins. Ne vous laissez pas intimider par la description particulièrement longue ici, et si l’outil Courbe des tons demande un peu d’apprentissage, une fois que vous aurez assimilé ses principes de base, le meilleur moyen de le maîtriser est la pratique.

L’outil Courbe des tons non seulement sur la luminosité et le contraste, mais également sur la couleur, au travers d’un canal global RVB, de trois canaux indépendants R (rouge), V (vert) et B (bleu), ainsi qu’un canal de luminance, également appelé luma et permettant de corriger les tons sans impacter la couleur. Vous disposez aussi d’un outil Pipette qui permet non seulement de prélever un niveau de luminosité et de le marquer dans la courbe sous forme de point, mais de faire vos ajustements directement dans l’image.

Inactive par défaut, la courbe des tons est neutre, elle n’applique aucune correction, y compris lorsque vous activez la sous-palette Courbe des tons. À ce stade, elle est représentée par une diagonale à 45°, et les valeurs de luminosité en entrée, représentées par l’axe X (horizontal), correspondent exactement aux valeurs de sortie, représentées par l’axe Y (vertical). Lorsque vous agissez sur la courbe, les valeurs de sortie sont modifiées et agissent sur la luminosité, le contraste et la couleur. D’ailleurs, les photographes s’en servent fréquemment pour donner plus d’impact à leurs images, avec la technique bien connue de la courbe en « S », qui compresse les hautes lumières (représentées par la tête de courbe, en haut à droite) et les tons sombres (le pied de courbe, en bas à gauche), tandis que les tons moyens (centre de la courbe) sont étendus. Bien entendu, plus le « S » est prononcé, et plus le contraste de l’image, c’est-à-dire l’écart entre les tons clairs et les tons sombres, sera fort.

Modifier les tons avec la courbe a aussi un impact sur la couleur, en diminuant ou en augmentant la saturation selon vos réglages, mais vous pouvez également vous en servir pour compenser ou amplifier une dominante couleur, à l’aide des trois canaux R, V et B. Par exemple, si votre image est trop froide et tire vers le bleu, vous pouvez infléchir la courbe du canal B du bleu vers le jaune, sa couleur complémentaire, ou inversement, pour refroidir une image à dominante chaude. Manipuler les canaux individuels R, V et B est aussi un bon moyen d’explorer les interprétations créatives.

Enfin, la courbe L, pour luma ou luminance, va vous permettre d’ajuster les tons tout en préservant la couleur. Par exemple, si vous renforcez la tonalité d’une image de paysage avec des nuages gris, ces derniers vont progressivement virer au bleu, tandis qu’avec le canal L, ils resteront gris. C’est également le moyen de préserver les teintes chair dans un portrait.

Courbe inversée

La courbe des tons de DxO PhotoLab dispose par ailleurs d’un mode inversé, qui vous permet de travailler sur les images en négatif, y compris sur des numérisations de film argentique.

Description

La sous-palette Courbe des tons est composée des éléments suivants :

  1. Préréglages : lorsque vous activez la courbe des tons, le préréglage par défaut qui s’applique à votre image, RAW comme JPEG/TIFF, est la courbe Linéaire. La liste déroulante vous permet d’appliquer des préréglages de courbe livrés avec DxO PhotoLab, et de créer vos propres préréglages (voir ci-après).
  2. Sélection des canaux : cliquez sur l’un des pavés pour sélectionner et utiliser la courbe dans le canal de votre choix. Notez que vous ne pouvez pas sélectionner et activer plusieurs canaux en même temps, mais vous pouvez agir sur plusieurs canaux, l’un après l’autre (par exemple, en utilisant le canal global RVB et que vous souhaitez modifier le canal rouge).
    1. RVB : canal global, la courbe agit de manière identique sur les 3 canaux rouge, vert et bleu.
    2. R, V, B : selon votre sélection, la courbe agit sur le canal rouge, vert ou bleu.
    3. L : la courbe agit sur le canal luma, pour ajuster la luminance, tout en préservant la couleur.
  3. Réinitialiser : cliquez sur le bouton pour réinitialiser la courbe du canal actif et les réglages associés.
  4. Tout réinit. : réinitialise tous les canaux et les réglages associés, la courbe revient au préréglage par défaut (courbe linéaire).
  5. Histogramme : le fond de la courbe présente l’histogramme de l’image originale et des corrections qui ont été faites avant de travailler sur la courbe des tons. Lorsque vous utilisez cette dernière, et tant que vous ne faites pas de corrections avec d’autres outils, son histogramme ne change pas et sert de référence. Pour vérifier vos réglages de courbe, vous devez consulter la palette Histogramme, qui prend en compte l’ensemble des corrections (n’hésitez pas à activer les indicateurs d’écrêtage et de sélectionner les canaux individuels pour éviter d’aller trop loin dans vos manipulations). L’aspect et la couleur du fond change également selon le canal activé :
    1. RVB ou L : fond gris dégradé, plus clair en haut à gauche, plus sombre en haut à droite, pour indiquer la luminosité (on éclaircit en courbant vers le haut, on l’assombrit vers le bas).
    2. R, V ou B : le fond représente les couleurs complémentaires, selon la règle de synthèse additive, et en fonction du canal sélectionné (R : rouge/cyan, V : vert/magenta, B : bleu/jaune). Par exemple, pour le canal vert, courber vers le haut génère une dominante verte et vers le bas, une dominante magenta).
  6. Courbe : par défaut, la courbe est… une droite diagonale à 45°, qui part du coin inférieur gauche, représentant le noir absolu (valeur : 0*) et finit dans le coin supérieur droit, représentant le blanc absolu (valeur : 255*). Le centre de la courbe est indiqué par la valeur 128, dans chacun des axes. La grille représente, dans l’axe horizontal (axe X ou abscisse) les valeurs d’entrée, c’est-à-dire la tonalité de l’image originale et, dans l’axe vertical (axe Y ou ordonnée), les valeurs de sortie, c’est-à-dire la tonalité de l’image après corrections. Pour vous faciliter l’interprétation, cliquez dans la courbe pour ajouter un point et montez-le avec la souris : si vous tracez une droite verticale entre le point et l’axe X, en bas, vous verrez où se situe la valeur correspondante dans l’image originale, et si vous tracez une droite horizontale entre le point et l’axe Y, à gauche, vous verrez où se situe la valeur correspondante dans l’image après correction. Enfin, la couleur de la courbe dépend du canal, et si vous avez utilisé plusieurs canaux, vous verrez autant de courbes, dans leur forme et dans leur couleur respectives :
    1. RVB : blanc.
    2. R, V ou B : couleurs respectives, rouge, vert ou bleu.
    3. L : or.
  7. Points de courbe : lorsque vous placez le pointeur de la souris sur la courbe, celle-ci prend l’aspect d’une croix (+) et si vous cliquez, vous poserez un point, qui correspond à un niveau de luminosité dans l’image, dont vous trouvez la valeur dans les indicateurs situés à gauche (axe Y) et sous (axe X) la courbe (voir le point 9 ci-après). Attention, un point de la courbe va agir sur tous les niveaux de luminosité correspondants, quel que soit leur emplacement dans l’image :
    1. Vous pouvez créer autant de points que vous le souhaitez.
    2. Pour infléchir la courbe, cliquez sur un point et glissez-le à la souris.
    3. Un point devient blanc quand on clique dessus, ce qui indique qu’il est actif. Un point noir n’est pas actif.
    4. Vous ne pouvez pas activer plusieurs points à la fois.
    5. Pour désactiver temporairement tous les points, cliquez dans le fond.
    6. Lorsque vous agissez sur la courbe entre deux points, seule la portion d’image correspondante sera affectée. Toutefois, la courbe tient compte des transitions, ce qui explique pourquoi elle varie légèrement hors des points entre lesquels vous vous trouvez.
    7. Les points d’un canal ne sont pas visibles dans les autres canaux (rappel : toutes les courbes sont visibles dans tous les canaux).
    8. Pour supprimer un point, activez-le et pressez la touche Retour arrière ou Supprimer de votre clavier.
    9. Vous pouvez également créer des points par l’intermédiaire de la pipette (voir point 10 ci-après).
  8. Seuils : à chaque extrémité des axes X et Y, vous verrez de petits triangles. Il s’agit de poignées que vous pouvez déplacer pour modifier les valeurs du point blanc (0) et du point noir (255), ce qu’on appelle également les seuils. Cela vous permet d’ajuster les points d’entrée et l’étendue de la plage de luminosité dans laquelle va agir la courbe :
    1. Dans l’axe X, cela vous permet, par exemple, d’ajuster la plage tonale d’une image originale dont l’histogramme ne s’étend pas suffisamment jusqu’aux tons les plus sombres et/ou les tons les plus clairs.
    2. Dans l’axe Y, cela vous permet de tronquer les valeurs de sortie, pour obtenir certains effets, comme l’aspect mat illustré ci-après.
    3. Vous pouvez vérifier les seuils dans les indicateurs de niveaux (voir le point 9 ci-après).
  9. Indicateurs de niveaux : dans chacun des axes X et Y, vous trouverez 3 indicateurs de niveau, représentant :
    1. Axe X, de gauche à droite : valeurs des tons sombres, des tons moyens et des tons clairs.
    2. Axe Y, de haut en bas : valeurs des tons clairs, des tons moyens et des tons sombres.
    3. Les indicateurs servent aussi de champs de saisie, notamment si vous avez des valeurs précises à appliquer, entre 0 et 255. Vous pouvez également les incrémenter à l’aide des flèches haut/bas situées à leur droite.
  10. Pipette des tons : la pipette, que vous activerez en cliquant sur le bouton, vous propose deux fonctions dont l’interaction avec l’image s’avère fort pratiques :
    1. Vous pouvez créer des points sur la courbe en cliquant aux endroits souhaités dans l’image.
    2. Vous pouvez cliquer à un endroit précis dans l’image, puis glisser la pipette vers le haut ou vers le bas pour y ajuster la tonalité.
    3. Pour désactiver la pipette, cliquez à nouveau sur le bouton dans la sous-palette.
  11. Gamma : en photo, cette valeur, également appelée facteur de contraste, détermine le contraste du support de captation de l’image, qu’il s’agisse du film argentique comme des capteurs électroniques. Dans l’outil Courbe des tons, elle détermine la pente de la section centrale de la courbe (tons moyens), et elle est réglée à 1,00 par défaut. Vous pouvez la modifier sur une échelle de 0,05 à 6,00, soit avec le curseur, soit par saisie dans l’indicateur, soit à l’aide des flèches haut/bas :
    1. Les valeurs supérieures à 1 accroissent le contraste et font ressortir les détails dans les ombres.
    2. Les valeurs inférieures à 1 diminuent le contraste et font ressortir les détails dans les hautes lumières.

Faisons des maths !

* Les niveaux de 0 à 255, soit 256 niveaux, sont une représentation standardisée utilisée par les logiciels photo, basée sur les fichiers 8 bits, soit le nombre de bits par canal R, V, B  2 à la puissance 8 (28) soit 256, ce qui est le cas des fichiers JPEG qui sont en 8 bits. Pour information, les fichiers 16 bits (216), comme les TIFF ou les fichiers RAW, disposent de 65 536 niveaux par canal R, V, B, mais une représentation en 256 niveaux s’avère plus simple à présenter et à utiliser.

Préréglages

La courbe des tons est livrée avec un certain nombre de préréglages. N’hésitez pas, pour votre apprentissage, à les essayer et à bien observer tous les réglages associés dans la sous-palette.

Vous pouvez également créer vos propres préréglages de courbe des tons :

  1. Ajustez la courbe des tons.
  2. Dans la liste Préréglages, sélectionnez Enregistrer le préréglage…
  3. Une boîte de dialogue s’affiche et vous permet :
  4. De saisir le nom de votre préréglage personnalisé.
  5. D’exclure ou d’inclure les différents canaux RVB et Luminance.
  6. Cliquez sur Enregistrer.
  7. Le préréglage apparaît dans la liste.

Pour supprimer un préréglage personnalisé* :

  1. Dans la liste, sélectionnez « Supprimez le préréglage ».
  2. Choisissez le préréglage dans le sous-menu.
  3. Une boîte de dialogue vous demande de confirmer la suppression.

*Vous ne pouvez pas supprimer les préréglages de la courbe des tons livrés avec DxO PhotoLab.

Voici quelques exemples d’utilisation de la courbe des tons, avec les réglages de courbe associés :

Original

Renforcement du contraste

Atténuation du contraste

Original

Renforcement du contraste RVB

Renforcement du contraste avec la courbe Luma

Correction d’une dominante de couleur (ici avec le canal bleu)

Coloriser une image noir et blanc avec les canaux de couleur

Effet mat

Courbe inversée négatif/positif

Vignettage

Les deux curseurs de correction de vignetage, lorsque le module optique DxO est disponible.

Le vignetage est un défaut optique qui se manifeste par des bords plus sombres que le centre de l’image. Le fonctionnement de la correction du vignetage dépendra de la disponibilité d’un module optique DxO.

Module optique DxO disponible

Dans ce cas, le menu déroulant Correction sélectionnera l’option Auto basée sur module optique DxO, et la correction se fera automatiquement. Vous avez également la possibilité d’affiner la correction à la main, ou de basculer dans un mode entièrement manuel, comme si le module optique DxO n’était pas disponible (cf. le paragraphe suivant).

La correction du vignetage se déroule en deux étapes, chacune pouvant être peaufinée :

  1. D’abord, en fonction des données de l’objectif, de la focale et de l’ouverture, le module optique DxO calculera les corrections pour chaque pixel de l’image. Le curseur Intensité (plage de 0 à 100 %) vous permet également de décider de la proportion de vignetage devant être retirée de l’image.
  2. Ensuite, un filtre est appliqué pour éviter l’écrêtage des hautes lumières et pour prévenir tout risque d’amplification du bruit dans les ombres. En cliquant sur Réglages avancés, vous dévoilerez le curseur Préservation, qui vous permettra de régler l’intensité de ce filtre (entre 0 et 100 %), comme suit :
    • À 0 %, le vignetage sera corrigé sans restriction.
    • À 80 %, par exemple, les plus grandes zones de hautes lumières et sombres ne seront pas corrigées.

En combinant ces deux réglages, nous vous conseillons de laisser le curseur Intensité (le premier des deux) à 100 %, sachant que le curseur de préservation est plus efficace pour prévenir les effets secondaires d’une correction de vignetage. Seul le vignetage optique est corrigé. Les autres causes, dites mécaniques, comme l’assombrissement du à un pare-soleil mal positionné ou inefficace, ne peuvent pas être corrigées. Dans ce cas, la meilleure solution consiste à recadrer l’image.

Comme bien d’autres corrections de DxO PhotoLab, cliquer sur la baguette magique permet de revenir aux réglages par défaut.

Module optique DxO non disponible

Si le module optique DxO n’est pas disponible, le mode manuel sera affiché. Le curseur Intensité permettra de corriger visuellement l’assombrissement des bords de l’image et, dans les réglages avancés, le curseur Amplification à mi-champs permet de déterminer l’étendue de la correction vers le centre de l’image.

La palette Couleur

Espace colorimétrique de travail

En haut : espace colorimétrique Classic, en bas : espace colorimétrique DxO Wide Gamut

DxO PhotoLab bénéficie (à partir de la version 6) d’un espace de travail colorimétrique étendu : DxO Wide Gamut, en plus de l’espace Classique (Adobe RVB 1998), conservé pour éviter à l’utilisateur les changements intempestifs dans les images qui ont été traitées jusqu’alors. La sous-palette Espace colorimétrique de travail vous permet de gérer les images selon leur espace colorimétrique et de les convertir :

La conversion des images traitées dans l’espace Classique vers l’espace DxO Wide Gamut peut entraîner une modification des couleurs et, donc, de l’aspect de l’image, vous poussant ainsi à reprendre certaines corrections.

Enfin, l’épreuvage écran, disponible avec l’espace DxO Wide Gamut, l’est également avec l’ancien espace Classic.

Important

À partir de la version 6 (octobre 2022), DxO photoLab n’est plus contraint par l’espace colorimétrique d’entrée des images, ces dernières étant converties dans l’espace élargi DxO Wide Gamut. La majorité des écrans ayant des espaces colorimétriques plus restreints, les avertissements de couleurs d’affichage hors gamme de l’outil Épreuvage écran peuvent donc apparaître lors de la correction des images. Cependant, chercher à éliminer absolument ces avertissements n’est pas une fin en soi, et n’empêche pas d’obtenir des exportations ou des tirages de qualité.

Depuis DxO PhotoLab 6.3 (mars 2023), l’espace colorimétrique DxO Wide Gamut s’applique aussi bien aux fichiers RAW qu’aux fichiers RVB (JPEG, TIFF, DNG linéaire).

Balance des blancs.

Quelle que soit son origine (artificielle ou naturelle), la lumière nous paraît en général blanche. Il n’en est rien. Même la lumière du jour peut contenir de fortes dominantes bleues, dans des zones à l’ombre ou lorsque le ciel est couvert. A l’autre bout du spectre, les lampes incandescentes montrent des dominantes jaunâtres, alors que les tubes fluorescents montrent de complexes dominantes verdâtres.

Ajuster la balance des blancs consiste précisément à corriger ces dominantes indésirables.

La palette Balance des blancs

Les réglages vont dépendre du type de fichier :

En sélectionnant un fichier RAW ou RVB (TIFF ou JPEG), la palette Balance des blancs s’adapte automatiquement au fichier choisi.

Utiliser les préréglages (fichiers RAW)

Le menu déroulant propose un certain nombre de réglages couvrant la plupart des différents types de sources de lumière, de la lumière du jour, y compris par temps couvert ou à l’ombre, jusqu’au tungstène, aux néons et aux différents types d’éclairages industriels (lampes au sodium ou au mercure).

Le choix par défaut est Original, il correspond à la balance des blancs établie par l’appareil de prise de vue. Le mode Manuel ou personnalisé est automatiquement sélectionné dès que vous utilisez les curseurs Température de couleur et Teinte (voir le paragraphe ci- dessous).

Les préréglages sont :

L’extension de la balance des blancs à 50 000 K permet d’effectuer des corrections très spécifiques, comme le préréglage Aquatique, qui compense efficacement la forte dominante bleu/vert dans les images sous-marines.

La balance des blancs originale est le seul réglage de l’appareil photo pris en compte par DxO PhotoLab.

Utiliser la pipette (fichiers RAW ou RVB)

Pour utiliser la pipette, vous devez d’abord trouver, dans l’image, une zone ou un élément aussi proche que possible du gris neutre, et de préférence un gris relativement clair. Ensuite, cliquez pour établir la balance des blancs. Vous pouvez recommencer autant de fois que vous voulez, jusqu’au résultat qui vous convient.

Si la zone neutre repérée dans l’image est de petite taille, zoomez pour effectuer un prélèvement à la pipette plus précis.

Sous la Visionneuse (Mac) ou au-dessus (PC), vous trouverez un curseur Rayon, qui vous permettra de modifier la taille de la surface de prélèvement, indiquée par un cercle qui accompagne la pipette. Le rayon peut être ajusté de 1 à 50 pixels.

Le curseur Rayon pour la balance des blancs (PC)
Le curseur Rayon pour la balance des blancs (Mac)

Dans le cas des images prises à haute sensibilité ISO, nous vous conseillons de régler le curseur Rayon à 10, afin de diminuer le risque de prélèvement aléatoire, notamment à cause des paquets de pixels produits par le bruit numérique.

Lorsque vous avez terminé avec la pipette de balance des blancs, cliquez sur Fermer, en bas à droite, dans la barre d’outils située sous l’image.

Affiner la balance des blancs d’un fichier RAW

Quelle que soit la méthode employée – réglages préétablis ou pipette – vous aurez la possibilité d’affiner la balance des blancs avec les curseurs Température de couleur et Teinte. Le curseur Température de couleur a une plage s’étendant de 2.000 K à 50.000 K, et il pourra être combiné au curseur Teinte, dont la plage va de – 200 à 200, pour atténuer les dominantes de couleurs résiduelles.

Dans tous les cas, le simple fait de sélectionner le réglage Original dans le menu déroulant permet de revenir aux réglages de prise de vue.

Affiner la balance des blancs d’un fichier RVB (TIFF ou JPEG)

Lorsque vous sélectionnez un fichier JPEG ou TIFF dans l’Explorateur d’images, le contenu de la palette change automatiquement et vous ne disposez que de la pipette et d’un curseur Température de couleur simplifié. Au sens strict, il n’est plus possible de régler la balance des blancs d’une image TIFF ou JPEG, puisque cette balance a déjà été réglée dans l’appareil photo. Il est donc inévitable qu’en appliquant une nouvelle balance des blancs, on modifie, certes, la couleur de telle ou telle zone, mais que, par contrecoup, on introduise une dérive colorée dans d’autres régions de l’image. Pour cette raison, tous les ajustements de balance des blancs sur de telles images doivent rester légers. Les ajustements se feront soit au moyen de la pipette (voir ci-dessus), soit au moyen d’un curseur, également accessible dans les réglages avancés (Mac), des tons plus froids (bleutés) aux tons plus chauds (jaunâtres).

Vous pouvez réinitialiser les réglages en faisant un double-clic sur les curseurs. Pour les fichiers RAW ou RVB, il n’est pas toujours obligatoire de rechercher une balance des blancs parfaite. Gardez à l’esprit l’atmosphère de la scène que vous avez photographiée, et essayez d’ajuster les réglages pour retrouver cette atmosphère.

Rendu des couleurs / N&B

Commutateur Couleur / Noir et blanc

La palette Rendu des couleurs / N&B vous permet de basculer facilement entre les différents flux de travail, avec les boutons Couleur et Noir et blanc. En cliquant sur l’un de ces boutons, le contenu de la palette s’adapte automatiquement au mode sélectionné.

En mode Noir et blanc, les outils suivants sont désactivés :

Chaque appareil photo, chaque programme de traitement d’images et chaque film argentique ont un rendu qui leur est propre, participant, pour certains, à leur grande réputation. Le but de la sous-palette Rendu des couleurs / N&B est de simuler le rendu d’un appareil photo ou d’un film argentique. Au-delà des considérations esthétiques, cette correction a un autre intérêt pratique : certains photographes, travaillant avec plusieurs modèles d’appareils photo, désirent unifier l’aspect des images produites par chacun d’entre eux. Les professionnels, quant à eux, désirent également livrer des images parfaitement neutres, sans rendu particulier identifiable, à leurs clients.

Par défaut, DxO PhotoLab applique les rendus suivants aux fichiers RAW :

Images RAW

Les images RAW, du fait qu’elles contiennent encore toute l’information originelle, et qu’elles n’ont encore été converties dans aucun espace couleur particulier, sont particulièrement adaptées à la correction de Rendu des couleurs. À partir de là, de nombreuses possibilités vous sont proposées, comme vous pourrez le constater dans les deux menus Type et Rendu :

DxO PhotoLab ne tient pas compte des styles d’images propriétaires fournis par certaines marques d’appareils photo. Cependant, il essaiera de se rapprocher le plus possible du rendu standard original. Notez que DxO PhotoLab permet d’appliquer des rendus Fuji (voir ci-après).

Si DxO FilmPack est installé et activé, les menus déroulants Type et Rendu proposent plus de films dans les catégories suivantes : Film positif couleur, Film négatifs couleur, Film à traitement croisé, Film numérique, Film cinéma et Film noir et blanc. Pour plus d’informations, veuillez vous référer au guide utilisateur de DxO FilmPack.

Images Fuji et Nikon

Si vous utilisez un appareil Fuji ou Nikon, vous avez la possibilité d’appliquer automatiquement le rendu du boîtier. Pour cela, vous devrez activer, dans les Préférences, onglet Général, l’option Utiliser automatiquement le rendu du boîtier si pris en charge. Deux scénarios sont possibles, selon que DxO FilmPack soit installé ou pas :

  1. DxO FilmPack non installé : le rendu sera le rendu générique de l’appareil et, si l’appareil a été réglé sur un rendu argentique Fuji, c’est ce rendu qui sera appliqué par DxO PhotoLab.
  2. DxO FilmPack installé : en plus des rendus génériques, vous aurez le choix de tous les rendus Fuji et Nikon, à appliquer à votre guise. Notez que dans ce scénario, vous pourrez également appliquer ces rendus à n’importe quelle marque et modèle d’appareil photo pris en charge par DxO PhotoLab (les rendus sont disponibles dans les Préréglages, sections DxO FilmPack Designer – Couleur et DxO FilmPack Designer – Noir & Blanc).

Images TIFF ou JPEG

Comme plusieurs autres corrections, celle-ci est limitée lorsqu’on l’applique à des fichiers TIFF ou JPEG qui ont déjà fait l’objet d’une balance des blancs, et se sont déjà vu appliquer une courbe des tons, brisant ainsi tout retour possible à la gamme des luminosités originelle. Dans ce cas, seule la simulation de films argentiques leur est permise.

On accède aux simulations de films par l’intermédiaire des deux menus déroulants, Catégorie et Rendu. Le curseur Intensité permet de changer progressivement l’image originale dans le rendu sélectionné. Le paramètre par défaut est 100, avec 0 pour l’image originale, et toutes les valeurs supérieures à 100 accentuent le rendu.

Rendu des couleurs (DxO FilmPack activé)

Si FilmPack est activé, et à partir de la version 6.0, le bouton DxO FilmPack Time Machine apparaît dans la sous-palette Rendu des couleurs. En cliquant dessus, vous ouvrirez la fenêtre flottante Time Machine, qui vous permet de parcourir une histoire illustrée de la photographie, du 19e siècle jusqu’à l’année 2020. Vous pouvez également appliquer directement les préréglages proposés par Time Machine (voir la section DxO FilmPack et Time Machine pour plus de détails).

Création de profil couleur calibré (édition ELITE)

DxO PhotoLab vous permet d’utiliser des profils d’entrée DCP pour obtenir des couleurs et un rendu d’image optimaux, en fonction de l’éclairage de la scène, et/ou pour appliquer un rendu particulier, ou même harmoniser les couleurs produites par différents boîtiers.

Qu’est-ce qu’un profil DCP ?

Le capteur de votre appareil photo convertit en signaux électriques les photons qui atteignent les photosites, c’est-à-dire les éléments sensibles qui le composent et qui captent la lumière. Ensuite, ces signaux électriques sont convertis en données stockées dans un fichier Raw qui, par la suite, devra être dématricé dans un logiciel comme DxO PhotoLab pour produire une image exploitable. Pour restituer la couleur tout au long de ce processus, le programme va appliquer un profil d’entrée et, donc, un rendu qui lui est propre.

Toutefois, vous avez la possibilité de modifier ce rendu en utilisant un autre profil d’entrée.

Désormais, DxO PhotoLab prend en charge les profils DCP dont la technologie a été développée par Adobe. Les profils DCP (DNG Color Profiles) reposent sur le DNG (Digital NeGative), un format Raw libre et ouvert, également proposé par Adobe à l’industrie de l’image, photo et cinéma, et universellement adopté par les appareils mobiles sous iOS et Android.

Les profils DCP présentent un certain nombre d’avantages sur les profils ICC, notamment par leur souplesse. En effet, ils permettent d’incorporer deux types d’illuminants – par exemple lumière du jour et éclairage incandescent – pour obtenir des couleurs et une balance des blancs justes en toutes circonstances. Les profils agissent également sur le contraste des images : par exemple, vous pouvez utiliser des profils ayant un rendu plus ou moins doux, ou des profils de type linéaire, produisant une image au rendu plat, qui permet à l’utilisateur de disposer d’une base de travail neutre sur laquelle il aura totalement la main pour créer son propre rendu.

La prise en charge des profils ICC a été supprimée depuis DxO PhotoLab 7 (sept. 2023).

Courbe DCP DxO ou Adobe ?

Ce menu n’apparaît que lorsque vous sélectionnez Profil DCP dans le menu Type, et vous permet de choisir deux rendus différents :

Comment créer un profil couleur calibré personnalisé

DxO PhotoLab vous permet de créer des profils d’entrée DCP. Si vous ne souhaitez pas produire vos propres profils, des prestataires sont également à votre disposition pour créer des profils d’entrée pour vos appareils photo.

Pour créer un profil d’entrée DCP personnalisé, vous devez utiliser une charte de couleur. Cela vous permettra d’obtenir des couleurs fidèles, en fonction de la source d’éclairage, et d’appliquer le même profil aux images prises avec la même lumière.

  • L’application d’un profil couleur calibré doit être effectuée en amont du flux de travail dans l’onglet Personnaliser, et plus particulièrement si vous prévoyez de corriger les couleurs.
  • L’outil Création de profil couleur calibré n’est disponible qu’avec l’espace colorimétrique de travail DxO Large Gamut.

Pour créer un profil personnalisé, il vous faut l’une des chartes suivantes :

Photographier la charte de couleur

L’outil Création de profil couleur calibré ne peut être utilisé qu’avec des fichiers RAW. En effet, avec un fichier JPEG, la balance des blancs et les corrections de couleurs seront limitées, tandis que les fichiers RAW vous donnent toute la latitude pour les corrections. Si vous sélectionnez un fichier JPEG, l’outil restera inactif.

Pour photographier votre charte, assurez-vous qu’elle soit bien exposée à la source d’éclairage, cadrez-la de sorte qu’elle remplisse au maximum l’image, surtout si vous utilisez une petite charte, et qu’elle fait bien face à l’objectif.

Après avoir photographié la charte ou la charte avec son sujet, retirez-la puis continuez votre session de prise de vue. Si vous changez la source d’éclairage et/ou le sujet, prenez une nouvelle photo avec la charte.

Création d’un profil couleur calibré

Après avoir ouvert et sélectionné l’image avec la charte dans DxO PhotoLab, et avant de faire toute correction de couleur (par défaut, le logiciel ajuste les tons et le rendu de base, et la balance des blancs de la caméra est préservée), activez l’outil Création de profil couleur calibré dans la palette Couleur, sous-palette Rendu des couleurs / N/B :

Création d’un profil couleur calibré

Pour appliquer un fichier LUT à une image ou à un lot d’images sélectionnées :

Si, pour une raison quelconque, vous passez en mode N&B puis revenez en mode Couleur, les menus déroulants Type et Rendu sont réinitialisés à Rendu générique et à Couleur neutre. Vous devrez donc resélectionner votre profil calibré.

Importation et application d’un profil couleur calibré

Pour importer et appliquer un profil d’entrée DCP dans DxO PhotoLab :

À quel moment faut-il appliquer le profil DCP ? L’idéal est de le faire en amont du flux de travail, avant d’effectuer la moindre correction d’image :

Étalonnage LUT (édition ELITE)

Présentation

Les fichiers LUT (Look-Up Table) sont des tables qui convertissent les valeurs d’entrée en d’autres valeurs de sortie, et notamment les couleurs et leurs valeurs RVB respectives. Dans DxO PhotoLab, pour simplifier, ces tables sont appelées « fichiers LUT ».

Dans le cas d’une image numérique, les fichiers LUT vous permettent d’effectuer du color grading (correction de couleurs) et de donner un rendu créatif à vos images, sans modifier les réglages par défaut des outils de l’onglet Personnaliser (contrairement aux préréglages de DxO PhotoLab et DxO FilmPack).

Le but, ici, en reproduisant une palette de couleurs, est de donner un aspect particulier à votre image, souvent inspiré par des films ou des séries télévisées, mais aussi par des magazines, des paysages, des saisons, etc.

Enfin, contrairement aux profils DCP calibrés, vous pouvez appliquer un fichier LUT aussi bien aux fichiers RAW qu’aux fichiers RVB (JPEG, TIFF).

DxO PhotoLab est livré avec 3 jeux de fichiers LUT :

Appliquer un fichier LUT

L’application d’un fichier LUT doit être effectuée en amont du flux de travail dans l’onglet Personnaliser.

Pour appliquer un fichier LUT à une image ou à un lot d’images sélectionnées :

  1. Allez dans la palette Couleur, sous-palette Étalonnage LUT.
  2. Sélectionnez le rendu souhaité dans l’une des listes de fichiers LUT.
  3. Si vous utilisez un fichier LUT importé, et donc pas l’un des fichiers LUT de DxO PhotoLab, le menu Espace vous permet d’assigner un espace colorimétrique de travail.
  4. Le curseur Intensité, réglé à 100 par défaut, vous permet d’atténuer le rendu obtenu avec le fichier LUT sélectionné.

Importer un fichier LUT

Vous pouvez facilement ajouter des fichiers LUT, après les avoir téléchargés sur Internet et les avoir décompressés :

  1. Dans la palette Couleurs, sous-palette Étalonnage LUT, ouvrez la liste Fichier LUT, puis sélectionnez Import (.cube)…
  2. Une boîte de dialogue du système vous permet de localiser et de sélectionner un fichier LUT (sur PC, vous pouvez sélectionner plusieurs fichiers).
  3. Cliquez sur OK, le fichier LUT apparaît dans la liste et est appliqué immédiatement.

DxO PhotoLab ne déplace pas les fichiers LUT lors de l’importation. Utilisez un dossier de stockage dédié, tel que le dossier Images de votre système.

Supprimer un fichier LUT

Allez dans la liste Fichier LUT, puis sélectionnez Effacer. Tous les fichiers LUT, sauf ceux de DxO PhotoLab, sont supprimés.

Style-Virage (DxO FilmPack non activé)

La palette Style – Virage propose, par défaut, un préréglage sépia.

Les effets peuvent être modulés à l’aide du curseur Intensité. La valeur par défaut est 100, et 0 correspond à l’aspect de l’image originale.

Le contenu de la sous-palette Style – Virage dépend de l’activation ou non de DxO FilmPack. Vous trouverez plus d’informations à ce propos dans la section consacrée à la palette DxO FilmPack.

TSL

La palette Teinte/Saturation/Luminance (TSL) permet de corriger les couleurs de façon sélective et de manière très précise, grâce à une roue des teintes, à 8 canaux de couleurs et un canal global, ainsi qu’à 3 curseurs agissant sur la saturation, la luminance et l’uniformité. Cet outil va vous permettre :

La sous-palette Teinte/Saturation/Luminance est située dans la palette Couleur.

Canaux de couleur

Dans le haut de la sous-palette, les pastilles colorées indiquent les canaux de couleur sélectionnables en cliquant dessus (de gauche à droite) :

Les pastilles représentant le canal global (pastille blanche) et les canaux de couleur. À droite, la flèche de réinitialisation.

Un canal sélectionné s’identifie au cercle blanc autour de la pastille concernée. Dès qu’un réglage de teinte, de saturation, de luminance et/ou d’uniformité est effectué, un point blanc apparaît sous la pastille du canal ou des canaux qui ont été modifiés.

Le cercle blanc indique que le canal orange est actif, et le point blanc indique que la teinte correspondante a été modifiée.

Après avoir appliqué une correction à un canal, vous pouvez la désactiver temporairement en maintenant le clic de souris dans la pastille du canal actif. Cela vous permet de comparer rapidement l’image avant et après la correction.

À la droite des canaux, la flèche courbe réinitialise tous les ajustements effectués dans la palette, aussi bien les réglages de la roue des teintes que ceux des curseurs. En revanche, le canal précédemment sélectionné, indiqué par le cercle blanc, le reste.

DxO ColorWheel

La DxO ColorWheel remplace le curseur teinte de l’outil TSL, dans les versions antérieures à DxO PhotoLab 3, avec des possibilités de réglage à la fois plus étendues et plus fines, est constituée des éléments suivants :

La roue intérieure représentant la couleur source (celle que l’on souhaite modifier) et la roue extérieure représentant la couleur cible, la lecture et l’interprétation de la roue DxO ColorWheel se font donc de l’intérieur vers l’extérieur.

Le comportement de la roue DxO ColorWheel va donc dépendre de la sélection du canal global ou de l’un des canaux de couleur.

La roue des couleurs DxO ColorWheel (à gauche : canal global actif, à droite : canal bleu actif).

Lorsque le canal global (pastille blanche) est sélectionné, seuls les curseurs Saturation et Vibrance sont actifs.

Cas du canal global sélectionné

Avec la poignée, vous pouvez faire tourner la roue extérieure de la DxO ColorWheel sur 360°, et, dans ce cas, chaque plage de couleur intérieure (couleur source) va prendre la teinte sur laquelle elle est alignée dans la roue extérieure (couleur cible).

Ici, avec le canal global actif (pastille blanche), la poignée a pivoté la roue extérieure (teinte cible) de 180° autour de la roue intérieure (teinte source).

Prenons l’exemple d’une photo avec un ciel bleu et de l’herbe essentiellement jaune :

Si c’est le canal global qui est actif (pastille blanche), et qu’aucun réglage n’a été fait, les deux roues sont alignées (curseur à droite) : les bleus sont face aux bleus, les rouges face aux rouges, les verts face aux verts, ainsi que les couleurs complémentaires (jaune, cyan, magenta). Le ciel et l’herbe ont encore leur couleur d’origine.

Canal global actif, roues alignées.

Saisissez la poignée puis pivotez la roue extérieure de sorte que le curseur soit en bas : la plage bleue de la roue intérieur (couleur source) se trouve donc aligne avec la plage rouge/magenta de la roue extérieure (couleur cible) et, donc, le ciel prend une teinte rouge/magenta. La plage jaune/orange de la roue intérieure (couleur source) est alignée sur la plage verte de la roue extérieure (couleur cible) et, donc, l’herbe jaune prend une teinte verte.

Poignée de roue extérieure déplacé d’un quart de tour : les bleus deviennent magenta, les jaunes deviennent verts.

Continuez jusqu’à positionner la poignée à gauche de la roue : la zone bleue intérieure (couleur source) est face à la zone orange (couleur cible), le ciel prend donc une teinte orange, la zone jaune de la roue intérieure est alignée sur la zone bleue de la roue extérieure, l’herbe devient bleue, et ainsi de suite jusqu’à revenir à la position par défaut (curseur à droite, aligné sur le repère interne, et roues alignées).

Poignée positionnée à gauche, le bleu du ciel devient orangé, et l’herbe jaune devient bleue.

Cas d’un canal de couleur sélectionné

Nous prenons également le cas d’une photo avec du ciel bleu.

Cliquez sur la pastille bleue pour activer le canal bleu :

Notez également les comportements suivants :

Les curseurs

Les curseurs Saturation, Luminance et Uniformité, situés sous la roue DxO ColorWheel, permettent d’affiner les corrections de couleur effectuées avec la roue des teintes. Tous les curseurs sont réglés à 0 par défaut, quels que soient les réglages de la roue des teintes.

Enfin, les barres des curseurs Saturation et Luminance présentent la teinte cible. Par exemple, si vous cliquez sur le canal bleu, ou que le curseur de la roue extérieure est positionné sur le bleu (à 90°), les curseurs Saturation et Luminance deviennent également bleus. Si vous modifiez la teinte cible, la couleur des curseurs changera de la même façon.

Saturation

Le curseur Saturation atténue ou renforce subtilement toutes les couleurs de l’image si le canal Global est sélectionné, ou le canal de teinte actif.

vers la gauche, la teinte glisse progressivement vers le gris, vers la droite, la teinte devient de plus en plus vive, mais sans risque d’écrêtage ou de sursaturation de la couleur. Le réglage par défaut est 0.

Vibrance

Comparé au curseur Saturation, qui renforce l’ensemble des couleurs, le curseur Vibrance fonctionne de manière beaucoup plus subtile, en tenant compte des différentes couleurs présentes dans l’image. On pourrait le définir comme une commande de saturation « intelligente ». La plage du curseur va de -100 à 100, et la valeur par défaut est 0. Lorsque la valeur est positive, la vibrance améliore la saturation, mais de manière très particulière :

Lorsque le curseur a un réglage négatif, la saturation globale est diminuée, avec les restrictions suivantes :

Luminance

Le curseur Luminance agit sur la luminosité de la teinte sélectionnée ou active. En le déplaçant vers la gauche (extrémité sombre), vous assombrissez la teinte et, vers la droite (extrémité claire), vous la rendez plus lumineuse, tout en préservant au maximum la saturation.

Uniformité

Après avoir ajusté les tons de la peau avec le DxO ColorWheel, affinez les résultats avec le curseur Uniformité. Après avoir ajusté les teintes de la peau avec la roue DxO ColorWheel, réglage du curseur Uniformité, de gauche à droite : réglage à gauche (moins d’uniformité), image de départ (curseur à 0), réglage à droite (plus d’uniformité).

Le curseur Uniformité permet d’agir sur l’homogénéité des teintes d’une plage définie et active. En augmentant sa valeur (vers la droite), les variations de teinte vont diminuer pour tendre vers la teinte cible. En réduisant sa valeur (vers la gauche), on accentue les variations de teintes au sein de la plage active.

Les algorithmes utilisés par l’outil TSL ne sont pas mis en œuvre par les curseurs Saturation, Vibrance (réglages globaux et locaux) et par le curseur Teinte (réglages locaux).

Pipette de teinte

Vous pouvez également sélectionner une teinte avec encore plus de précision grâce à la Pipette de teinte, placée au centre de la DxO ColorWheel. Elle fonctionne avec chacun des canaux de couleur, à l’exception du canal Global (pastille blanche). Pour utiliser la Pipette de teinte :

  1. Dans la palette TSL, sélectionnez le canal désiré.
  2. Au centre de la DxO ColorWheel, cliquez sur la pipette pour l’activer.
  3. Cliquez sur la teinte souhaitée dans l’image.
  4. La plage de teintes correspondante est automatiquement activée dans la DxO ColorWheel.
  5. Effectuez vos ajustements de teinte et de couleur à l’aide de la DxO ColorWheel et des curseurs associés.

Lorsque vous activez la Pipette de teinte, une barre d’outils s’affiche sous l’image (Mac) ou au-dessus (PC).

  1. Nom ou icône de l’outil actif (Pipette de teinte).
  2. Indication du canal sélectionné puis de la teinte après modification (Mac).
  3. Rayon : permet d’ajuster le diamètre de prélèvement de la pipette, de 1 à 50 pixels (la zone de prélèvement est indiquée par un cercle à la pointe de la pipette).
  4. Réinitialiser (Mac) ou bouton de réinitialisation (PC) : remet à zéro le prélèvement, l’indicateur [2] revient à la couleur de base du canal sélectionné.
  5. Fermer (Mac) : désactive la pipette (mais pas les corrections).
Mac
PC

Masque d’affichage de la plage de couleurs sélectionnée

Après avoir sélectionné un canal de couleurs, en cliquant sur l’une des pastilles et, éventuellement, en affinant la sélection avec la pipette, vous pouvez afficher que les couleurs concernées en cliquant dans la plage de la DxO ColorWheel, tout en maintenant la touche Ctrl (PC) ou Cmd (Mac) enfoncée. Le reste de l’image et les couleurs hors de cette plage seront représentées en niveaux de gris.

Cette méthode va vous permettre de sélectionner les couleurs à traiter de façon encore plus précise, puisque leur affichage va varier selon les réglages que vous ferez dans la DxO ColorWheel, qu’il s’agisse de l’étendue de la plage ou des transitions de teintes.

Affichage normal
Afficher avec la touche Cmd (Mac) ou Ctrl (PC)

Mélangeur de canaux

Le Mélangeur de canaux vous permet d’ajuster et de régler avec précision les images en couleur ou en noir et blanc selon votre goût, en agissant sur les couleurs additives (rouge, vert, et bleu) ainsi que sur les couleurs soustractives (cyan, magenta et jaune).

On peut considérer le Mélangeur de canaux comme un jeu de filtres entièrement paramétrable. Alors que les filtres de la palette Filtre sont limités, aussi bien en teinte qu’en intensité, le Mélangeur de canaux permet de bâtir n’importe quelle combinaison de couleurs avec n’importe quelle intensité.

Pour l’utiliser, vous évaluerez quels canaux sont en excès ou en défaut, puis vous réglerez les curseurs dans la direction voulue. Par exemple, si votre image contient des éléments jaunes, déplacer le curseur Jaune vers la gauche les assombrira et, vers la droite, les éclaircira.

Épreuvage écran (édition ELITE)

Épreuvage écran activé avec image sur fond blanc et indication de couleurs hors gamut selon le profil sélectionné.

À propos de l’épreuvage écran et recommandations

L’épreuvage écran, ou softproofing, consiste à simuler le rendu d’un tirage papier sur votre écran, en tenant compte des caractéristiques du papier, de la teinte de son blanc, qui peut être plus chaud ou plus froid, ainsi que des encres utilisées par l’imprimante ou les tireuses de labo. Cette simulation, qui repose sur des profils colorimétriques ICC, vous permet également de déterminer d’éventuelles couleurs hors gamme (non-imprimables) et de déterminer les corrections à faire avant de lancer l’impression.

L’épreuvage écran ne se cantonne pas qu’à l’impression, il permet également de simuler des rendus d’affichage écran spécifiques, sur lesquels vous envisagez de présenter vos images (TV, tablettes, etc.).

DxO PhotoLab vous permet l’épreuvage écran, à partir de profils ICC et CMJN installés dans votre système, après les avoirs obtenus aux sources suivantes :

Tous les sites proposant de télécharger leurs profils proposent des instructions détaillées d’installation. Celle-ci se fait au niveau du système d’exploitation, et DxO PhotoLab sera en mesure de vous les proposer et de les afficher sans que vous n’ayez rien de particulier à faire au niveau du programme lui-même, il suffit de les atteindre par l’intermédiaire du menu Profil, dans la sous-palette Épreuvage écran.

IMPORTANT : Pour que l’épreuvage écran soit fiable et efficace, il va de soi que votre chaîne graphique – de l’écran à l’imprimante – doit être étalonnée et calibrée à l’aide des outils adéquats (colorimètres et logiciels associés), et avec des réglages écran (luminosité, contraste, température de couleur) destinés à l’impression. Notez également que les calibrages doivent être renouvelés régulièrement et, pour un résultat optimal, doivent tenir compte de la luminosité et de la neutralité de votre environnement de travail. N’hésitez pas à consulter les sites et les ouvrages spécialisés, ainsi que la documentation des fabricants de ce type de matériel.

Les outils d’épreuvage écran

L’épreuvage écran s’effectue dans l’onglet Personnaliser, et les outils associés sont répartis de la manière suivante :

La sous-palette Épreuvage écran et le fond blanc

La sous-palette Épreuvage écran, dans la palette Couleur

La sous-palette Épreuvage écran comporte les éléments suivants :

Les avertissements hors-gamut de l’histogramme

L’histogramme en mode épreuvage écran, avec les indications hors gamut pour l’écran et pour le support de destination activés.
Indication hors gamut

L’histogramme peut non seulement afficher les canaux RVB ou CMJN, selon le profil sélectionné dans la sous-palette Épreuvage écran, mais, également les avertissements hors-gamut (hors gamme de couleurs) sous la forme de masques colorés incrustés dans l’image.

Pour cela, vous disposez des deux boutons suivants, que vous pouvez également combiner :

Selon le mode choisi, RVB ou CMJN, vous pouvez afficher séparément les canaux de l’histogramme en cliquant sur les boutons correspondants. Cela vous permettra de déterminer quel canal est affecté par un problème d’écrêtage ou de dépassement de gamut, selon le type de profil :

Indication de vignettes

Icône d’épreuvage écran.

Lorsque vous faites un épreuvage écran et que vous appliquez un profil ICC à une image, une icône spécifique sera affichée dans le coin inférieur gauche de l’image de vignette. En passant la souris sur cette icône, une info-bulle vous indique le profil attribué.

L’icône n’est visible que si l’outil Épreuvage écran est activé, et fonctionne également sur les copies virtuelles.

Filtrage et affichage des épreuves écran

Filtrage des images avec ou sans épreuvage écran

L’Explorateur d’images vous permet de filtrer les images présentant un épreuvage écran ou pas. Cliquez sur Filtrage des images puis, dans la liste, sélectionnez l’un des critères suivants :

Ainsi, vous pourrez retrouver aisément les images avec épreuvage écran et, éventuellement, les regrouper dans un projet.

Utiliser l’épreuvage écran

Nous vous conseillons d’utiliser des copies virtuelles pour tous vos travaux de simulation et d’épreuvage écran. Cela vous permettra de préserver l’image master, tout en créant plusieurs copies d’épreuvage avec des profils et/ou des rendus différents.

Pour effectuer un épreuvage écran :

  1. Allez dans l’onglet Photothèque, puis sélectionnez votre image master.
  2. Une boîte de dialogue vous confirme que vous êtes en mode Épreuvage écran et vous invite à créer une copie virtuelle, au lieu d’utiliser l’image master (flux de travail recommandé).
  3. Dans la palette Couleur, activez la sous-palette Épreuvage écran.
  4. Dans le menu Profil, sélectionnez le profil souhaité.
  5. Si l’épreuvage a pour but l’impression, cochez Simuler le papier et l’encre.
  6. Dans la palette Histogramme, activez l’avertissement hors gamme selon la destination de l’image : écran pour un (affichage web ou sur un appareil particulier, tablette, mobile, etc.) ou destination (tirage papier, impression).
  7. Si l’image présente des indications hors gamut (bleu pour écran, rouge pour papier), effectuez les corrections nécessaires avec les outils de l’onglet Personnaliser (Saturation, Vibrance, TSL, etc.) pour réduire les couleurs non-imprimables. Vous pouvez également en profiter pour faire toutes les corrections qui agissent sur le rendu de l’image.
  8. Vous pouvez également agir sur la vivacité des couleurs et la présence de détails dans les zones très saturées avec le curseur Protection des couleurs saturées de la sous-palette Épreuvage écran.
  9. Une fois les corrections effectuées et vérifiées, vous pouvez laisser l’épreuvage écran actif, d’autant plus si vous utilisez des copies virtuelles. Ainsi, vous verrez en permanence, dans votre Explorateur d’images, les vignettes avec l’icône d’épreuvage.

Si vous imprimez vous même, que vous désactiviez ou pas l’épreuvage écran, ce sera à vous de sélectionner le bon profil dans le pilote d’imprimante (l’épreuvage écran ne convertit pas votre image).

Lors de l’exportation des images destinées à votre imprimeur, conformez-vous aux instructions de ce dernier quant à savoir si vous devez attacher le profil ICC ou pas (en général, les labos et les imprimeurs se chargent eux-mêmes de la conversion).

Si le profil utilisé lors de l’épreuvage n’est plus disponible au moment de l’exportation, DxO PhotoLab revient automatiquement au profil sRVB par défaut, et un message d’erreur sera affiché.

Si vous exportez des images avec un profil CMJN, elles seront converties en CMJN. Si l’exportation a lieu dans le dossier d’origine ou tout dossier géré par DxO PhotoLab, ce dernier ne pourra pas les afficher et vous ne pourrez pas les corriger. Un avertissement sera affiché en lieu et place de l’image.

La palette Détail

DxO Denoising Technologies

La sous-palette DxO Denoising Technologies contient les boutons d’accès aux différents modes de traitement de bruit et aux outils associés. Dans l’outil Loupe, le débruitage peut être prévisualisé à deux niveaux d’agrandissement.

La sous-palette DxO Denoising Technologies en mode Haute Qualité, curseurs masqués

Sélection des modes de réduction du bruit

Les boutons de sélection de mode sont gris quand ils sont inactifs, et bleu lorsque le mode correspondant a été sélectionné :

Curseurs et réglages de réduction du bruit

Curseurs de la sous-palette DxO Denoising Technologies (à gauche : Haute Qualité et PRIME ; à droite : DeepPRIME et modes DeepPRIME XD/XD2s).

Le curseur Luminance est accessible en permanence, et vous devrez cliquer sur le bouton + (Mac) ou sur Réglages avancés (PC) pour afficher les autres curseurs. Certains curseurs ne sont pas disponibles pour les fichiers RVB :

En mode DeepPRIME et DeepPRIME XD/XD2s, les curseurs Chrominance, Basse fréq. et Labyrinthe ne sont pas disponibles.

Chaque curseur dispose de son propre champ d’affichage et de saisie, et la baguette magique, à droite de chacun d’entre eux, permet de revenir à tout moment aux réglages automatiques par défaut.

Icônes de vignettes

Icônes de réduction de bruit, de gauche à droite : Haute Qualité (pas d’icône), PRIME, DeepPRIME et DeepPRIME XD/XD2s.

Lorsque vous traitez les images avec l’un des modes de réduction de bruit, une icône s’affiche en haut à gauche de la vignette. Tous les modes, sauf Haute Qualité, ont une icône qui lui est propre (voir l’illustration ci-dessus). L’icône s’affiche dès que vous sélectionnez l’un des modes, y compris avant exportation pour les modes PRIME, DeepPRIME et DeepPRIME XD/XD2s.

Loupe

Aperçu de la réduction du bruit avec l’outil Loupe

L’effet de la réduction du bruit et des outils associés n’est visible que dans l’outil Loupe, hormis le mode Haute Qualité, affiché en temps réel dans la visionneuse. Pour vérifier la réduction du bruit :

  1. Dans la barre d’outils supérieure, cliquez sur le bouton Loupe pour activer cette dernière.
  2. Déplacez le pointeur dans la souris où vous le souhaitez dans la visionneuse, le contenu de la loupe sera rafraîchi à la volée.
  3. Vous pouvez définir le niveau de zoom, entre 100 % et 1 600 %. Toutefois, le meilleur réglage pour vérifier le débruitage est de 100 % ou 200 %.
  4. Vous pouvez changer la taille de la loupe en cliquant sur le bouton, dans le coin inférieur gauche.

Réduction du bruit HQ

Image à ISO 7 200 : original (en haut), Haute Qualité (en bas).
Le mode Haute Qualité est appliqué par défaut avec le préréglage DxO Standard.

Fonctionnement de la réduction de bruit HQ

Le mode de réduction de bruit Haute Qualité peut s’appliquer à tous les fichiers pris en charge par DxO PhotoLab (JPEG, TIFF, RAW et DNG). Il présente le meilleur compromis entre qualité et rapidité, et est appliqué automatiquement à l’ouverture de l’image dans le programme (autoréglage DxO Style – Naturel).

L’application et l’affichage de la réduction de bruit se font en temps réel dans la Visionneuse, y compris lorsque vous zoomez et que vous utilisez les outils de comparaison. Pour juger du résultat, il est conseillé de zoomer à 100 %.

Tous les curseurs sont mis en œuvre, et DxO PhotoLab tient compte des caractéristiques de l’appareil photo, dont le bruit a été mesuré et caractérisé par DxO Labs et, bien sûr, en fonction de la sensibilité ISO employée. Même si, par défaut, les curseurs affichent les mêmes valeurs, la réduction du bruit HQ n’est donc pas générique.

Si vous souhaitez reprendre les corrections à la main, vous vous servirez essentiellement des curseurs Luminance et Chrominance pour respectivement ajuster le rapport entre granulation et détails, ainsi que la présence des pixels colorés, notamment dans les parties sombres de l’image.

Réduction du bruit DxO PRIME (édition ELITE, fichiers RAW)

Image à ISO 7200 ISO : PRIME

PRIME ou DeepPRIME ?

Si DeepPRIME représente une grande avancée en termes de technologies de réduction de bruit et de qualité des résultats obtenus, PRIME reste disponible dans DxO PhotoLab, à l’attention des utilisateurs d’ordinateurs plus anciens qui ne répondent pas aux exigences des outils actuels, notamment pour la capacité de traitement et de calcul.

Fonctionnement de PRIME

Le mode de réduction de bruit DxO PRIME (Probabilistic Raw IMage Enhancement) s’applique uniquement aux fichiers RAW. Son fonctionnement repose sur les principes suivants :

Avantages de PRIME

DxO PRIME permet d’aller encore plus loin dans la réduction du bruit avec, pour objectif, de préserver au maximum les détails et les couleurs dans l’image. Les avantages sont :

Les images prises avec des appareils plus anciens, plus sujets au bruit que les modèles les plus récents, bénéficient également de cette technologie. Enfin, plus la sensibilité ISO est élevée, et plus la différence de qualité de traitement, par rapport au mode HQ sera perceptible. En règle générale, la différence commence à être marquée dès 1600 ISO, cette valeur pouvant varier en fonction du boîtier utilisé et de l’image.

Inconvénients de PRIME

En revanche, DxO PRIME met en œuvre des algorithmes complexes exigeants en puissance de calcul, ce qui peut entraîner quelques contraintes :

Le temps de traitement varie en fonction de la puissance de l’ordinateur et de la taille du fichier, qui peut prendre de quelques dizaines de secondes à plusieurs minutes, voire plusieurs dizaines de minutes pour un ordinateur ancien ou peu puissant.

Utiliser PRIME

Avec PRIME, seuls les fichiers RAW sont pris en compte :

Si vous souhaitez comparer l’image originale et l’image traitée, vous pouvez vous servir du mode Image de référence pour les disposer côte à côte. Pour plus d’informations concernant les modes Comparer et Image de référence, consultez le chapitre Interface.

Réduction du bruit DxO DeepPRIME et DxO DeepPRIME XD/XD2s (édition ELITE, fichiers RAW)

Image à ISO 7 200 : DeepPRIME XD

Image à ISO  7 200 : DeepPRIME XD2s

La réduction du bruit DxO DeepPRIME et DeepPRIME XD/XD2s (Deep, pour deep learning, apprentissage profond, associé à Probabilistic Raw IMage Enhancement) va encore plus loin dans le traitement du bruit, Basé sur l’intelligence artificielle et la technologie des réseaux de neurones, ses algorithmes ont été instruits à l’aide des millions d’images produites par DxO pendant de nombreuses années, pour l’analyse en laboratoire. DeepPRIME XD et XD2s ont été développés en continu pour vous permettre d’extraire encore plus de détails (XD : eXtra Details).

DeepPRIME et DeepPRIME XD/XD2s interviennent aussi bien lors du débruitage que du dématriçage, avec une approche dite holistique, qui consiste à considérer les problèmes d’une image dans leur globalité, plutôt que se concentrer uniquement sur le problème du bruit numérique.

Avantages de DeepPRIME/DeepPRIME XD/XD2s

Si les contraintes sont similaires en termes de ressources machine et de flux de travail que DxO PRIME, les avantages de DeepPRIME et DeepPRIME XD/XD2s sont :

Inconvénients de DeepPRIME / DeepPRIME XD/XD2s

DeepPRIME et DeepPRIME XD exploitent pleinement la puissance de calcul des cartes graphiques, et avoir un ordinateur récent est donc un avantage indéniable. Cependant, dans les préférences, vous pouvez forcer DeepPRIME et DeepPRIME XD/XD2s à utiliser le CPU (processeur principal), ce qui augmentera le temps de traitement et d’exportation, tout en assurant la même qualité d’image.

Les exigences en puissance de calcul font que vous réserverez l’usage de DeepPRIME et DeepPRIME XD/XD2s à vos meilleures images, après un tri, et non pas à l’ensemble des images d’un reportage ou d’une session de prise de vue.

Utiliser DeepPRIME / DeepPRIME XD/XD2s

Qu’il s’agisse DeepPRIME ou DeepPRIME XD/XD2s, seuls les fichiers RAW sont pris en compte :

Si vous souhaitez comparer l’image originale et l’image traitée, vous pouvez vous servir du mode Image de référence pour les disposer côte à côte. Pour plus d’informations concernant les modes Comparer et Image de référence, consultez le chapitre Interface.

Optimiser les performances de DeepPRIME / DeepPRIME XD/XD2s

DxO DeepPRIME et DeepPRIME XD/XD2s tirent parti de la puissance de la carte graphique (GPU) pour effectuer leurs calculs et soulager le processeur (CPU). Si votre ordinateur et sa carte graphique sont compatibles, la prise en compte est automatique. Toutefois, dans les Préférences, vous disposez d’un certain nombre d’options :

  • Tout changement dans les préférences d’accélération DeepPRIME exige de redémarrer DxO PhotoLab.
  • En cas d’incompatibilité, les choix sont désactivés.
Les options d’accélération DeepPRIME/DeepPRIME XD (en haut : Mac Intel, au milieu : Mac Silicon, en bas : PC).

Compensation de flou optique

À propos de la Netteté de l’optique

La fonction Compensation du flou optique est l’une des grandes forces de DxO PhotoLab. Le défaut de piqué est une aberration optique dont l’effet est de transformer un point de l’image en petit cercle flou. Il ne doit pas être confondu avec une erreur de mise au point ou le flou de bougé, contre lesquels DxO PhotoLab ne peut agir. Les modules optiques DxO intègrent les mesures, pour chaque combinaison boîtier/objectif, du niveau de flou pour chaque point de l’image. En combinant les paramètres de prise de vue enregistrés dans les métadonnées EXIF (ouverture, focale, etc.) et la carte fournie par le module optique, DxO PhotoLab pourra appliquer des corrections sur-mesure à chaque pixel de l’image. Ces corrections ne sont pas homogènes, puisque les objectifs sont davantage piqués au centre, ce qui signifie que les pixels situés en bord d’image subiront une correction plus importante que ceux situés au centre.

La sous-palette Compensation du flou optique n’est disponible que pour les images dont le matériel de prise de vue est pris en charge par un Module Optique DxO. Dans le cas contraire, vous pouvez utiliser la palette Masque de netteté et, plus précisément, le curseur Bords pour homogénéiser, à la main, le piqué entre le centre et le bord de l’image.

Dans les cas des images JPEG, il est important de ne pas renforcer la netteté qui aura déjà été établie par l’appareil photo. Si vous voulez traiter vos JPEG dans le programme, désactivez l’accentuation dans les menus de votre boîtier.

Contrairement au Masque de netteté, les outils Compensation du flou optique ne génèrent pas de halos blancs sur les contours.

Netteté de l’optique et Masque de netteté

Nous vous conseillons d’accentuer la netteté en priorité avec l’outil Compensation du flou optique, avant même d’utiliser le Masque de netteté. Bien entendu, dans le cas des images qui ne sont pas prises en charge par les modules optiques DxO, le travail sur la netteté devra être effectué avec la palette Masque de netteté.

Aberrations chromatiques

À propos d’aberrations chromatiques

L’aberration chromatique résulte de différentes couleurs qui se focalisent sur des plans légèrement décalés. Il s’agit d’un problème très visible, en particulier le long des objets et des éléments dans une image à contraste élevé

: franges vertes et rouges (aberrations latérales), franges uniquement vertes ou pourpres (aberrations longitudinales). Les franges violettes, quant à elles, constituent un phénomène dont l’aspect s’apparente à des images-fantôme, également le long de contours très contrastés.

La correction des aberrations chromatiques et des franges violettes est inévitable pour la plupart des images.

Corriger les aberrations chromatiques

Les aberrations latérales (rouges et vertes) sont automatiquement corrigées par les modules optiques DxO appropriés. Dans ce cas, aucune retouche ne sera nécessaire.

La sous-palette Aberration chromatique

Les autres types d’aberrations (longitudinales et autres) seront corrigés à l’aide de deux curseurs dans la deuxième section de la palette :

Cochez le bouton Correction des franges violettes pour les images à contre-jour, ou si vous utilisez un objectif sensible à ce phénomène.

L’outil ReTouch

L’outil ReTouch permet de nettoyer les images des poussières et de retirer des éléments.

Présentation

L’outil ReTouch (anciennement outil Réparation) vous permet non seulement de nettoyer les taches et les poussières du capteur de l’appareil photo, mais également de supprimer des éléments indésirables dans l’image, avec un niveau de contrôle qui vous évite de passer par un logiciel de retouche. L’outil ReTouch est composé des outils suivants :

Interface

L’outil ReTouch dans la barre d’outils supérieure de l’onglet Personnaliser.
L’outil ReTouch dans la palette Détail.

L’outil ReTouch est situé dans l’onglet Personnaliser et peut être activé de deux manières :

Les outils sont situés dans une palette de paramètres, en bas à gauche de l’image. Une palette de raccourcis clavier peut également être affichée en bas à droite en cliquant sur le bouton « ? ».

Version Mac

Les outils sont répartis dans la barre d’outils inférieure, sous l’image, dans une palette de paramètres incrustée en bas à gauche de l’image et dans une palette de raccourcis clavier pouvant être affichée en bas à droite.

À gauche : palette de paramètres avec le pinceau actif. À droite : avec l’outil Transformation actif (Mac).
À gauche : palette de paramètres avec le pinceau actif. À droite : avec l’outil Transformation actif (PC).

Les outils sont placés dans une palette de paramètres incrustée, en bas à gauche de l’image, et dans une palette de raccourcis clavier pouvant être affichée en bas à droite.

La palette des paramètres contient tous les outils, ainsi que les réglages et les options associés (de haut en bas et de gauche à droite) :

La barre d’outils inférieure de l’outil ReTouch (Mac).

La barre d’outils inférieure comprend les options suivantes (de gauche à droite) :

La palette des raccourcis clavier (en haut : Mac, en bas : PC).

La palette des raccourcis clavier peut être ouverte ou fermée en cliquant sur le point d’interrogation, en bas à droite de l’image.

Le pinceau

Le pinceau version Mac (à gauche) et version PC (à droite).

Le pinceau, de forme circulaire, s’active en cliquant sur le bouton Nouveau masque, dans la palette flottante, en bas à gauche. Vous pouvez ajuster ses caractéristiques avec les curseurs Taille (diamètre), Contour progressif (dureté des bords) et Opacité (transparence de la réparation).

À gauche : taille 200 px, contour progressif 100 %, opacité 100 %.
Au centre : taille 100 px, contour progressif 50 %, opacité 100 %.
À droite : taille 100 px, contour progressif 0 %, opacité 100 %.

En mode Ajouter un masque (1er bouton), il est constitué des éléments suivants (du centre vers l’extérieur) :

Masque généré par un coup de pinceau.

En mode Ajouter un tracé (2e bouton), il permet d’étendre un masque actif. Il a le même aspect que le pinceau en mode Ajouter un masque, et se distingue par l’élément suivant :

Mode Ajouter un tracé.

En mode Effacer un tracé (3e bouton), il permet de gommer tout ou partie du masque actif, et présente les éléments suivants :


Mode Effacer un tracé.

Les masques

Déplacement d’un masque à la main.

Lorsque vous effectuez une réparation, et à condition d’avoir activé leur affichage, les masques de réparation sont représentés sous forme de contours blancs (circulaires en cas de simple clic avec le pinceau ou selon le tracé) avec, au centre, une pastille dont l’aspect dépend des situations suivantes :

Le contour du masque est invisible lorsqu’il est inactif (pastille translucide). Pour le voir, passez la souris sur la pastille. Cela évite d’encombrer inutilement l’image si vous avez appliqué beaucoup de masques de réparation.

Pour peaufiner ou reprendre une réparation, vous pouvez déplacer le masque de réparation, ou celui de la source prélevée, ou les deux, en cliquant sur leurs pastilles respectives pour les activer. Le pointeur de la souris se transforme en outil Main dès que vous le placez sur l’une des pastilles.

Vous pouvez également modifier après coup les réglages des curseurs Contour progressif et Opacité. Dans ce cas, le masque de la zone à réparer va afficher en temps réel toute modification de ces réglages.

Pour plus de clarté et de visibilité, les contours des masques inactifs ne sont pas affichés. Seules les pastilles sont visibles, ainsi que les contours du masque actif.

Pour déplacer les pastilles d’indication associées au masque de réparation et/ou au masque d’échantillonnage comme vous le souhaitez en activant le masque de réparation, placez le pointeur de la souris (qui devient temporairement l’outil Main) sur l’indicateur approprié, puis repositionnez-le comme vous le souhaitez. Cette possibilité de déplacer les masques vous permet d’affiner ou de recommencer une réparation.

Pour supprimer un masque de réparation :

Pour supprimer tous les masques d’un coup :

L’outil Transformer la source

Affinage d’une réparation avec l’outil Transformer.

Avec l’outil Transformer la source, vous pourrez aller encore plus loin dans la précision et la finesse des réparations et des retouches. En effet, grâce à la boîte de transformation, vous pourrez effectuer les opérations suivantes :

La boîte de transformation, une fois activée, est matérialisée par un rectangle en pointillés qui englobe le masque de la source de prélèvement pour la réparation ou la retouche. La boîte de transformation est pourvue de 8 poignées, 4 sur chaque côté, et 1 à chaque angle. Le fonctionnement des poignées dépend également de certaines touches du clavier :

Pour inverser en miroir la boîte de transformation, cliquez sur l’un des icônes Retourner, dans la palette flottante. Pour réinitialiser, cliquez sur la flèche recourbée.

L’outil ReTouch en pratique

Nettoyer les poussières et les taches de capteur

Exemple de nettoyage de poussières (ici, une image argentique numérisée).

L’outil ReTouch est idéal pour nettoyer l’image des taches et autres poussières collées au capteur. Pour cela, il suffit de travailler de façon ordonnée :

  1. Activez l’outil ReTouch.
  2. Zoomez dans l’image à 1:1 au moins.
  3. Dans la palette Déplacer/Zoomer, placez-vous en haut à gauche de l’image.
  4. Pour un nettoyage efficace, réglez l’outil sur Réparer, Contour progressif à 100 % et Opacité à 100 %.
  5. Placez le pinceau sur une tache, puis ajustez la taille à bien englober le défaut à nettoyer.
  6. Cliquez : la tache est nettoyée, les masques actifs (source de prélèvement et zone à réparer) sont indiqués par une pastille opaque et reliés par une flèche (sens prélèvement > réparation).
  7. Passez aux taches suivantes puis reproduisez autant de fois que nécessaire les étapes 5 et 6.
  8. Lorsque la portion d’image est nettoyée, déplacez-vous vers le bas à l’aide du cadre dans la palette Déplacer/Zoomer (vous pouvez également déplacer l’image avec l’outil Main activé temporairement en pressant la barre Espace).
  9. Continuez le nettoyage, portion d’image par portion d’image puis, arrivé en bas, passez en haut à la colonne suivante et, ainsi de suite, jusqu’à finir en bas à droite de l’image.
  10. Cliquez sur Fermer pour quitter l’outil ReTouch.

Mieux visualiser les poussières et les taches

L’outil Microcontraste réglé à son maximum temporairement vous aide à mieux visualiser les taches.

Certaines poussières parfois à peine visibles à l’écran peuvent se voir dans le document de sortie, notamment à l’impression. Une astuce pour mieux repérer les taches et les poussières consiste à utiliser temporairement les outils agissant sur le contraste, comme Microcontraste ou encore DxO ClearView Plus (édition ELITE). Avec un réglage poussé, ces outils renforcent considérablement le contraste des détails et, donc, celui des défauts à retoucher. Une fois les réparations faites, remettez ces outils à leur valeur par défaut.

Retoucher la peau

Nettoyage de la peau d’un modèle et atténuation de plis.

L’outil ReTouch est également très pratique pour nettoyer la peau. Par exemple, vous pouvez supprimer ou atténuer des détails comme des boutons, des taches de peau, de l’acné, des grains de beauté, des cicatrices, des rides, les pattes d’oie, les petits problèmes de pilosité, etc.

Dans le cas d’une retouche de visage ou de peau, ne cherchez pas à supprimer des détails distinctifs de la personne photographiée, et qui font partie de sa personnalité, comme un grain de beauté ou des rides. En revanche, vous pouvez les atténuer légèrement avec le curseur Opacité.

Réparer ou dupliquer ?

Exemple d’utilisation du mode Dupliquer.

Dans la plupart des cas, vous utiliserez le mode Réparer, qui tient compte des caractéristiques – luminosité, contraste, couleur – de la portion d’image à nettoyer ou à retoucher, ce qui permet de bien fondre la réparation dans l’image.

Cependant, le mode Dupliquer, qui va cloner tel quel un élément de l’image, va vous permettre de reconstruire aisément des portions d’image contenant des structures bien définies, ou des textures. De plus, le mode Transformer, grâce à ses possibilités d’ajustement de taille, de proportion et d’inversion vous aidera à réaliser un travail de retouche encore plus précis.

Réparer et retoucher par lots

Sélection de l’outil ReTouch pour le traitement par lots.

Si une série d’images comporte un défaut, procédez comme suit :

  1. Avec l’outil ReTouch, réparez, nettoyer ou retouchez la première image.
  2. Cliquez-droit sur l’image puis, dans le menu contextuel, sélectionnez Copier les réglages de correction.
  3. Sélectionnez les images de destination.
  4. Cliquez-droit sur la sélection d’images puis, dans le menu contextuel, choisissez Coller les réglages de correction > Coller les corrections sélectionnées.
  5. Dans la boîte de dialogue, assurez-vous que Détail > Réparation soit coché (et, éventuellement, les autres corrections que vous souhaitez appliquer, sinon désélectionnez tout le reste).
  6. Cliquez sur Coller.
  7. Les réparations et les retouches s’appliquent aux images de destination.

Pour de meilleurs résultats, corrigez les défauts situés aux mêmes emplacements dans chaque image. S’il y a des différences de cadrage et d’orientation d’une image à l’autre, vous devrez changer l’échantillon de source.

Masque de netteté

Le masque de netteté a pour but d’accentuer la netteté d’une image. La méthode consiste à créer une copie floue de l’image originale, puis de soustraire la copie floue à l’original, pour ne conserver que les détails fins, qui pourront être accentués.

La sous-palette Masque de netteté

La palette Masque de netteté comprend les quatre curseurs suivants :

Bien que l’agrandissement à 75 % soit le minimum conseillé pour utiliser les outils de la palette Masque de netteté, nous vous conseillons d’opter systématiquement pour 100 %, pour travailler avec précision et efficacité.

Utilisation du masque de netteté

La palette Masque de netteté est inactive par défaut. Elle est d’ailleurs inutile dans le cas de fichiers JPEG déjà accentués par le boîtier, à la prise de vue, et dans le cas des fichiers RAW si un module optique DxO est disponible. Elle est d’ailleurs inutile dans le cas de fichiers JPEG déjà accentués par le boîtier, à la prise de vue, et dans le cas des fichiers RAW si un module optique DxO est disponible. Si vous devez l’utiliser sur des JPEG non accentués ou des fichiers RAW qui ne sont pas pris en charge par un module optique, il est conseillé, après avoir procédé aux réglages nécessaires, de créer un autoréglage d’accentuation pour un usage ultérieur.

Une bonne base de départ sera obtenue avec les réglages suivants : Intensité 100, Rayon 0,5 et Seuil 4. Pour la plupart des images, le réglage du seuil doit rester dans une plage de 4 à 10. Le rayon agit sur la finesse de l’accentuation, un réglage excessif entraînant la formation de halos sur les contours. Enfin, l’intensité peut être réglée jusqu’à 200.

Les valeurs négatives du curseur Intensité (-100 à 0) entraînent un adoucissement de l’image, au lieu d’un renforcement de netteté.

Vous pouvez traiter localement la netteté et le flou avec les Réglages locaux.

Moiré (Édition ELITE)

Le moiré se manifeste sous la forme de motifs colorés lorsque des détails fins, à haute fréquence, interfèrent avec le capteur de l’appareil photo. Ceci est particulièrement vrai pour les boîtiers pourvus de filtres passe-bas particulièrement faibles, voire inexistants. Dans ce cas, les images produites sont beaucoup plus nettes, comparé aux appareils dotés de ces filtres, mais le risque de moiré est également bien plus élevé. Le moiré est visible dans certains détails de l’image, comme les toitures des maisons, les grillages, le plumage ou certains tissus.

Le curseur Intensité permet d’affiner la correction automatique du moiré, et sa plage s’étant de 0 à 100, cette dernière valeur étant le réglage par défaut. On peut revenir à la correction par défaut en cliquant sur la baguette magique. On peut revenir à la correction par défaut en cliquant sur la baguette magique.

L’effet de cet outil n’est perceptible qu’à des valeurs de zoom d’au moins 75 %.

Yeux rouges

La correction des yeux rouges est entièrement automatique. L’outil propose également un mode manuel en cas de difficultés de détection. L’outil est utilisable aussi bien avec les fichiers RAW et DNG, que les JPEG et TIFF.

La sous-palette Yeux rouges

Pour activer la correction automatique, cliquez sur le bouton Yeux rouges, soit dans la barre de commandes supérieure , soit dans la sous-palette Yeux rouges (palette Détail). La correction est matérialisée par des ellipses de sélection sur chaque œil rouge détecté dans l’image. La sous-palette indique le nombre d’yeux rouges détectés.

Passer la souris sur les ellipses permet de les activer, notamment pour effectuer les opérations suivantes :

En cas de non-détection des yeux rouges, confirmée par le message Aucun œil rouge détecté, dans la sous-palette (mauvaise orientation ou taille trop petite), vous pouvez effectuer les corrections à la main : Dans ce cas, vous pouvez faire les corrections à la main :

La barre d’outils sous l’image permet d’activer ou désactiver l’affichage des ellipses (également appelées zones des pupilles), de réinitialiser les corrections et de fermer l’outil.

La palette Géométrie

Distance focale et distance de mise au point

La focale de l’objectif et la distance de mise au point sont enregistrées dans les métadonnées EXIF de vos images. Cependant, ces informations ne sont pas toujours correctes. Par exemple, la position aléatoire de la bague de zoom entre des focales de 17 et 18 mm peut entraîner l’enregistrement d’une valeur commune de 18 mm dans les EXIF. Ainsi, la correction de la distorsion risque de ne pas être optimale. De la même manière, une distance de mise au point imprécise ne permettra pas de correction précise. Néanmoins, dans les deux cas, il est possible d’améliorer l’efficacité des corrections optiques en saisissant vous-même les valeurs correctes, grâce aux curseurs affichés dans la palette Géométrie.

Les curseurs Distance focale et Distance de mise au point sont affichés en permanence dans la version Mac, et apparaissent automatiquement dans la version PC.

Horizon

Palette Horizon

L’outil Horizon permet de redresser une image penchée, soit en mode automatique, soit en mode manuel.

Vous pouvez également redresser l’horizon avec la grille de recadrage (outil Recadrage).

Mode automatique :

  1. À droite du curseur Horizon, cliquez sur la baguette magique.
  2. Pour annuler le redressement automatique, cliquez de nouveau sur la baguette magique.
  3. Pour affiner ou reprendre la correction, utilisez le curseur Horizon.

Mode manuel :

Cet outil permet aussi de redresser l’horizon de manière très conviviale (l’outil est également disponible dans la barre de commandes) :

  1. Cliquez sur le bouton Horizon.
  2. Dans l’image, placez la ligne de référence sur l’horizon penché, en déplaçant les points aux endroits désirés.
  3. Vous pouvez également tracer une nouvelle ligne de référence dans l’image en créant des points aux endroits désirés (Clic + Déplacement en maintenant le bouton de la souris).
  4. Si vous avez agrandi l’image en zoomant, vous pouvez y naviguer à l’aide de la palette Déplacer/Zoomer.
  5. Cliquez sur le bouton Aperçu en bas à droite, sous l’image, pour revenir à la vue par défaut.
  6. Vous pouvez annuler la correction et la reprendre après avoir cliqué sur Réinitialiser.
  7. Validez la correction en cliquant sur le bouton Appliquer.

L’outil Horizon est tout aussi pratique pour appliquer des petites rotations à votre image (inférieures à 5°). Pour ce faire, vous pouvez utiliser le curseur ou entrer une valeur.

Recadrage

Sous-palette Recadrage

Recadrage automatique

Le redressement de perspectives ou d’horizon entraîne toujours une perte d’information sur les bords de l’image. Pour cette raison, la palette Recadrage est en mode automatique, le menu Correction est réglé sur Auto, basée sur Perspectives/Horizon, et le ratio de l’image est réglé, par défaut, sur Original. Le recadrage se fera donc de manière entièrement automatique, en conservant le plus d’éléments de l’image possible.

L’affichage de la grille est activé par défaut.

Recadrage manuel

Barre d’outils inférieure

En haut : PC. En bas : Mac.

Lorsque vous activez l’outil Recadrage, en cliquant sur le bouton Recadrage, dans la barre d’outils supérieure, une barre s’affiche également juste sous l’image. Celle-ci contient les options suivantes (de gauche à droite) :

Redressement de l’horizon

Que vous soyez en recadrage automatique ou en recadrage manuel, vous avez la possibilité de redresser l’horizon directement, sans avoir à passer par l’outil Horizon :

Recadrer manuellement

Pour le recadrage manuel, cliquez d’abord sur le bouton de l’outil , sous les menus déroulants, puis cliquez dans l’image. Une boîte de recadrage, avec des lignes en pointillés, va apparaître en incrustation sur l’image. Si vous avez choisi un ratio spécifique, l’outil prendra automatiquement les mêmes proportions, et ajuster un côté, bien entendu, agira automatiquement sur l’autre. Si vous avez retenu le mode Sans contrainte, vous pourrez modifier chaque côté.

Vous pouvez également tracer vous-même le cadre de recadrage en cliquant dans l’image tout en maintenant le bouton gauche de la souris enfoncé. Pour modifier la taille, il suffit de saisir le cadre par les côtés ou les angles. Si vous saisissez un des coins et que vous réduisez la taille du cadre jusqu’un certain point, il passera d’un ratio horizontal à un ratio vertical.

Placer le pointeur de la souris dans le cadre permet de déplacer ce dernier dans l’image (une flèche quadruple se substitue au pointeur de la souris).

Pour reprendre complètement le tracé de la boîte de recadrage, il suffit de cliquer ailleurs dans l’image.

Si vous avez sélectionné, dans le menu déroulant Ratio de l’image, Sans contrainte, l’appui sur la touche Maj permet de conserver les proportions.

Vous pouvez y choisir un ratio d’image ou saisir un ratio personnalisé, afficher ou masquer la grille des tiers, réinitialiser le recadrage ou fermer l’outil. Lorsque vous procédez à un recadrage manuel, les dimensions en pixels sont affichées près du coin inférieur droit du cadre.

Lorsque l’outil de recadrage est activé, une barre de commandes s’affiche sous l’image. Vous pouvez y choisir un ratio d’image ou saisir un ratio personnalisé, afficher ou masquer la grille des tiers, réinitialiser le recadrage ou fermer l’outil.

Vous pouvez appliquer les réglages et fermer l’outil en cliquant sur la touche Entrée, ou réinitialiser le recadrage et fermer l’outil en cliquant sur la touche Echap.

Ratio personnalisé

Le ratio personnalisé va vous permettre, par exemple, de recadrer votre image selon un format que vous souhaitez publier sur le web, dans un ouvrage ou, tout simplement, pour un tirage selon les dimensions proposées par un labo photo. Dans ce cas, vous pourrez recomposer votre image exactement comme vous le verrez après publication ou tirage, sans mauvaise surprise. Ici, nous allons utiliser un format plutôt panoramique, de 175×50.

PC

Pour appliquer un ratio personnalisé :

Pour supprimer un ratio personnalisé :

Mac

Pour appliquer un ratio personnalisé :

Pour supprimer un ratio personnalisé :

IMPORTANT

Si votre ratio personnalisé correspond à un ratio déjà existant, ce sont les valeurs de ce dernier qui seront automatiquement sélectionnées et affichées (par exemple, saisie en vue d’un tirage 75×50 = 3×2).

Si vous saisissez des ratios fantaisistes ou incohérents, DxO PhotoLab affichera la limite des ratios acceptés.

Les valeurs peuvent comporter une décimale (par exemple : 22.5×5), avec un point (Mac et PC) ou une virgule (Mac).

Il n’y a pas de limite au nombre de ratios personnalisés pouvant être enregistrés.

Distorsion

Les deux principaux types de distorsion : en coussinet (à gauche) et en barillet (à droite)

À propos de la correction de distorsion

La distorsion géométrique d’un objectif peut être en coussinet ou en barillet, et parfois un mélange des deux. Dans les deux cas, les mesures effectuées par DxO permettent de les corriger efficacement, de sorte que les lignes droites présentes dans la scène photographiée soient également droites dans l’image.

La sous-palette Distorsion

Le menu déroulant Correction vous permet de choisir entre la correction automatique, basée sur un module optique DxO, ou la correction manuelle. Seule cette dernière sera disponible s’il n’existe pas de module optique DxO prenant en charge le matériel de prise de vue.

Le curseur Intensité a une plage de correction qui s’étend de 0 à 100 %. Le réglage par défaut est de 100 % et nous vous conseillons de ne pas vous en départir, en dehors de circonstances particulières, par exemple pour éviter de supprimer des détails importants au bord de l’image, ou dans un but artistique.

Correction automatique de la distorsion

Si le matériel ayant servi à prendre la photo est pris en charge par un module optique DxO, la correction de la distorsion se fera de manière entièrement automatique.

Correction manuelle de la distorsion

Si le matériel de prise de vue n’est pas pris en charge par un module optique DxO ou si ce dernier n’est pas installé, vous devrez utiliser le mode manuel et choisir, dans le deuxième menu, le type de distorsion : Barillet, Coussinet (voir les explications ci-dessus), ou encore Fisheye, pour les objectifs de ce type.

Pour corriger la distorsion manuellement, aidez-vous de la grille.

Transformer un fish-eye en objectif super grand-angle

Saviez-vous que vous pouvez transformer une image prise au fish-eye en image super grand-angle, dépourvue de la déformation circulaire caractéristique ? Cela sera effectué automatiquement si le matériel de prise de vue est pris en charge par un module optique DxO, ou manuellement dans le cas contraire, en sélectionnant Fisheye dans le menu déroulant Type de distorsion, et en affinant le réglage avec le curseur Intensité.

Si vous utilisez l’outil de correction Fisheye, vous pouvez décocher Conserver les proportions de l’image, ce qui vous permettra de récupérer une quantité non négligeable d’angle de champ.

Contraindre à l’image

La correction de la distorsion entraîne toujours un recadrage plus ou moins marqué. Par défaut, DxO PhotoLab affiche l’image recadrée, la case Contraindre à l’image étant cochée. Si vous souhaitez afficher l’image en permanence avec les bords perdus noirs dus à la correction de la distorsion, décochez cette case.

Maintenir les proportions de l’image

Le plus souvent, la correction de distorsion impose un recadrage aux bords de l’image et une modification des proportions, c’est à dire le rapport largeur et hauteur. Comme il peut arriver que ce rapport soit impératif et qu’on veuille le conserver, on peut demander que les proportions de l’image soient conservées en cochant la case prévue en bas et à gauche de la palette. En décochant cette case, on perdra le maintien des proportions, mais les risques de recadrage seront réduits au minimum.

L’outil Perspective (édition ELITE)

En architecture, le point de vue oblige souvent le photographe à cadrer en contre-plongée ou en plongée lorsqu’il se trouve face à un bâtiment. Dans les deux cas, le sujet va être déformé avec un effet de lignes fuyantes d’autant plus prononcé que l’on se rapproche des bords de l’image.

L’outil Perspective propose des outils permettant de corriger les parallèles verticales, les parallèles horizontales, de forcer un rectangle ou d’effectuer une correction à 8 points, de manière totalement indépendante pour chaque côté.

Le redressement de perspective pouvant entraîner un recadrage important de votre image, évitez les angles trop prononcés à la prise de vue. Ne cadrez pas trop serré non plus, au risque de ne pas avoir suffisamment d’espace autour du sujet après redressement de perspective et recadrage.

Interface

Situé dans la palette Géométrie, l’outil Perspective est constitué des éléments suivants :

Les boutons de la barre d’outils supérieure permettent d’activer les différents modes de redressement :

La sous-palette Perspective est composée des éléments suivants :

  1. Les boutons correspondant aux différents modes de redressement.
  2. Le bouton d’annulation des corrections de perspective.
  3. La baguette magique du mode Auto (les différents modes Auto se trouvent dans la section Réglages avancés).
  4. Le curseur Intensité, réglé à 100 par défaut, et qui, en réduisant le réglage, permet de réintroduire un effet de fuyantes et de redonner un aspect plus naturel à la correction.
  5. La section des réglages avancés, qui se déploie en cliquant sur «+» (Mac) ou sur Réglages avancés (PC).
  6. Les curseurs Haut/bas, Gauche/droite et Rapport X/Y qi permettent de basculer l’image autour d’un axe horizontal ou vertical, et d’aplatir ou d’étirer l’image.
  7. Choix du mode de redressement automatique, verticales et horizontales, verticales uniquement, horizontales uniquement.

La barre d’outils inférieure, avec les fonctionnalités suivantes :

Les lignes de contrôle

Le fonctionnement de l’outil Perspective repose sur les lignes de contrôle, au nombre de deux en mode Forcer les parallèles, au nombre de 4 et reliées entre elles en mode Rectangle, et au nombre de 4 et non reliées en mode 8 points. Chaque ligne de contrôle se présente ainsi :

Les lignes de contrôle peuvent se déplacer à la souris :

Vous pouvez tracer une nouvelle ligne grâce au pointeur «+» qui apparaît dès que la souris passe dans l’image.

Fond perdu et recadrage

Redresser la perspective et, d’une manière générale, modifier la géométrie de l’image entraîne une déformation de cette dernière, plus ou moins marquée selon l’importance de la correction, ce qui entraîne un recadrage. Le fond perdu, c’est-à-dire les portions d’images qui disparaîtront au recadrage, sont indiquées par les zones noires tout autour de l’image.

Lorsque vous validez la correction avec le bouton Fermer, l’image sera automatiquement recadrée au plus près, c’est-à-dire que le maximum de surface de l’image sera conservé en tenant compte du fond perdu. Bien entendu, vous pouvez modifier le recadrage après-coup, avec l’outil Recadrage (palette Géométrie).

Redresser les perspectives

Mode Auto

Si votre image comporte suffisamment d’éléments de référence horizontaux et/ou verticaux, laissez faire le mode automatique, dont vous pourrez reprendre le résultat manuellement si vous le souhaitez.

Voici comment l’utiliser :

  1. Dans la palette Géométrie, section Réglages avancés, menu Mode auto, sélectionnez l’un des 3 modes proposés, le mode par défaut tenant compte à la fois des verticales et des horizontales.
  2. Cliquez sur la baguette magique.
  3. Ici, aucune validation n’est nécessaire. Une fois la correction effectuée, vous pouvez passer à une autre image ou à un autre outil.

Forcer les parallèles

Ce mode permet de corriger des cas simples comme un bâtiment dont les fuyantes sont marquées, dans le sens vertical ou dans le sens horizontal :

  1. Allez dans la sous-palette Perspective puis cliquez sur le bouton Forcer les parallèles.
  2. Deux lignes verticales apparaissent en incrustation sur votre image.
  3. Positionnez-les sur deux éléments verticaux ou horizontaux de référence dans votre image, situés de préférence dans le même plan.
  4. Ajustez la position, la taille et l’inclinaison des lignes de contrôle.
  5. Cliquez sur Appliquer pour voir le résultat.
  6. Si la correction donne l’impression que le bâtiment s’évase vers le haut, vous pouvez redonner un aspect naturel en réduisant le réglage du curseur Intensité (75 est un bon compromis).
  7. Cliquez sur Fermer pour valider (l’image est automatiquement recadrée).
Perspective et intensité à 100 % avec la tour qui semble s’évaser vers le haut (image du haut), et en bas, perspective plus naturelle avec l’intensité à 75 %.

Rectangle

Avec ce mode, où les 4 lignes sont reliées entre elles, vous pourrez aisément remettre d’équerre un sujet, comme un tableau, une fenêtre, une porte, un encadrement quelconque, pour lequel vous n’avez pas pu vous placer parfaitement en face, et dont les différentes parties se situent à peu près sur le même plan :

  1. Allez dans la sous-palette Perspective puis cliquez sur le bouton Rectangle.
  2. 4 lignes reliées entre elles apparaissent en incrustation sur votre image.
  3. Positionnez les disques à chaque angle du sujet, et ajustez la position et l’inclinaison des lignes sur les droites de référence dans l’image.
  4. Cliquez sur Appliquer pour voir le résultat.
  5. Cliquez sur Fermer pour valider (l’image est automatiquement recadrée).

8 points

Ce mode fonctionne à la manière du mode rectangle, mais les 4 lignes sont indépendantes, ce qui vous permet de les placer où vous voulez dans l’image, notamment si les droites de référence sont situées sur différents plans et à différentes distances :

  1. Allez dans la sous-palette Perspective puis cliquez sur le bouton 8 points.
  2. 4 lignes indépendantes apparaissent en incrustation sur votre image.
  3. Positionnez les lignes sur les droites de référence dans l’image, ajustez leur inclinaison et leur taille.
  4. Cliquez sur Appliquer pour voir le résultat.
  5. Cliquez sur Fermer pour valider (l’image est automatiquement recadrée).

Curseurs des réglages avancés

Étirement horizontal avec le curseur de ratio X/Y, et rotation dans l’axe vertical avec le curseur Gauche/Droite.

Lorsque vous effectuez des redressements de perspective, et en fonction de l’image et du soin qui a été apporté à la prise de vue, il arrive que les résultats posent des problèmes quant à l’orientation, à la déformation géométrique et, tout simplement, le l’aspect naturel de l’image. Les trois curseurs suivants vont vous permettre de compenser ces problèmes, en gardant à l’esprit de rester dans les réglages les plus subtils possible :

La palette Réglages locaux

Les réglages locaux de DxO PhotoLab vont vous permettre d’aller encore plus loin dans le traitement de vos photos, en agissant directement sur des portions de l’image, soit parce qu’elles nécessitent un travail de retouche précis, soit pour les mettre en valeur. Que ce soit pour renforcer la présence d’un ciel, déboucher un sujet à contre-jour, renforcer la netteté ou les couleurs d’un détail, les applications sont multiples.

Accéder aux réglages locaux

Pour accéder aux Réglages locaux, allez dans la palette et de cliquez sur l’un des boutons pour activer l’outil souhaité. La palette contient également les options de masque, ainsi que l’ensemble complet des outils de correction pouvant être utilisés localement.

Les boutons sont (de gauche à droite) :

La palette contient également les sections suivantes :

* Vous pouvez trouver la description de ces outils dans les paragraphes dédiés aux différentes palettes de l’onglet Personnaliser. Cliquez sur les éléments de la liste pour y accéder.

Tout développer/Tout réduire

Si vous placez la souris n’importe où dans la palette Réglages locaux et cliquez avec le bouton droit, un menu vous permettra d’effectuer les actions suivantes :

Gérer les masques

La palette Réglages locaux vous permet de gérer et de visualiser, ensemble ou individuellement, vos masques de réglages locaux et vos corrections, et également d’altérer leur aspect global avec un réglage d’opacité et l’inversion de masque.

À chaque fois que vous créez des masques de Réglages locaux, qu’il s’agisse du Pinceau, du Filtre gradué, du Masque automatique, du masque de luminosité, de la Gomme ou des Points/Lignes de contrôle, ils apparaîtront dans la palette sous forme d’une liste. Peu importe l’ordre, le résultat au niveau de l’image est identique.

Lorsque vous passez la souris dans la liste, la ligne du masque survolé s’illumine dans la palette, et vous le verrez seul dans l’image, qu’il soit actif ou pas, les autres masques étant temporairement masqués. Cela vous permet de voir quel masque, dans la liste, correspond à quel masque dans l’image, et de vous concentrer sur le masque affiché, afin d’en vérifier l’aspect par exemple.

Curseur Opacité

Après avoir effectué des réglages locaux, vous pouvez moduler l’intensité et l’effet des corrections avec le curseur Opacité, réglé par défaut à 100. Cela vous évitera, si vous trouvez vos corrections un peu trop poussées, de tâtonner pour trouver quel(s) réglage(s) modifier ou atténuer, voire de reprendre le travail à zéro.

Le curseur Opacité s’affiche automatiquement dans la palette, quel que soit l’outil de réglages locaux sélectionné.

Réglage du curseur Opacité sur le Filtre gradué appliqué au ciel : 100 (en haut) et 0 (en bas).

Curseurs Sélectivité du masque

Exemple de réduction de la luminosité et de la tolérance aux couleurs.

Vous pouvez utiliser les curseurs de sélectivité de masque avec des points de contrôle ou des lignes de contrôle, pour ‘ajuster la plage de tolérance de la couleur que recouvre un point de contrôle ou une ligne de contrôle. Ainsi, vous serez en mesure d’englober, dans votre correction, des variations de la teinte et de son niveau de luminosité (par exemple, pour tenir compte des variations des teintes de la peau, voir exemple ci-après) :

Afficher/Masquer le masque

Vous pouvez activer/désactiver l’affichage du masque coloré et/ou des corrections avec les méthodes suivantes :

La couleur du masque d’affichage par défaut a été modifiée en rouge, et vous pouvez la personnaliser. Cependant, les captures d’écran du guide utilisateur montrent la couleur par défaut précédente (cyan).

Inverser le masque

Inversion d’un filtre gradué.

Le bouton Inverser le masque, situé en bas à droite, dans la palette, permet, d’un simple clic, d’intervertir le réglage local sélectionné et actif et le reste de l’image. Par exemple, si, avec le Pinceau, vous peignez une zone plus sombre, en cliquant sur Inverser le masque, la zone peinte reprendra sa luminosité d’origine, et c’est le reste de l’image qui deviendra plus sombre. Autre exemple : si vous tracez un Filtre gradué en haut de l’image, du haut vers le bas, et que vous cliquez sur Inverser le masque, le Filtre gradué se retrouvera retourné, en bas de l’image.

Renommer un masque

Renommage des masques dans la liste de la sous-palette Réglages locaux.

Par défaut, les masques, dans la liste de la palette Réglages locaux, sont nommés d’après l’outil utilisé. Vous pouvez renommer un masque à votre guise, par exemple par rapport à votre flux de travail, pour vous souvenir d’un coup d’œil quel type de correction et/ou à quel endroit de l’image, etc.

Cliquez simplement sur le nom du masque, dans la liste, et saisissez le nouveau nom. Il est inutile de valider avec la touche Entrée. Pour modifier un autre nom, passez tout simplement au masque suivant dans la liste.

Sur PC, vous pouvez cliquer-droit et sélectionner Renommer dans le menu contextuel (vous pouvez également presser la touche F2)

Modifier le nom ne change pas l’ordre des masques dans la liste.

Duplication d’un masque

Duplication d’un masque

La duplication d’un masque est un moyen rapide d’ajouter un masque avec les mêmes corrections. Pour cela, vous disposez de 2 possibilités :

Le masque dupliqué va se superposer au masque original et, pour le déplacer, cliquez sur le disque et saisissez-le avec la souris. Vous pouvez dupliquer un masque autant de fois que souhaité, et il conserve le nom du masque original (que vous pouvez modifier à souhait).

Supprimer le masque

Pour supprimer un masque dans la liste, sélectionnez-le en cliquant dans la liste, puis cliquez sur le bouton Supprimer le masque, en bas à droite de la palette. Vous pouvez aussi le faire via le menu accessible par clic-droit.

Pour supprimer un masque dans l’image, activez son disque en cliquant dessus puis pressez la touche Suppr (PC et Mac) ou Retour arrière (Mac).

Utilisation des masques

Un masque de réglages locaux est tout simplement un réglage ou une correction faite sur une zone ou un élément particulier de l’image. La retouche s’ajoute aux corrections globales, qu’elles soient issues d’un autoréglage, ou de réglages automatiques ou manuels effectués avec les outils de l’onglet Personnaliser.

Lorsque vous utilisez l’un outil des Réglages locaux, vous créez un masque sur la partie de l’image que vous voulez corriger, puis vous utilisez les différentes sections de la palette pour effectuer les corrections. Les zones retouchées peuvent également être matérialisées par un masque coloré (bleu par défaut), à l’exception des Points de contrôle, ce qui facilite la visualisation des parties de l’image qui vont être ajustées.

Les éléments communs de l’interface

Après avoir sélectionné un masque, l’interface commune se présente ainsi :

Options d’affichage du masque (PC)

Lorsque les réglages locaux sont actifs, et si vous passez la souris, les 2 options suivantes apparaîtront dans le coin supérieur droit de l’image :

Barre d’outils et options d’affichage des masques (Mac)

Barre d’outils des réglages locaux (en haut : pinceau/masque auto/ gomme, au centre : point/ligne de contrôle, en bas : filtre gradué).

Lorsque vous activez les réglages locaux, une barre d’outils, située sous l’image, affiche un certain nombre d’options, selon l’outil sélectionné:

Afficher les zones recadrées

L’option d’affichage sans recadrage permet d’afficher la totalité d’une image recadrée, et d’y positionner, au besoin, des masques (pinceau, point de contrôle, filtre gradué, etc.) ou d’y faire, hors cadre, des prélèvements avec la pipette des lignes de contrôle. Pour l’activer :

Les zones hors cadre sont matérialisées par un masque sombre translucide.

Comparer l’image avec/sans réglages locaux

L’outil Image de référence de DxO PhotoLab vous permet de comparer la photo avec et sans les réglages locaux. Cela vous permettra de mesurer l’impact des corrections locales sur votre image et, éventuellement, de reprendre ou de poursuivre les réglages selon les cas.

Pour comparer l’image avec et sans réglages locaux :

Pour désactiver la comparaison, retournez dans Image de référence, puis décochez Toutes corrections sauf réglages locaux.

Les Réglages locaux

Les outils des réglages locaux sont présentés dans l’ordre des boutons de la palette.

Point de contrôle

La technologie des points de contrôle est désormais disponible dans DxO PhotoLab.

Il s’agit d’un outil d’ajustement local dont le fonctionnement est très particulier : lorsque l’utilisateur clique dans l’image pour poser un point de contrôle, l’outil va tenir compte des caractéristiques de luminosité, de contraste et de couleur des pixels où se trouve le point de contrôle pour appliquer la correction sur des pixels ayant les mêmes caractéristiques, et ce dans un rayon défini par l’utilisateur.

Pour suivre un exemple simple, si vous posez un point de contrôle sur une tasse rouge dans un décor différent, et que vous ajustez le rayon de sorte qu’il englobe la tasse, les corrections ne se feront que sur la tasse rouge, sans déborder sur le fond.

Si un autre objet avec une couleur rouge similaire se trouve dans l’image, et que l’utilisateur ne l’englobe pas dans le rayon, elle ne subira aucune modification. Cependant, si l’utilisateur l’englobe dans le rayon, elle sera affectée par les mêmes corrections que la tasse rouge. Si vous appliquez un autre masque sur cet objet, les ajustements se feront indépendamment du premier.

Quand utiliser les points de contrôle ?

Les points de contrôle vont vous permettre de faire des ajustements sélectifs, sur des zones définies par le point de contrôle et le rayon d’action de l’outil, sans affecter les portions de l’image qui se trouvent soit hors du rayon d’action, soit dans le rayon d’action, mais avec des pixels aux caractéristiques différentes de ceux couverts par le point de contrôle.

Vous pouvez combiner et utiliser les Points de contrôle et les Lignes de contrôle dans le même masque.

Cela s’applique également aux Points e Lignes de contrôle de protection.

Activer les Points de contrôle

Comme avec les autres outils de réglages locaux, allez dans la palette Réglages locaux et cliquez sur le bouton Point de contrôle.

Si vous êtes en cours de travail avec les réglages locaux, cliquez-droit dans l’image pour afficher le menu radial, puis sélectionnez « Point de contrôle ». Vous pouvez ajouter autant de points de contrôle que souhaité. Vous pouvez également les utiliser dans une image qui a déjà d’autres types de masques d’ajustement locaux.

Dès lors que les réglages locaux sont activés, vous pouvez basculer d’un des autres outils aux Points de contrôle avec le raccourci clavier Maj+C.

Utiliser les points de contrôle

Après avoir activé le masque, le curseur de la souris se transforme en réticule dès que vous survolez l’image. Cliquez dans une zone ou sur une partie de l’image que vous voulez corriger. le masque est représenté par un disque avec un signe + en son centre et un cercle de plus grand diamètre tout autour. Comme toujours, le bord bleu indique un masque actif.

Les points de contrôle peuvent être liés entre eux, pour appliquer la même correction à plusieurs endroits de l’image. Pour cela, avec le masque actif, cliquez autant de fois que souhaité dans l’image. Les points de contrôle secondaires sont représentés par un simple réticule et le cercle du rayon d’action, que vous pouvez régler différemment d’un point de contrôle à un autre. Appliquez le réglage souhaité à l’aide de l’égaliseur. L’effet sera appliqué à tous les masques de point de contrôle appartenant au même masque — c’est-à-dire au premier point de contrôle et à tous ses points de contrôle secondaires.

En revanche, pour appliquer un ajustement différent, vous devrez créer un nouveau masque à chaque fois.

Réglez le rayon d’action du ou des points de contrôle en saisissant le cercle extérieur à la souris puis, dans l’Égaliseur, effectuez les réglages souhaités.

Déplacer les Points de contrôle

Vous pouvez déplacer un point de contrôle à votre guise, en saisissant le disque central à la souris.

Afficher le masque en niveaux de gris

Pour mieux visualiser les corrections et les réglages effectués avec le point de contrôle actif, vous pouvez activer un masque en niveaux de gris avec les touches M (Windows) ou Maj+M (Mac). 

Une fois le masque activé, le contenu du point de contrôle actif est affiché en monochrome. Les zones ou les éléments les plus affectés par la correction étant en blanc, les zones non affectées étant noires et les variations de gris représentant les zones plus ou moins affectées. Cela vous permet de voir et de contrôler avec grande précision les corrections appliquées avec les points de contrôle.

Protéger une portion d’image

Vous pouvez appliquer un Point de contrôle de protection, qui permet d’interdire l’application de la correction d’un autre Point de contrôle sur une portion d’image. Appuyez sur la touche Alt (PC) ou Option (Mac), puis cliquez pour placer le point de contrôle neutre où vous le souhaitez (sur Mac, dans la barre d’outils sous l’image, vous pouvez également cliquer sur l’icône du point de contrôle avec le signe « -« ). Effectuez vos corrections avec l’Égaliseur : elles ne seront pas appliquées à la zone protégée.

Vous pouvez également combiner un ou des Points de contrôle de protection avec une Ligne de contrôle.

Ligne de contrôle

La Ligne de contrôle reprend les principes de fonctionnement du Point de contrôle et, dans une certaine mesure, ceux du Filtre gradué, avec l’avantage de couvrir toute la largeur de l’image. L’analyse des pixels ne se fait pas avec un Point de contrôle, mais avec une pipette que vous pouvez déplacer partout dans le masque, pour sélectionner les portions de l’image à corriger.

Un bon exemple consiste à corriger un ciel bleu pourvu de nuages. Si vous utilisez les Points de contrôle, vous devrez en poser plusieurs, et vous assurer qu’ils se recouvrent suffisamment et qu’ils soient groupés pour garantir une correction homogène. Avec la Ligne de contrôle, il vous suffit de la tracer pour recouvrir tout le ciel puis, avec la pipette de référence, cliquer dans le bleu du ciel pour que la correction ne soit appliquée qu’à cette portion d’image, et de façon homogène.

Activer la Ligne de contrôle

Comme avec les autres outils de réglages locaux, allez dans la palette Réglages locaux et cliquez sur le bouton Ligne de contrôle.

Si vous êtes en cours de travail avec les réglages locaux, cliquez-droit dans l’image pour afficher le menu radial, puis sélectionnez Ligne de contrôle. Vous pouvez appliquer autant de Lignes de contrôle que vous voulez, et les combiner avec d’autres masques de réglages locaux, à l’exception de la Gomme.

Utiliser la Ligne de contrôle

Après l’avoir activée dans le menu radial, passez dans l’image. Le pointeur de la souris se transforme en « + », et vous n’avez plus qu’à tracer la Ligne de contrôle de sorte à recouvrir la portion d’image à corriger. La ligne de contrôle se situe entre deux lignes pointillées. La ligne inférieure peut être inclinée ou déplacée pour augmenter ou diminuer la taille de la zone à corriger.

Sélectionnez la zone de référence à l’aide de la pipette située près du disque : saisissez-la à la souris puis placez-la où souhaité dans l’image. Il ne vous reste plus qu’à effectuer vos corrections avec les outils à votre disposition.

Déplacer la Ligne de contrôle

Vous pouvez déplacer la Ligne de contrôle en saisissant son disque. Vous pouvez déplacer la pipette en même temps, même si vous l’avez positionnée ailleurs, en pressant la touche Ctrl (PC) ou Cmd (Mac).

Afficher le masque gris

Pour mieux visualiser les corrections et les réglages effectués avec la Ligne de contrôle active, utilisez un masque en niveaux de gris, activé avec les touches M (Windows) ou Maj+M (Mac), ou en cochant Afficher le masque, sous l’image. 

Les zones en blanc indiquent le niveau de correction maximal, les zones non corrigées étant noires, et les variations de gris indiquant l’intensité plus ou moins marquée des corrections. Cela vous permet de voir et de contrôler avec grande précision les zones de référence et corrections appliquées avec les Lignes de contrôle.

Protéger une portion d’image

Tout comme les points de contrôle, vous pouvez appliquer une ligne de contrôle neutre qui empêche une autre ligne de contrôle d’appliquer une correction. Appuyez sur la touche Alt (PC) ou Option (Mac), puis cliquez pour placer la ligne de contrôle neutre où vous le souhaitez (sur Mac, dans la barre d’outils en dessous de l’image, vous pouvez également cliquer sur l’icône de la ligne de contrôle avec le signe “–”)., puis dessinez la ligne dans l’image et utilisez la pipette pour échantillonner la zone de référence à protéger. Ensuite, effectuez vos corrections, elles ne seront pas appliquées à la zone protégée.

Vous pouvez également combiner un ou des Points de contrôle de protection avec une Ligne de contrôle.

Filtre gradué

Quand utiliser le filtre gradué ?

Filtre gradué : simule l’effet des filtres gradués fixés sur un objectif.   Le Filtre gradué simule l’effet des filtres gradués optiques qu’on place devant un objectif, notamment pour équilibrer l’exposition en photo de paysage et réduire le contraste important entre la luminosité du ciel et celle du sol.

 

Activer le Filtre gradué

Comme avec les autres outils de réglages locaux, allez dans la palette Réglages locaux et cliquez sur le bouton Filtre gradué.

Dès lors que les réglages locaux sont activés, vous pouvez basculer d’un des autres outils au Filtre gradué avec le raccourci clavier Maj+G.

Appliquer le Filtre gradué

Dès que le Filtre gradué est activé, le pointeur de la souris se transforme en croix (Mac) ou en icône dégradé (PC). Placez-le en haut de l’image puis glissez la souris vers le bas.

Le Filtre gradué est composé des éléments suivants :

Pour effectuer vos corrections, utilisez les outils dans la palette. Vous pouvez cumuler plusieurs filtres gradués au même endroit avec, à chaque fois, un ajustement différent ou, plus simplement, combiner plusieurs corrections dans le même Filtre gradué.

Gérer le Filtre gradué

Ajouter ou soustraire au filtre gradué

Lorsque vous appliquez un Filtre gradué sur une image, par exemple pour assombrir ou renforcer la présence du ciel, vous ne souhaitez pas que l’effet s’applique également aux éléments – bâtiments, relief, statues, etc. D’un autre côté, vous pouvez ajouter certains éléments de l’image au filtre gradué, car il ne les couvre pas. Dans ce cas, vous pouvez utiliser l’outil Pinceau pour ajouter à la sélection.

Masque de luminosité (DxO FilmPack installé)

Le Masque de luminosité n’est disponible qu’avec DxO FilmPack installé et activé.

Le Masque de luminosité vous permet de corriger une image selon une plage de luminosité, que vous pouvez ajuster avec une très grande précision, y compris au niveau des transitions.

Lorsque vous activez le Masque de luminosité, ouvrez la sous-palette Options de masque pour accéder aux outils.

Sélection de la plage de luminosité

Pour sélectionner la plage de luminosité, vous disposez des outils suivants :

Dans l’image, le Masque de luminosité est indiqué par un masque de couleur et un disque, comme chaque outil des Réglages locaux.

Affiner le Masque de luminosité

Quelle que soit la méthode utilisée pour déterminer la plage de luminosité, vous pouvez l’affiner en utilisant les outils suivants :

Ainsi, en agissant sur la position et l’étendue du trapèze, ainsi que sur l’étendue des transitions, vous arriverez à une sélection extrêmement précise de la plage de luminosité à corriger. De plus, le curseur Opacité, réglé à 100 par défaut, vous permet de réduire l’intensité du Masque de luminosité et les réglages locaux qui y sont associés.

Si vous déplacez le disque du Masque de luminosité dans l’image, le masque, le trapèze et les valeurs seront mis à jour.

Si vous déplacez le trapèze, le disque figurant sur l’image sera repositionné pour correspondre aux valeurs.

Ajouter ou soustraire au Masque de luminosité

Vous pouvez aller encore plus loin dans la précision du Masque de luminosité en ajoutant à la sélection avec le Pinceau, ou en soustrayant de la sélection avec la Gomme :

L’outil Masque de teinte

L’outil Masque de teinte vous permet de corriger une image en vous basant sur une plage de couleurs que vous pouvez régler avec une très grande précision, y compris les transitions.

Description de la sous-palette Masque de teinte

L’outil Masque de teintes

Disponible dans les réglages locaux, la sous-palette Masque de teinte est composée des éléments suivants :

  1. Opacité : le curseur vous permet d’ajuster et d’affiner l’intensité du masque de teinte et des réglages associés. Réglé par défaut à la valeur maximale de 100, le déplacer vers la gauche va progressivement atténuer la correction. Vous pouvez également saisir une valeur ou l’incrémenter avec les flèches haut/bas.
  2. Canaux de teinte : vous disposez de huit canaux prédéfinis qui vous serviront à une première sélection de plage de teintes que vous pourrez ensuite affiner avec le trapèze :
    • Rouge
    • Orange
    • Jaune
    • Vert
    • Cyan
    • Bleu
    • Violet
    • Magenta

Lorsque vous cliquez sur l’un des canaux, le trapèze affiche la plage de teintes correspondante et, dans l’image, vous verrez le disque associé**, ainsi que le masque d’affichage en incrustation, si l’option Afficher les masques (barre d’outils sous l’image) est cochée.

  1. Pipette de sélection de teinte : lorsque l’outil Masque de teinte est activé, le pointeur de la souris se transforme en pipette quand vous survolez l’image. Cliquez dans l’image pour sélectionner une plage de teinte, vous pouvez cliquer et recommencer l’échantillonnage autant de fois que vous le souhaitez. Après sélection de la plage de teinte, celle-ci est matérialisée dans le trapèze et, dans l’image, par un disque** et un masque d’affichage en couleur, si l’option Afficher les masques (barre d’outils sous l’image) est cochée.
  2. Trapèze : en plus de son rôle d’indication de la plage de teintes sélectionnée, vous pouvez le modifier en le déplaçant dans l’échelle. Quelle que soit la méthode utilisée pour déterminer la plage de teintes, vous pouvez l’affiner en utilisant les outils suivants :
    • Les triangles noirs, au-dessus du trapèze, ainsi que les lignes pointillées associées, représentent les limites de la plage de teintes sélectionnée. Les valeurs des teintes, de 0 à 360*, sont indiquées dans les deux champs supérieurs. Vous pouvez également modifier les valeurs en cliquant sur les flèches ou par saisie directe.
    • Les triangles gris, sous le trapèze, indiquent, les transitions de teintes à chaque extrémité de la plage sélectionnée. Plus vous éloignez ces triangles des lignes pointillées, plus vous élargissez les transitions, et plus vous diluez les teintes. Et plus vous vous rapprochez des lignes pointillées, plus vous réduisez les niveaux de transition, et plus ils seront abrupts. Vous pouvez également utiliser les deux champs de valeurs inférieurs pour régler les valeurs chromatiques, de 0 à 360.
    • Si la gamme de teintes que vous avez sélectionnée est située à chaque extrémité de l’échelle de couleurs, vous pouvez déplacer cette dernière pour plus de commodité.

En agissant sur la position et l’étendue du trapèze*** et sur l’étendue des transitions, vous arriverez à une sélection extrêmement précise de la plage de teintes à corriger à l’aide des curseurs de réglages locaux. Ainsi, vous pouvez éclaircir, assombrir, saturer, etc. la portion d’image qui correspond à la plage de teintes représentée par le trapèze.

  • *Les valeurs de 0 à 360 représentent tout simplement la roue chromatique, une représentation en cercle des couleurs primaires et de leurs couleurs complémentaires. Vous trouverez cette représentation dans l’outil TSL de DxO PhotoLab.
  • **Si vous déplacez le disque du Masque de teinte dans l’image, le masque, le trapèze et les valeurs seront mis à jour.
  • ***Si vous déplacez le trapèze, le disque figurant sur l’image sera repositionné pour correspondre à la plage de teintes.

Le trapèze après sélection d’une plage de teintes (bleu)

Étendre la plage de teintes

Étendre les transitions

Donner plus de profondeur et d’impact au ciel en combinant masque de teinte, correction d’exposition et du voile atmosphérique.

Le trapèze peut être déplacé dans la plage de teinte et, si vous atteignez une extrémité, vous pouvez également déplacer la plage de teintes avec la souris.

Masque automatique

Le Masque automatique permet de peindre et d’appliquer des corrections dans des zones précises de l’image, sans déborder des contours définis par leur différence de luminosité, de contraste et de couleur.

L’utilisation est similaire à celle du Pinceau, hormis la détection automatique des contours. Vous pouvez même déborder, l’ajustement ne se fera qu’à l’intérieur du contour.

Quand utiliser le masque automatique ?

Un cas d’utilisation concret est, par exemple, de modifier la couleur d’un véhicule qui se détache de son environnement. Le Masque automatique sera particulièrement efficace sur les objets ou des éléments précis. Pour changer l’aspect d’un ciel, préférez les points de contrôle ou le Filtre gradué.

Activer le Masque automatique

Comme avec les autres outils de réglages locaux, allez dans la palette Réglages locaux et cliquez sur le bouton Masque auto. Bien entendu, l’utilisation du Masque automatique est possible si l’image comporte d’autres masques de réglages locaux.

Dès lors que les réglages locaux sont activés, vous pouvez basculer d’un des autres outils au Masque automatique avec le raccourci clavier Maj+A.

Utiliser le Masque automatique

Après activation, le Masque automatique prend l’aspect du pinceau : un cercle bleu avec un signe + en son centre.

En cliquant dans l’image, vous apposez le disque du masque contenant un pinceau avec un libellé bleu « A ». Le bord bleu confirme qu’il s’agit d’un masque actif.

Peignez dans la zone ou sur l’élément à corriger (vous pouvez effectuer les réglages de l’Égaliseur avant ou après avoir peint).

Vous pouvez également appliquer des coups de pinceau en cliquant successivement. Même si vous débordez de l’élément, la correction sera cantonnée à l’intérieur du contour. Si cela se produit malgré tout, notamment si certaines portions de l’élément à retoucher se fondent dans d’autres éléments de l’image, activez la Gomme avec le raccourci clavier Alt (PC) ou Option (Mac) + clic.

Si l’élément est texturé, le recouvrement ne sera pas parfait : dans ce cas, repassez un coup de pinceau.

Le cercle intérieur (bleu foncé) définit le masque automatique.
Le cercle extérieur (bleu clair) détecte les contours.

Vous pouvez ajuster la taille du pinceau avec la molette de la souris combinée à la touche Ctrl (PC) ou Cmd (Mac).

Pour visualiser le masque actif, cochez Afficher le masque sélectionné, dans la barre d’outils sous l’image.

Le pinceau du Masque automatique ne comporte pas de réglage de contour progressif.

Gérer le Masque automatique

Pour supprimer un Masque auto, activez-le en cliquant sur le disque puis pressez la touche Retour. Si vous devez créer un autre Masque auto, désélectionnez le masque actif en cliquant dans le disque, puis cliquez à l’endroit souhaité dans l’image.

Enfin, tout comme le Pinceau, vous pouvez déplacer le Masque auto dans l’image, en saisissant son disque (cliquez dessus pour l’activer) avec la souris.

Pinceau

Quand utiliser le pinceau ?

Le Pinceau est un masque qui va vous permettre de retoucher des portions de l’image, tout simplement en peignant avec votre souris, ou tout dispositif de pointage à votre disposition (surface tactile, trackpad, etc.).

Cet outil universel vous permet d’effectuer de nombreuses corrections, y compris éclaircir un sujet à contre-jour, corriger la couleur d’une seule fleur ou renforcer la netteté des yeux d’un modèle. Les applications sont infinies, d’autant que le Pinceau permet de peindre aussi bien de façon continue (éclaircir une silhouette d’un seul tenant) que discontinue (mettre en valeur chaque œil de votre modèle).

Vous pouvez également créer plusieurs masques de Pinceau dans l’image.

Activer le Pinceau

Dans la palette Réglages locaux, cliquez sur l’outil Pinceau.

Dès lors que les réglages locaux sont activés, vous pouvez basculer d’un des autres outils au Pinceau avec le raccourci clavier Maj+B.

Utiliser le Pinceau

Le Pinceau se présente sous la forme d’un disque bleu avec une icône de pinceau. Cliquez sur la partie de l’image que vous souhaitez modifier. Le disque actif pour le masque et l’Égaliseur apparaîtront. À ce stade, vous pouvez continuer à peindre et effectuer vos réglages après, ou faire vos réglages en premier puis peindre dans l’image.

Bien entendu, vous pouvez utiliser plusieurs outils de réglage de l’Égaliseur sur la même partie de l’image. Par exemple, vous pouvez éclaircir un élément et renforcer sa netteté et son micro-contraste.

Réglages du pinceau (en haut : PC, en bas : Mac).

Lorsque vous peignez, un masque bleu se dessine où vous passez le pinceau, pour vous guider pendant votre travail de retouche.

Pour augmenter la précision ou peindre le long des contours, n’hésitez pas à zoomer dans l’image. Lorsque vous ne peignez pas, vous pouvez activer ou désactiver l’affichage du masque bleu avec le bouton à cocher Afficher le masque sélectionné, dans la barre d’outils sous l’image (Mac uniquement).

Créer et gérer les masques

Vous pouvez créer autant de masques que souhaité, pour effectuer des retouches sur des sujets distincts, ou peindre de façon discontinue. Vous pouvez également empiler les retouches.

Pour créer un nouveau masque de Pinceau, désélectionnez le masque en cours en cliquant dans le cercle. Ensuite, placez le disque bleu avec le signe plus là où vous le souhaitez et cliquez : un nouveau masque actif est créé, et vous pouvez peindre et effectuer vos ajustements. Pour déplacer un masque de Pinceau dans l’image, cliquez sur le disque du masque en question, ce qui l’activera automatiquement, puis glissez-le avec la souris.

Si vous souhaitez supprimer un masque, activez-le puis pressez la touche Retour de votre clavier (Mac) ou la touche Suppr (PC).

Si vous débordez accidentellement sur un contour ou si vous souhaitez corriger une erreur, activez la Gomme en pressant la touche Alt (PC) ou Option (Mac), puis repassez dans le masque actif. Aidez-vous du masque bleu pour voir là où vous gommez. Vous pouvez également ajuster la taille et le contour progressif.

Enfin, pour repasser en mode Pinceau, relâchez la touche Alt/Option.

Gomme

Elle vous permettra de rattraper des erreurs, notamment si vous débordez avec le Pinceau ou le Masque auto, ou, tout simplement, d’affiner vos réglages locaux. Vous pourrez également soustraire ou ajouter des ajustements selon le type de masque sélectionné.

Note : Pour voir des cas d’utilisation de la Gomme avec les autres outils d’ajustement local, reportez-vous aux paragraphes (sections) concernés.

Activer la Gomme

Il y a deux façons d’activer la Gomme :

Dans le premier cas, le pointeur de la souris prend l’aspect d’une gomme. Pour changer sa taille, utilisez la molette de la souris tout en maintenant Ctrl (PC) ou Cmd (Mac). Maintenez la touche Maj enfoncée et utilisez la molette de la souris pour modifier le contour progressif.

Utiliser la Gomme

Sélectionnez un masque en cliquant sur son disque. Pour mieux voir où vous allez passer la Gomme, activez l’affichage du masque bleu en cochant Afficher le masque sélectionné, dans la barre d’outils sous l’image.

Passez la Gomme sur les réglages locaux que vous souhaitez modifier ou retravailler. Si vous effacez une correction par erreur, vous pouvez la reprendre en passant temporairement en mode ajout, en cliquant avec la touche Alt (PC) ou Option (Mac) enfoncée. Cela vous permettra de restaurer la correction. Si vous voulez modifier la correction, vous pouvez changer les réglages de l’égaliseur.

Pour gommer dans un autre masque, désactivez le masque actif (cliquez dans le disque) puis activez l’autre masque (cliquez dans le disque pour obtenir le bord bleu).

Rappel : La Gomme est toujours disponible avec le Pinceau et le Masque auto, en pressant la touche Alt (PC) ou Option (Mac).

La palette Filigrane

Rôle et utilité du filigrane

DxO PhotoLab vous permet d’incruster un filigrane (watermark, en anglais) dans vos images, qu’il s’agisse d’un texte, d’un élément graphique ou les deux. L’outil DxO Instant Watermarking présente l’avantage de la prévisualisation en direct du filigrane dans l’image, lors de sa création et de la manipulation des réglages proposés. Ensuite, vous pourrez décider librement d’adjoindre ou pas le filigrane aux images exportées.

Le filigrane peut avoir plusieurs rôles :

Le texte ou l’image, s’ils ont été incrustés de manière judicieuse (en évitant de les placer trop près du bord), vont décourager le vol, la réutilisation ou la republication non autorisée de vos images. Par contre, un filigrane trop voyant peut également altérer et même décourager d’autres personnes de regarder vos images.

Si vous optez pour un filigrane Image, vous devrez le créer au préalable dans un logiciel de retouche ou tout programme destiné aux graphistes. En effet, DxO PhotoLab ne vous permet pas de créer de logos et autres éléments graphiques.

Le filigrane ne se substitue pas aux informations d’auteur et de copyright figurant dans métadonnées de l’image, et nous vous encourageons à continuer à renseigner ces champs, notamment dans la palette Métadonnées.

La palette Filigrane

La palette Filigrane est située tout en bas du volet de droite de l’onglet Personnaliser (espace DxO Advanced) ou sous forme d’une sous- palette, en bas de la palette Outils Élémentaires. Inactive par défaut, elle s’active dès que vous cliquez sur l’un des modes, Image ou Texte, les outils affichés dépendent de votre choix.

Lorsque vous appliquez un filigrane à une image, il sera visible en permanence, aussi bien dans la Visionneuse que dans la vignette de l’Explorateur d’images. Cependant, l’aspect du filigrane est réversible – vous pouvez le modifier ou le remplacer à tout moment – et son application sera définitive dans les images exportées*.

* Le filigrane ne sera pas appliqué aux images exportées avec l’option Exporter en DNG (débruitage & corrections optiques seulement).

Incruster une image

Pour incruster un filigrane Image :

  1. Affichez votre photo en mode ajusté à l’écran, pour vérifier en temps réel la taille, les proportions et l’aspect du filigrane.
  2. Dans la sous-palette Filigrane, sélectionnez le mode image en cliquant sur le bouton Image.
  3. Dans la fenêtre de prévisualisation, cliquez sur Parcourir.
  4. Une boîte de dialogue système vous permet de localiser et de sélectionner votre image. Cliquez sur Ouvrir.
  5. L’image apparaît dans la fenêtre de prévisualisation ainsi que dans votre photo, selon la position sélectionnée dans le damier. Le nom du fichier importé apparaît sous la fenêtre de prévisualisation.
  6. Le damier vous permet de prépositionner l’image au centre, en haut, en bas, à gauche, à droite ou dans les angles dans votre photo : cliquez sur l’un des 9 pavés pour la placer où souhaité.
  7. Lorsque vous sélectionnez une position autre que le centre, des curseurs de marge s’activent : par exemple, Marge gauche pour la position de gauche, ou Marge gauche + Marge haut pour la position en haut à gauche, etc. Ces curseurs (réglés à 0 par défaut) vous permettent de positionner votre image exactement là où vous le souhaitez, n’importe où dans la photo.
  8. Le bouton Rotation du filigrane, à gauche du damier de positionnement, vous permet de faire pivoter votre image par paliers de 90° à chaque clic.
  9. Ajustez la taille de l’image** avec le curseur Échelle, gradué de 1 à 100 (valeur par défaut : 15).
  10. Le menu Mode vous permet de choisir la manière dont l’image incrustée fusionne dans la photo. 7 modes de fusion sont à votre disposition (voir après le paragraphe Incruster un texte).
  11. Grâce au curseur Opacité, vous pouvez jouer sur la transparence de l’image et, ainsi, jouer sur la présence du filigrane dans votre photo.

** Pour éviter le crènelage des bords et la dégradation de son aspect, faites en sorte que votre fichier image soit de résolution et de poids suffisants.

Incruster un texte

Le texte est le moyen le plus simple de marquer vos photos, par exemple avec votre nom ou celui de votre société si vous êtes un professionnel. Contrairement aux images et aux logos, que vous devrez créer hors de DxO PhotoLab, ce dernier vous permet de saisir directement votre texte, grâce aux polices de caractères préinstallées dans votre système d’exploitation.

Pour incruster un filigrane texte :

  1. Affichez votre photo en mode ajusté à l’écran, pour vérifier en temps réel la taille, les proportions et l’aspect du filigrane.
  2. Dans la sous-palette Filigrane, sélectionnez le mode texte en cliquant sur le bouton Texte.
  3. Cliquez dans le champ de saisie situé juste en dessous des boutons Image/Texte et entrez votre texte, ce qui aura également pour effet d’activer tous les autres outils de la sous-palette. Saisissez votre texte puis validez avec la touche Entrée : le texte incrusté apparaît dans l’image.
  4. Sélectionnez votre police de caractères favorite dans la liste déroulante située sous le champ de saisie (la police par défaut est Arial).
  5. Vous pouvez également modifier le blanc par défaut de la police de caractère : en cliquant sur le pavé blanc, vous afficherez le nuancier du système d’exploitation, dans lequel vous sélectionnerez une autre couleur.
  6. Le menu situé à gauche du pavé de couleur vous permet de modifier le style de votre police (gras, italique, etc.).
  7. Le damier vous permet de prépositionner le texte au centre, en haut, en bas, à gauche, à droite ou dans les angles dans votre photo : cliquez sur l’un des 9 pavés pour le placer où souhaité.
  8. Lorsque vous sélectionnez une position autre que le centre, des curseurs de marge s’activent dans la palette : par exemple, Marge gauche pour la position de gauche, ou Marge gauche + Marge haut pour la position en haut à gauche, etc. Ces curseurs (réglés à 0 par défaut) vous permettent de positionner votre texte exactement là où vous le souhaitez, n’importe où dans la photo.
  9. Le bouton Rotation du filigrane, à gauche du damier de positionnement, vous permet de faire pivoter votre texte par paliers de 90° à chaque clic.
  10. Ajustez la taille du texte avec le curseur Échelle, gradué de 1 à 100 (valeur par défaut : 35).
  11. Le menu Mode vous permet de choisir la manière dont le texte incrusté fusionne dans l’image. 7 modes sont à votre disposition (voir ci-après).
  12. Grâce au curseur Opacité (réglé à 100 par défaut), vous pouvez jouer sur la transparence et la présence du texte dans votre photo.

Il n’y a pas de limite au nombre de caractères, ni de caractères interdits, ni de polices incompatibles.

Modes de fusion

Vous pouvez agir sur la manière dont le filigrane incrusté, texte ou image, apparaît dans l’image, en fonction des couleurs, de la luminosité, de l’opacité ou de l’arrière-plan. L’utilisation des modes de fusion nécessite un peu d’expérimentation de votre part, le résultat dépend largement du type de filigrane, ses réglages et, bien entendu, l’image dans laquelle il va s’incruster. Ces modes de fusion sont au nombre de 7 :

Incruster image et texte

L’outil Filigrane offre une grande souplesse d’emploi, notamment en vous donnant la possibilité d’incruster à la fois une image (logo ou autre) et un texte :

  1. Dans la sous-palette Filigrane, cliquez sur le bouton Image puis suivez les mêmes étapes que la section Incruster une image.
  2. Une fois l’image incrustée, cliquez sur le bouton Texte, puis reprenez toutes les étapes de la section Incruster un texte.

Créer, appliquer et gérer les préréglages

Si vous souhaitez utiliser plusieurs types de filigranes, la sous-palette vous permet de créer, d’enregistrer, d’appliquer et de modifier autant de filigranes que vous voulez, sous forme de préréglages.

Créer et enregistrer un préréglage

  1. Créez un filigrane Image et/ou Texte* en suivant les instructions détaillées dans les paragraphes Incruster une Image ou Incruster un texte.
  2. Dans la sous-palette, en bas, cliquez sur Créer un préréglage.
  3. Saisissez un nom explicite dans la boîte de dialogue qui s’affiche, puis validez en cliquant sur OK.
  4. Le nom du filigrane s’affiche dans la liste Préréglage, en haut de la sous-palette. C’est le préréglage que vous venez de créer qui est actif.

* Vous pouvez créer un préréglage incluant à la fois une image et un texte, peu importe que vous soyez en mode Image ou Texte, les deux seront pris en compte. Il n’y a pas de limite au nombre de préréglages qu’il est possible de créer.

Appliquer un préréglage

  1. Dans la liste Préréglage, sélectionnez le filigrane souhaité.
  2. Le filigrane s’incruste dans la photo.
  3. La sous-palette présente les réglages du filigrane sélectionné.

Modifier un préréglage

  1. Dans la liste Préréglage, sélectionnez le filigrane que vous souhaitez modifier.
  2. Le filigrane s’incruste dans la photo.
  3. La sous-palette présente les réglages du filigrane sélectionné.
  4. Modifiez les réglages à votre convenance. Pour remettre les réglages tels qu’ils étaient dans le filigrane de départ, cliquez sur le bouton à flèche arrondie.
  5. Pour conserver le filigrane avec ses modifications, cliquez sur Actualiser.
  6. Pour conserver le filigrane de départ et sa version modifiée, cliquez sur Créer un préréglage et saisissez un nouveau nom.

Supprimer un préréglage

  1. Dans la sous-palette Filigrane, choisissez le filigrane à supprimer dans la liste Préréglage.
  2. Cliquez sur le bouton à corbeille, à droite du menu Préréglage.
  3. Une boîte de dialogue vous demande de confirmer la suppression. Dans ce cas, cliquez sur OK.
  4. Le filigrane disparaît de la liste Préréglage.

Appliquer, exporter et imprimer une photo avec filigrane

Appliquer le filigrane à une ou plusieurs photos

Lorsque vous créez un filigrane, celui-ci s’affiche en temps réel dans la photo affichée dans la Visionneuse et dans l’Explorateur d’images. Pour appliquer le filigrane à plusieurs photos en même temps, sélectionnez ces dernières dans l’Explorateur d’images (dans ce cas, c’est la sélection principale qui sera affichée dans la Visionneuse).

Exporter une ou plusieurs photos avec le filigrane

Quel que soit le mode d’exportation choisi – disque, application, etc. – le filigrane est appliqué à vos photos, sauf dans les cas suivants :

Imprimer une photo avec filigrane

Voici quels sont les choix possibles en ce qui concerne l’impression :

Quelques conseils

Incruster ou pas un filigrane fait parfois l’objet de débats passionnés. Le filigrane protège-t-il vraiment vos images et vos droits ? Ne nuit-il pas à la visibilité des photos ? Si vous décidez d’incruster un filigrane, voici quelques conseils :

La palette DxO ViewPoint

À propos de la palette DxO ViewPoint

– Cette palette n’apparaît que si la licence du plug-in DxO ViewPoint a été activée.

– Pour une description complète des outils du plugin, consultez le guide utilisateur DxO ViewPoint. Néanmoins, étant donné que les outils Perspective et ReShape s’intègrent hors de la palette DxO ViewPoint, vous trouverez leur description dans votre guide utilisateur DxO PhotoLab (après cette section).

Lorsque vous installez DxO ViewPoint, une palette spécifique apparaît dans l’onglet Personnaliser, et vous propose les outils suivants :

L’outil Guide de DxO ViewPoint n’est disponible que dans la version autonome ou la version plug-in pour Adobe Photoshop et Lightroom Classic.

La palette DxO ViewPoint

À partir de DxO PhotoLab 6, l’outil Perspective est disponible de manière native et n’est donc plus affiché par le plug-in DxO ViewPoint. Vous trouverez l’outil Perspective dans la palette Géométrie de PhotoLab.

Corriger la déformation de volume

La déformation des sujets situés sur les bords des images est un défaut géométrique que l’on rencontre fréquemment en photographie d’intérieur, d’événement ou de mariage. Connue sous le nom de déformation de volume, elle se manifeste fréquemment lorsque l’on prend des photos d’objets, de personnes ou de groupes de personnes à l’aide d’un objectif ou d’un zoom grand angle. Les éléments situés au bord de l’image semblent alors déformés. La palette DxO ViewPoint permet de corriger ce phénomène, aussi bien la déformation horizontale/verticale que la déformation diagonale.

Pour plus d’information sur les différents outils disponibles, en fonction de la version, consultez le guide utilisateur de DxO ViewPoint.

Effet miniature (à partir de DxO ViewPoint 3)

L’Effet miniature permet de simuler la bascule d’un objectif à décentrement, qui consiste à déplacer le plan de netteté dans l’image, ce qui conduit à donner l’aspect d’une maquette ou d’un diorama à une photo de paysage. Cet effet est encore plus spectaculaire en paysage urbain, pris de préférence en plongée. L’outil Effet miniature offre une très grande souplesse quant au positionnement des zones floues ainsi qu’à leur intensité.

Lorsque l’Effet miniature est activé, 2 dégradés de flou apparaissent à l’écran (On voit donc 4 lignes superposées à l’image) : les lignes continues délimitent la zone de l’image qui reste nette, au centre, et les lignes pointillées délimitent la zone de transition net/flou en haut et en bas de l’image. L’effet miniature peut être repositionné n’importe où dans la photo, et on peut également le pivoter sur 360°.

La forme et l’intensité du flou sont réglables, et vous avez également désactiver la symétrie de la position entre les 2 dégradés de flou ainsi que la symétrie de l’intensité de flou (possibilité d’avoir un flou différent pour chaque dégradé).

Outil ReShape Fusion (à partir de DxO ViewPoint 5)

L’outil ReShape vous permet, grâce à une grille à points déformable, de modifier un ou plusieurs éléments dans l’image. les applications sont multiples :

De plus, l’outil ReShape Fusion propose des outils qui permettent de corriger localement les formes, les volumes, l’horizon et perspective, tout en contrôlant la propagation des corrections et en préservant le cadrage original si nécessaire.

Retourner horizontalement / verticalement (à partir de DxO ViewPoint 4)

L’activation de DxO ViewPoint installe deux outils d’inversion de symétrie dans DxO PhotoLab :

Ces commandes sont disponibles soit dans le menu Image > Orientation, soit dans le menu clic-droit > Orientation. Vous pouvez les combiner et vous disposez également d’une commande de réinitialisation.

Fonctionnalités spécifiques à l’utilisation de DxO ViewPoint dans DxO PhotoLab

Un certain nombre d’outils et de fonctions sont spécifiques à l’utilisation de DxO ViewPoint en mode plug-in :

La palette DxO FilmPack

Cette palette n’apparaît que si la licence du plug-in DxO FilmPack a été activée.

La palette DxO FilmPack propose des simulations de film argentique et des outils de traitement de DxO FilmPack dans DxO PhotoLab.

La palette DxO FilmPack

Plusieurs palettes et outils sont à votre disposition :

Pour plus d’informations sur les différents outils disponibles, en fonction de la version et/ou de l’édition, consultez le guide utilisateur de DxO FilmPack.

Time Machine est un historique illustré de la photographie, classé par décennies, du 19e siècle jusqu’aux années 2010-2020. Outre la consultation de cet historique, la fenêtre Time Machine vous permet d’appliquer directement les préréglages proposés* :

* Les rendus Time Machine sont également disponibles via le bouton Préréglages, en haut à droite des onglets Organiser et Personnaliser.

La fenêtre Time Machine de DxO FilmPack.

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