Dernière mise à jour le février 3, 2023
Clair | Sombre

Historique des corrections

Rôle et fonctionnement de l’historique

Située dans le volet de gauche de l’onglet Personnaliser, la palette Advanced History affiche toutes les étapes du travail et des corrections effectuées sur une image, y compris la date d’ouverture dans le programme et l’application des corrections automatiques initiales (autoréglage DxO Standard), dans un ordre chronologique ascendant (l’étape la plus récente en haut). Toutes ces informations sont enregistrées en temps réel dans la base de données de DxO PhotoLab, et n’exigent aucune intervention de votre part.

Usage

L’historique peut avoir un certain nombre d’usages selon l’utilisateur :

Nature des informations enregistrées

La palette DxO Advanced History enregistre les informations suivantes, qui sont conservées lorsque vous quittez le programme (Mac uniquement) :

Limiter le nombre d’étapes (Mac)

L’historique enregistré dans la base de données de DxO PhotoLab représente un volume d’informations négligeable en termes d’impact sur la réactivité du programme. Toutefois, sur Mac, vous pouvez limiter le nombre d’étapes dans les Préférences, onglet Avancées, section Limite d’historique. Par défaut, le nombre d’entrées est fixé à 100, et les valeurs disponibles vont de 10 à illimité.

Utiliser l’historique

Remonter l’historique et comparer

Pour voir l’état d’une image à un stade particulier des corrections, faites défiler le contenu de la palette Advanced History puis cliquez sur une étape : l’image retourne à l’état précis où elle était à ce stade des corrections, et les sous-palettes ainsi que les outils concernés présentent les réglages et les valeurs utilisés à ce moment. Cliquez sur une étape plus récente ou plus ancienne, remontez différents stades de l’utilisation d’un outil et observez l’aspect de l’image en temps réel dans la Visionneuse.

Effacer l’historique

Vous ne pouvez pas effacer une seule ou plusieurs étapes de l’historique, tout simplement parce que cela n’est pas logique, les corrections étant en général faites les unes par rapport aux autres (par exemple, vous faites la balance des blancs avant de corriger les couleurs, et effacer l’étape de balance des blancs n’aurait pas de sens).

Si vous souhaitez reprendre une correction, agissez tout simplement sur l’outil concerné, en modifiant son réglage ou sa valeur. Dans ce cas, cette action figurera en tête de l’historique.

Cependant, vous pouvez effacer la totalité de l’historique. Tout en bas de la palette Historique, cliquez sur Effacer l’historique. Une boîte de dialogue vous avertit que l’opération est irréversible et, après avoir cliqué sur OK, le contenu de la palette se vide, seule une étape Historique effacé est affichée.

IMPORTANT : L’effacement de l’historique n’entraîne aucune suppression ni réinitialisation de vos corrections et de vos réglages !

Bien entendu, après avoir effacé l’historique, celui-ci est à nouveau enregistré dès lors que vous appliquez de nouvelles corrections à l’image. Dans ce cas, les valeurs et réglages affichés repartent de cette étape, et pas du tout début des corrections.

Les préréglages

À propos des préréglages de DxO PhotoLab

La fenêtre des préréglages visuels

Un préréglage est un jeu de corrections qui peut être appliqué à une image. Le but des préréglages est de vous permettre d’enregistrer et d’assurer un suivi de vos corrections préférées, afin de faciliter et accélérer le flux de travail au sein du programme.

Il existe deux sortes de préréglages dans DxO PhotoLab :

Dès que vous ouvrez une image dans DxO PhotoLab, un préréglage par défaut « DxO Standard » lui est automatiquement appliqué. Ce préréglage par défaut peut être remplacé par un autre préréglage de votre choix dans les Préférences.

Les différentes catégories de préréglages disponibles

DxO PhotoLab propose un certain nombre de préréglages, répartis dans huit catégories :

Préréglages généralistes

La catégorie Préréglages généralistes comporte 5 préréglages :

Le choix du préréglage par défaut peut être modifié dans les Préférences. Dans ce cas, le changement ne portera que sur les nouvelles images, pas celles qui ont déjà été ouvertes.

Portrait et Paysage

La catégorie Portrait et Paysage comporte deux groupes de préréglages optimisés pour les prises de vue mentionnés. En portrait, par exemple, le contraste sera adouci et les teintes chair optimisées, tandis qu’en paysage, le contraste et les couleurs seront plus appuyés. Au total, 8 préréglages sont proposés dans cette catégorie :

Noir & blanc

La catégorie Noir & Blanc propose également huit préréglages permettant de modifier vos images, en jouant sur les effets de contraste. Vous y trouverez, par exemple, des préréglages adaptés au portrait – noir et blanc franc pour le portrait masculin, plus doux pour le portrait féminin, ou au paysage, afin de produire des images très détaillées, soit nimbées pour un rendu onirique. Bien sûr, ces préréglages peuvent s’appliquer à d’autres sujets :

Ambiances

La catégorie Ambiances propose huit préréglages créatifs, basés sur le virage des teintes. Ils s’appliquent aussi bien à des images en couleurs qu’en noir et blanc :

High Dynamic Range (HDR mono-image)

Cette catégorie comporte quatre préréglages simulant l’effet HDR, c’est à dire les images à plage dynamique étendue, mais dont la plage tonale est redistribuée pour être exploitable sans devoir utiliser de programme spécialisé et de fichiers 32 bits. Ces préréglages « mono- image n’exigent pas la fusion de plusieurs images exposées différemment, et peuvent être appliqués aussi bien aux fichiers RAW qu’aux JPEG :

Smartphones

Cette catégorie comporte deux préréglages optimisés pour les images prises avec des téléphones mobiles.

DxO FilmPack Designer et DxO FilmPack Time Machine.

Les préréglages Designer, disponibles lorsque DxO FilmPack est installé, reposent sur des rendus argentiques et des effets graphiques – filtres, virage, vignetage, textures, défauts – qui apportent une nouvelle dimension artistique à vos images.

Les préréglages Time Machine sont installés à partir de DxO FilmPack 6. Ils vous proposent des rendus argentiques s’étalant de 1827 à 2019, et dont vous pouvez consulter l’histoire via la fonction Time Machine.

Les rendus Designer sont disponibles à partir de DxO FilmPack 4 ou DxO FilmPack 5.

Les rendus Time Machine sont disponibles à partir de DxO FilmPack 6.

Ils apparaissent automatiquement lors de l’activation de DxO FilmPack (une licence est nécessaire).

Modes scène DxO ONE

Cette catégorie de préréglages permet d’appliquer le rendu des modes scène de la DxO ONE à toutes photos traitées dans DxO PhotoLab :

Appliquer un préréglage

Appliquer un préréglage prédéfini

Pour appliquer un préréglage à votre image, cliquez le bouton Préréglages (Mac) / Appliquer un autoréglage (PC) dans la barre de commandes. Le bouton permet d’afficher une fenêtre qui présente l’ensemble des préréglages disponibles et de prévisualiser leur effet sur l’image sélectionnée.

Vous pouvez également faire un clic-droit sur une vignette dans l’Explorateur d’images et sélectionner Appliquer un autoréglage dans le menu contextuel ou cliquer sur l’autoréglage de votre choix dans l’Éditeur d’autoréglages.

Combiner des préréglages

Vous pouvez combiner plusieurs préréglages sur une même image. Si chacun des préréglages sélectionnés propose une valeur différente pour une même correction, c’est le dernier préréglage qui prévaut :

C’est cette règle qui rend possible la création de préréglages partiels, sur la base d’un nombre limité de corrections et qu’on « empilera » sur un préréglage complet. Lorsqu’une correction est incluse dans un préréglage partiel, elle s’impose. Si le préréglage partiel ne propose pas une correction en particulier, la valeur appliquée par le préréglage de base est conservée.

Créer un préréglage complet à partir des réglages courants

Pour créer un préréglage à partir des réglages courants, procédez de la façon suivante :

  1. Corrigez votre image.
  2. Lorsque le résultat vous convient, faites un clic-droit sur la vignette, dans l’Explorateur d’images, puis, dans le menu contextuel, choisissez Créer un préréglage à partir des réglages courants.
  3. Dans la boîte de dialogue, saisissez le nom de votre autoréglage et cliquez sur Enregistrer.
  4. Le préréglage ainsi créé apparaît dans fenêtre des préréglages visuels.

Le préréglage que vous venez de créer avec cette méthode va agir sur toutes les corrections : il s’agit d’un préréglage complet.

Gérer les préréglages avec l’éditeur de préréglages (édition ELITE)

L’éditeur de préréglages est une palette disponible dans l’onglet Personnaliser. Cet outil vous permet de créer et gérer vos propres préréglages en modifiant des préréglages existants et en sauvegardant vos modifications dans un nouveau préréglage.

Commandes de l’éditeur de préréglages

PC

La palette Éditeur de préréglages dispose des commandes suivantes :

Un préréglage pourvu d’un cadenas fait partie des préréglages livrés avec DxO PhotoLab. On ne peut ni les modifier, ni les supprimer.

Vous pouvez créer autant de préréglages que vous le souhaitez, les conserver dans des dossiers personnalisés, les importer à partir d’autres sessions ou versions de DxO PhotoLab, et les exporter pour les distribuer à d’autres utilisateurs.

Pour vérifier ou modifier un autoréglage, sélectionnez-le dans l’éditeur puis cliquez sur Édition : les palettes concernées passeront en mode édition.

Mac

Un menu déroulant, situé dans le coin supérieur droit de la palette, propose les commandes suivantes (disponibles également en faisant, dans l’éditeur, un clic-droit sur un autoréglage) : Nouveau préréglage à partir des réglages courants, Nouveau préréglage vide, Nouveau groupe, Dupliquer le préréglage, Renommer, Supprimer, Appliquer un préréglage, Éditer un autoréglage, Enregistrer, Enregistrer une copie, Annuler les modifications, Importer (l’importation simultanée de plusieurs préréglages est possible) et Exporter.

Modifier un préréglage à partir d’un autoréglage existant (Édition ELITE)

PC et Mac

Pour modifier un préréglage existant :

  1. Cliquez sur le préréglage que vous souhaitez modifier.
  2. Cliquez sur Édition, dans la palette Préréglages (Mac) / Éditeur d’autoréglages (PC). Les palettes d’outils basculent en mode édition, (bandeau bleu sur leur bord gauche).
  3. Décochez dans les palettes concernées les réglages que vous souhaitez désactiver, ou modifier les paramètres des réglages que vous souhaitez conserver. Si besoin, dépliez les palettes en cliquant sur la flèche située à gauche.
  4. Une fois l’ensemble de vos réglages effectués, cliquez sur Sauver dans la palette Préréglages (Mac) / Éditeur d’autoréglages (PC).
  5. Cliquez sur Édition pour quitter le mode de création de préréglage.
Les palettes d’outils en mode édition

Pour créer une variante d’un préréglage DxO verrouillé, cliquez sur le bouton Copier de la barre de commandes de la palette Préréglages (Mac) / Éditeur d’autoréglages (PC) puis renommez-le.

Dans tous les cas, le choix d’un préréglage peut être annulé par le menu Édition > Annuler ou par le raccourci clavier Ctrl (PC) / Cmd (Mac) + Z.

Dossiers de préréglages (Édition ELITE)

Les dossiers figurant dans la liste de l’éditeur peuvent être ouverts par un double-clic, ou un cliquant sur la flèche située à leur gauche, ce qui aura pour effet de les déployer ou de les fermer. Pour renommer un dossier, il suffit de cliquer sur son nom. Nous vous conseillons de donner à vos dossiers des noms pertinents, afin de bien organiser et classer vos préréglages.

Appliquer des corrections de base

Histogramme

Histogramme RVB.
L’histogramme montre, couleur par couleur, combien l’image compte de pixels par niveau de luminance.
Les trois canaux RVB ainsi que le canal Luminance peuvent être affichés séparément (Microsoft Windows et macOS)
Histogramme CMJN.
Ici, l’histogramme d’une image comportant un profil CMJN, et indiquant les niveaux de luminance dans les canaux Cyan, Magenta, Jaune et Noir.

À propos de l’histogramme

L’histogramme est le moyen le plus pratique pour déterminer la manière dont une image a été exposée, afin de la corriger efficacement. Pour simplifier, l’histogramme est un graphique indiquant le nombre de pixels par niveau de luminosité : plus une ligne verticale est grande, et plus il y a de pixels à ce niveau de luminosité. Si l’histogramme est décalé vers la droite, l’image est plus lumineuse et, a contrario, plus elle est décalée vers la gauche, plus elle est sombre. Lorsque l’histogramme est bien étalé de gauche à droite, avec une belle bosse au centre (qui correspond aux tons moyens), l’exposition peut être considérée comme équilibrée, avec une plage dynamique étendue.

Canaux RVB et L

L’histogramme de DxO PhotoLab calcule la répartition des valeurs lumineuses pour chacun des canaux RVB (rouge, vert, bleu), et les affiche, en superposition, sur le même graphique. Cependant, vous avez également la possibilité d’afficher les canaux individuellement, à l’aide des boutons correspondants, situés dans la palette (au-dessus de l’histogramme sur PC, sous l’histogramme sur Mac) :

Canaux CMJN

L’histogramme de DxO PhotoLab calcule et indique également la répartition des valeurs lumineuses pour chacun des canaux d’une image comportant un profil CMJN (cyan, magenta, jaune et noir). Vous pouvez afficher les canaux individuellement, à l’aide des boutons correspondants, situés dans la palette (au-dessus de l’histogramme sur PC, sous l’histogramme sur Mac) :

Écrêtage

Lorsqu’une valeur de luminance excède, dans les ombres et/ou dans les hautes lumières, les valeurs extrêmes que la chaîne photographique est capable de restituer, elle se traduit par un noir complet ou un blanc absolu. Les pixels qui se trouvent dans cette situation sont dits «écrêtés. Il est évidemment très souhaitable d’éviter cette situation, afin de conserver des détails dans les zones extrêmes de l’image. Dans ce but, l’histogramme de DxO PhotoLab offre deux outils, représentés par deux icônes, situées sous l’histogramme proprement dit :

L’écrêtage des hautes lumières est indiqué à l’aide de fausses couleurs.

Lorsque tous les canaux sont affectés, la zone concernée sera affichée en noir ; si des informations sont encore présentes dans l’un des canaux, les zones concernées seront affichées en fausses couleurs.

Lumière

Compensation de l’exposition

À propos de la compensation de l’exposition

L’image de gauche présente une sur-exposition globale, avec des zones brûlées à l’arrière-plan.
L’image de droite montre le résultat obtenu avec la correction « Moyenne centrale pondérée » de la palette Compensation de l’exposition.

La compensation de l’exposition augmente ou réduit la luminosité globale de l’image, en augmentant (ou réduisant) d’un même coefficient l’intensité lumineuse de chaque pixel. Du fait que les systèmes photographiques enregistrent une gamme réduite de luminosité, et en tout cas une gamme inférieure à celle que présente le monde extérieur, la plupart des photos présentent des zones sur- ou sous-exposées, voire les deux à la fois.

En photographie numérique, la surexposition est le risque le plus gênant, car au-dessus d’un certain seuil, le capteur sature et l’image devient d’un blanc absolu. La compensation de l’exposition permet dans une large mesure de récupérer des zones incorrectement exposées, en particulier dans les hautes lumières. L’intérêt de cette correction est beaucoup plus substantiel quand il s’agit d’images RAW. En effet, dans le cas d’images JPEG, une série d’opérations ont été appliquées par le boîtier aux pixels dans chaque canal RVB : il n’est plus possible de les inverser pour retrouver, canal par canal, les niveaux de luminosité d’origine.

Dans les versions antérieures à DxO PhotoLab, la compensation de l’exposition, réglée sur « Smart », fait partie de l’autoréglage par défaut DxO Standard. À partir de DxO PhotoLab, la Compensation de l’exposition n’est plus activée par défaut, l’ensemble des corrections automatiques de tonalité étant prise en charge par le DxO Smart Lighting.

Corriger un fichier RAW

La récupération des hautes lumières fait l’objet de trois modes de correction automatique : léger, moyen et fort.

Le menu déroulant Correction, spécifique au format RAW, propose des modes automatiques et une option manuelle :

Les automatismes de compensation d’exposition permettent d’accélérer votre flux de travail en apportant une réponse immédiate à diverses situations : par exemple, la correction en mode « Léger » suffit à une image présentant un contraste normal.

La correction du curseur Exposition est également proposée dans les Réglages locaux.

Corriger un fichier JPEG ou TIFF

Les fichiers JPEG et TIFF peuvent être corrigés en mode manuel, avec le curseur Intensité, dont la plage s’étant de -4 IL à +4 IL.

Déplacez le curseur par petits incréments, tout en surveillant l’histogramme (avec l’affichage des hautes lumières écrêtées activé). Cela vous permettra de vérifier immédiatement si l’exposition est trop claire (apparition de zones « brulées »), ou si elle n’a pas été suffisamment réduite (il reste encore des zones écrêtées).

Contraste

La sous-palette Contraste est composée des curseurs Contraste et Microcontraste.

Si DxO FilmPack 5 (Édition ELITE) est installé, quatre autres curseurs sont également présents : Contraste fin et des réglages avancés précisément liés à cette correction : Hautes lumières, Tons moyens et Ombres.

La sous-palette Contraste.

Cette correction du contraste global peut interférer avec le réglage de la Courbe des tons.

Vous pouvez régler le Microcontraste de deux façons :

Le mode automatique tient compte de la présence de visages, pour les préserver, et également du bruit numérique, pour éviter de l’accentuer de façon excessive. Dans le cas des JPEG, le Microcontraste automatique est limité à une valeur de +5.

Pour réinitialiser la correction automatique, cliquez une deuxième fois sur la baguette magique.

Il est déconseillé d’appliquer une forte correction de Microcontraste, surtout si par ailleurs on applique la correction de Masque de netteté de la palette Détail.

La plage des curseurs va de -100 à +100, la valeur par défaut étant 0.

DxO Smart Lighting

À propos du DxO Smart Lighting

Les sujets en contre-jour sont un cas typique où l’emploi de DxO Smart Lighting améliore considérablement l’image, en éclairant sélectivement les zones sous-exposées, comme avec un flash.

En général, les corrections s’appliquent à l’image dans sa globalité : en modifiant la luminosité ou le contraste, vous rendez la photo plus claire, plus sombre, ou plus ou moins contrastée.

Le mode Uniforme du DxO Smart Lighting agit localement en vous permettant d’éclaircir ou d’assombrir certaines zones et pas d’autres. Le contraste sera également modifié là où c’est nécessaire, par exemple dans les cas suivants :

Le mode Mesure Spot, quant à lui, s’appuie sur la détection des visages et travaille de concert avec le Smart Lighting, donnant ainsi la priorité à l’exposition des visages. Il ne s’agit pas à proprement parler de corrections locales, mais d’un moyen de pondérer l’exposition sur les visages, tout en conservant, par rapport au reste de l’image, un résultat naturel et équilibré.

DxO Smart Lighting : mode Uniforme

Le mode Uniforme de DxO Smart Lighting propose trois niveaux automatiques de correction, qui couvrent une très grande majorité des cas.

Comme la plupart des corrections, DxO Smart Lighting a un fonctionnement automatique. Dans le cas du mode Uniforme, le contenu de l’image est analysé, et la correction est appliquée de façon homogène. Vous disposez de deux outils d’ajustement, que vous pouvez utiliser ensemble ou séparément :

DxO Smart Lighting : mode Mesure Spot

Le mode Mesure Spot de DxO Smart Lighting s’appuie sur la détection de visages dans une photo pour en optimiser l’exposition, sans modifier radicalement le reste de l’image. Cette fonction s’avère particulièrement utile dans les cas suivants :

Lorsque vous cliquez sur le bouton Mesure Spot, le DxO Smart Lighting sera appliqué en mode Léger par défaut, en tenant compte des visages présents dans l’image. Le nombre de zones détectées est indiqué dans la sous-palette, à droite du pictogramme de l’outil Mesure Spot.

Pour voir les zones détectées, cliquez sur le pictogramme Outil. Dans l’image, chaque visage est entouré d’un rectangle matérialisant les zones détectées. Si vous passez la souris sur l’un des cadres, celui-ci s’active (côtés en pointillés et poignées à chaque coin), permettant ainsi d’être déplacé, redimensionné ou supprimé (cliquez sur la croix dans le coin supérieur droit).

Vous pouvez également tracer une nouvelle zone, avec la croix du pointeur de la souris. Dans ce cas, une nouvelle analyse sera effectuée et une nouvelle correction sera appliquée à l’image.

Si le système ne détecte pas de visage lorsque vous activez la Mesure Spot, le message Aucun visage détecté apparaîtra dans la sous- palette DxO Smart Lighting. En général, la non-détection résulte d’un visage mal orienté ou partiellement masqué. Dans ce cas, vous pourrez tracer un rectangle à la main et, là encore, une nouvelle analyse et la correction correspondante seront effectuées.

La barre d’outils située sous l’image permet d’activer et désactiver l’affichage des zones de pondération (rectangles), de réinitialiser la correction ou de fermer l’outil (ce qui est également possible en cliquant sur le pictogramme, dans la sous-palette).

Vous pouvez modifier l’intensité de la correction en choisissant parmi l’un des trois modes prédéfinis (Léger, Moyen, Fort), ou en effectuant un réglage manuel avec le curseur Intensité. Dans tous les cas, les algorithmes tiendront compte des visages.

Quels réglages pour utiliser DxO Smart Lighting

Le DxO Smart Lighting est certainement l’une de nos corrections les plus complexes. Son effet est à la fois global et local, affectant aussi bien l’image dans sa globalité que dans les détails, qu’il s’agisse des zones lumineuses et des zones sombres, et influe fortement sur la luminosité et le contraste. Cet outil demande un peu de pratique pour être maîtrisé, mais vous apprécierez rapidement sa grande efficacité, y compris sur les images difficiles.

Tout d’abord, réservez-le aux photos dont les ombres ont besoin d’être débouchées. La correction a très peu d’effet sur les hautes lumières, contrairement à la Compensation de l’exposition. Ensuite, tenez-vous le plus possible aux trois modes automatiques, capables de faire face à toutes les situations, et affinez avec le curseur Intensité. Si vous devez aller plus loin dans vos corrections, passez à la palette Tonalité Sélective ou à la Courbe des tons.

Tonalité sélective

La sous-palette Tonalité sélective.

La palette Tonalité sélective est un moyen particulièrement intuitif et précis pour corriger la luminosité de plages tonales bien définies dans l’image :

– Les curseurs de tonalité sélective peuvent modifier radicalement le contraste de vos images. Utilisez-les modérément et, surtout, surveillez l’histogramme pour éviter l’écrêtage.

– Les outils Tonalité sélective sont également disponibles dans les Réglages locaux.

DxO ClearView Plus (Édition ELITE)

L’outil DxO ClearView Plus permet de supprimer automatiquement le voile atmosphérique et la brume, aussi bien dans les fichiers RAW que JPEG.

Le voile atmosphérique est une brume due à la chaleur, l’humidité ou la pollution, et qui pose fréquemment des problèmes en photo de paysage, en estompant les détails et en affectant le contraste.

Le curseur Intensité, dont le réglage par défaut est 50, permet d’ajuster la correction du voile atmosphérique sur une plage de 0 à 100.

Pour revenir au réglage par défaut (50), faites un double-clic sur le curseur.

Vous pouvez également utiliser DxO ClearView Plus sur des images qui ne comportent pas de voile atmosphérique, notamment pour renforcer la présence d’un ciel ou d’un paysage.

Couleur

Balance des blancs

Quelle que soit son origine (artificielle ou naturelle), la lumière nous paraît en général blanche. Il n’en est rien. Même la lumière du jour peut contenir de fortes dominantes bleues, dans des zones à l’ombre ou lorsque le ciel est couvert. A l’autre bout du spectre, les lampes incandescentes montrent des dominantes jaunâtres, alors que les tubes fluorescents montrent de complexes dominantes verdâtres.

Ajuster la balance des blancs consiste précisément à corriger ces dominantes indésirables.

La palette Balance des blancs

Les réglages vont dépendre du type de fichier :

En sélectionnant un fichier RAW ou RVB (TIFF ou JPEG), la palette Balance des blancs s’adapte automatiquement au fichier choisi.

Utiliser les préréglages (fichiers RAW)

Le menu déroulant propose un certain nombre de réglages couvrant la plupart des différents types de sources de lumière, de la lumière du jour, y compris par temps couvert ou à l’ombre, jusqu’au tungstène, aux néons et aux différents types d’éclairages industriels (lampes au sodium ou au mercure).

Le choix par défaut est Original, il correspond à la balance des blancs établie par l’appareil de prise de vue. Le mode Manuel ou personnalisé est automatiquement sélectionné dès que vous utilisez les curseurs Température de couleur et Teinte (voir le paragraphe ci- dessous).

Les préréglages sont :

L’extension de la balance des blancs à 50 000 K permet d’effectuer des corrections très spécifiques, comme le préréglage Aquatique, qui compense efficacement la forte dominante bleu/vert dans les images sous-marines.

La balance des blancs originale est le seul réglage de l’appareil photo pris en compte par DxO PhotoLab.

Utiliser la pipette (fichiers RAW ou RVB)

Pour utiliser la pipette, vous devez d’abord trouver, dans l’image, une zone ou un élément aussi proche que possible du gris neutre, et de préférence un gris relativement clair. Ensuite, cliquez pour établir la balance des blancs. Vous pouvez recommencer autant de fois que vous voulez, jusqu’au résultat qui vous convient.

Si la zone neutre repérée dans l’image est de petite taille, zoomez pour effectuer un prélèvement à la pipette plus précis.

Sous la Visionneuse (Mac) ou au-dessus (PC), vous trouverez un curseur Rayon, qui vous permettra de modifier la taille de la surface de prélèvement, indiquée par un cercle qui accompagne la pipette. Le rayon peut être ajusté de 1 à 50 pixels.

Le curseur Rayon pour la balance des blancs (PC)
Le curseur Rayon pour la balance des blancs (Mac)

Dans le cas des images prises à haute sensibilité ISO, nous vous conseillons de régler le curseur Rayon à 10, afin de diminuer le risque de prélèvement aléatoire, notamment à cause des paquets de pixels produits par le bruit numérique.

Lorsque vous avez terminé avec la pipette de balance des blancs, cliquez sur Fermer, en bas à droite, dans la barre d’outils située sous l’image.

Affiner la balance des blancs d’un fichier RAW

Quelle que soit la méthode employée – réglages préétablis ou pipette – vous aurez la possibilité d’affiner la balance des blancs avec les curseurs Température de couleur et Teinte. Le curseur Température de couleur a une plage s’étendant de 2.000 K à 50.000 K, et il pourra être combiné au curseur Teinte, dont la plage va de – 200 à 200, pour atténuer les dominantes de couleurs résiduelles.

Dans tous les cas, le simple fait de sélectionner le réglage Original dans le menu déroulant permet de revenir aux réglages de prise de vue.

Affiner la balance des blancs d’un fichier RVB (TIFF ou JPEG)

Lorsque vous sélectionnez un fichier JPEG ou TIFF dans l’Explorateur d’images, le contenu de la palette change automatiquement et vous ne disposez que de la pipette et d’un curseur Température de couleur simplifié. Au sens strict, il n’est plus possible de régler la balance des blancs d’une image TIFF ou JPEG, puisque cette balance a déjà été réglée dans l’appareil photo. Il est donc inévitable qu’en appliquant une nouvelle balance des blancs, on modifie, certes, la couleur de telle ou telle zone, mais que, par contrecoup, on introduise une dérive colorée dans d’autres régions de l’image. Pour cette raison, tous les ajustements de balance des blancs sur de telles images doivent rester légers. Les ajustements se feront soit au moyen de la pipette (voir ci-dessus), soit au moyen d’un curseur unique, également accessible dans les réglages avancés (OS X), et évoluant depuis des tonalités plus froides (bleutées) à des tonalités plus chaudes (jaunâtres).

Vous pouvez réinitialiser les réglages en faisant un double-clic sur les curseurs. Dans certains cas, il n’est pas toujours bon de rechercher une balance des bancs parfaite : souvenez-vous de la scène photographiée, et tâchez de retrouver son atmosphère avec une correction pertinente.

Réduire le bruit

Le bruit en photo numérique

Tous les appareils photo numériques sont sujets au bruit à des degrés divers. Le bruit se présente sous forme d’une structure granuleuse plus ou moins fine (bruit de luminance) et de pixels colorés disposés de manière aléatoire (bruit de chrominance). Il est encore plus présent dans les ombres et les zones sombres d’une image (là où le niveau du signal de luminance est faible), et plus discret dans les parties lumineuses (il est plus faible que le signal de luminance). Le bruit est aggravé par l’utilisation de hautes sensibilités ISO, qui consistent à amplifier le signal et, par conséquent amplifier le bruit.

Les modes PRIME, DeepPRIME et DeepPRIME XD ne sont disponibles qu’avec l’édition ELITE de DxO PhotoLab. Ils ne prennent en charge que les fichiers RAW.

Image 20 000 ISO traitée avec DeepPRIME XD (à gauche) et image originale (à droite).

DxO PhotoLab vous propose plusieurs modes de réduction du bruit :

Sous-palette DxO Denoising Technologies

La sous-palette DxO Denoising Technologies (technologies de réduction de bruit DxO) contient les boutons d’accès aux différents modes de traitement de bruit, tous les outils associés ainsi qu’une loupe de prévisualisation.

La sous-palette DxO Denoising Technologies en mode Haute Qualité, curseurs masqués (à gauche : Mac, à droite PC).

Sélection des modes de réduction du bruit

Les boutons de sélection de mode sont gris quand ils sont inactifs, et bleu lorsque le mode correspondant a été sélectionné :

Curseurs et réglages de réduction du bruit

Curseurs de la sous-palette DxO Denoising Technologies (à gauche : configuration modes Haute Qualité et PRIME, à droite : configuration modes DeepPRIME et DeepPRIME XD).

Le curseur Luminance est accessible en permanence, et vous devrez cliquer sur le bouton + (Mac) ou sur Réglages avancés (PC) pour afficher les autres curseurs. Certains curseurs ne sont pas disponibles pour les fichiers RVB :

En mode DeepPRIME et DeepPRIME XD, les curseurs Chrominance, Basse fréq. et Labyrinthe, devenus inutiles, ne sont pas disponibles.

Chaque curseur dispose de son propre champ d’affichage et de saisie, et la baguette magique, à droite de chacun d’entre eux, permet de revenir à tout moment aux réglages automatiques par défaut.

Icônes de vignettes

Icônes de réduction de bruit, de gauche à droite : Haute Qualité (pas d’icône), PRIME, DeepPRIME et DeepPRIME XD.

Lorsque vous traitez les images avec l’un des modes de réduction de bruit, une icône s’affiche en haut à gauche de la vignette. Tous les modes, sauf Haute Qualité, ont une icône qui lui est propre (voir l’illustration ci-dessus). L’icône s’affiche dès que vous sélectionnez l’un des modes, y compris avant exportation pour les modes PRIME, DeepPRIME et DeepPRIME XD.

Loupe

La loupe (dimensions : 260×155 pixels), permet de prévisualiser la réduction du bruit dans l’image, et servira essentiellement dans deux cas :

Positionnement de la loupe.

Pour vous déplacer dans l’image et y effectuer une vérification à un endroit précis, vous pouvez positionner la loupe :

  1. Cliquez sur le bouton Outil loupe (Mac : sous la loupe, PC : dans la loupe, en haut à droite).
  2. Un pavé s’affiche au centre de l’image, saisissez-le à la souris pour le déplacer à l’endroit souhaité.
  3. Le contenu de la loupe se rafraîchit et affiche la portion d’image sélectionnée avec les réglages courants de réduction du bruit. À chaque déplacement ou repositionnement, la loupe se rafraîchit (ce qui peut prendre plusieurs secondes en mode PRIME ou DeepPRIME).
  4. Lorsque vous placez le pointeur de la souris dans l’image, celui-ci se transforme en rectangle pointillé : cliquez pour le redéplacer où souhaité.
  5. Le rafraîchissement est indiqué par une flèche circulaire animée dans la loupe.

Pour une comparaison rapide avec et sans réduction du bruit, cliquez et maintenez le clic dans la loupe pour voir la portion d’image avant, puis relâchez le bouton de la souris pour voir la portion d’image avec réduction du bruit.

Lorsque les modes PRIME, DeepPRIME ou DeepPRIME XD sont sélectionnés, la palette DxO Denoising Technologies affiche un œil barré, juste à côté du nom, ce qui indique qu’il n’y a pas de prévisualisation de la réduction de bruit dans la Visionneuse.

Réduction du bruit HQ

Image à 20 000 ISO : original (gauche), Haute Qualité (à droite).
Le mode Haute Qualité est appliqué par défaut avec le préréglage DxO Standard.

Fonctionnement de la réduction de bruit HQ

Le mode de réduction de bruit Haute Qualité peut s’appliquer à tous les fichiers pris en charge par DxO PhotoLab (JPEG, TIFF, RAW et DNG). Il présente le meilleur compromis entre qualité et rapidité, et est appliqué automatiquement à l’ouverture de l’image dans le programme (autoréglage DxO Standard).

L’application et l’affichage de la réduction de bruit se font en temps réel dans la Visionneuse, y compris lorsque vous zoomez et que vous utilisez les outils de comparaison. Pour juger du résultat, il est conseillé de zoomer à 100 %.

Tous les curseurs sont mis en œuvre, et DxO PhotoLab tient compte des caractéristiques de l’appareil photo, dont le bruit a été mesuré et caractérisé par DxO Labs et, bien sûr, en fonction de la sensibilité ISO employée. Même si, par défaut, les curseurs affichent les mêmes valeurs, la réduction du bruit HQ n’est donc pas générique.

Si vous souhaitez reprendre les corrections à la main, vous vous servirez essentiellement des curseurs Luminance et Chrominance pour respectivement ajuster le rapport entre granulation et détails, ainsi que la présence des pixels colorés, notamment dans les parties sombres de l’image.

Réduction du bruit DxO PRIME (édition ELITE, fichiers RAW)

Image à 20 000 ISO : HQ (à gauche), PRIME (à droite).

PRIME ou DeepPRIME ?

Si DeepPRIME représente une grande avancée en termes de technologies de réduction de bruit et de qualité des résultats obtenus, PRIME reste disponible dans DxO PhotoLab, à l’attention des utilisateurs d’ordinateurs plus anciens qui ne répondent pas aux exigences des outils actuels, notamment pour la capacité de traitement et de calcul.

Fonctionnement de PRIME

Le mode de réduction de bruit DxO PRIME (Probabilistic Raw IMage Enhancement) s’applique uniquement aux fichiers RAW. Son fonctionnement repose sur les principes suivants :

Avantages de PRIME

DxO PRIME permet d’aller encore plus loin dans la réduction du bruit avec, pour objectif, de préserver au maximum les détails et les couleurs dans l’image. Les avantages sont :

Les images prises avec des appareils plus anciens, plus sujets au bruit que les modèles les plus récents, bénéficient également de cette technologie. Enfin, plus la sensibilité ISO est élevée, et plus la différence de qualité de traitement, par rapport au mode HQ sera perceptible. En règle générale, la différence commence à être marquée dès 1600 ISO, cette valeur pouvant varier en fonction du boîtier utilisé et de l’image.

Inconvénients de PRIME

En revanche, DxO PRIME met en œuvre des algorithmes complexes exigeants en puissance de calcul, ce qui peut entraîner quelques contraintes :

Le temps de traitement varie en fonction de la puissance de l’ordinateur et de la taille du fichier, qui peut prendre de quelques dizaines de secondes à plusieurs minutes, voire plusieurs dizaines de minutes pour un ordinateur ancien ou peu puissant.

Utiliser PRIME

Avec PRIME, seuls les fichiers RAW sont pris en compte :

Pour vérifier et appliquer définitivement la réduction de bruit PRIME, procédez à l’exportation de l’image.

Si vous souhaitez comparer l’image originale avec sa version traitée, sélectionnez, dans la section Destination des options d’Export vers disque, l’option Dossier de l’image d’origine. Une fois exportée, cliquez-droit sur l’image originale et sélectionnez Afficher le dossier de l’image, vous trouverez les deux images côte à côte dans l’Explorateur d’images.

Réduction du bruit DxO DeepPRIME et DxO DeepPRIME XD (édition ELITE, fichiers RAW)

Image à 20 000 ISO : HQ (à gauche), DeepPRIME XD (à droite).

La réduction du bruit DxO DeepPRIME et DeepPRIME XD (Deep, pour deep learning, apprentissage profond, associé à Probabilistic Raw IMage Enhancement) va encore plus loin dans le traitement du bruit, en reposant sur les technologies d’intelligence artificielle et de réseaux de neurones, dont les algorithmes sont entraînés en leur soumettant des millions d’images que DxO a produites dans ses labos d’analyse depuis des années. DeepPRIME XD est une évolution qui permet d’extraire encore plus de détails (XD : eXtra Details).

DeepPRIME et DeepPRIME XD interviennent aussi bien lors du dématriçage que du débruitage, avec une approche dite holistique, qui consiste à considérer les problèmes d’une image dans leur globalité, plutôt que se concentrer uniquement sur le problème du bruit numérique.

Avantages de DeepPRIME / DeepPRIME XD

Si les contraintes sont similaires en termes de ressources machine et de flux de travail que DxO PRIME, les avantages de DeepPRIME et DeepPRIME XD sont :

Inconvénients de DeepPRIME / DeepPRIME XD

DeepPRIME et DeepPRIME XD exploitent pleinement la puissance de calcul des cartes graphiques, et avoir un ordinateur récent est donc un avantage indéniable. Cependant, via les Préférences, vous pouvez forcer DeepPRIME et DeepPRIME XD à utiliser le CPU (processeur principal), ce qui allonge considérablement les temps de traitement et d’exportation.

Les exigences en puissance de calcul font que vous réserverez l’usage de DeepPRIME et DeepPRIME XD à vos meilleures images, après un tri, et non pas à l’ensemble des images d’un reportage ou d’une session de prise de vue.

Utiliser DeepPRIME / DeepPRIME XD

Qu’il s’agisse DeepPRIME ou DeepPRIME, seuls les fichiers RAW sont pris en compte :

Pour vérifier et appliquer définitivement la réduction de bruit DeepPRIME / DeepPRIME XD, procédez à l’exportation de l’image.

Si vous souhaitez comparer l’image originale avec sa version traitée, sélectionnez, dans la section Destination des options d’Export vers disque, l’option Dossier de l’image d’origine. Une fois exportée, cliquez-droit sur l’image originale et sélectionnez Afficher le dossier de l’image, vous trouverez les deux images côte à côte dans l’Explorateur d’images.

Optimiser les performances de DeepPRIME / DeepPRIME XD

DxO DeepPRIME tire parti de la puissance de la carte graphique (GPU) pour effectuer ses calculs et soulager le processeur (CPU). Si votre ordinateur et sa carte graphique sont compatibles, la prise en compte est automatique. Toutefois, dans les Préférences, vous disposez d’un certain nombre d’options :

Autres contraintes

Il y a également un certain nombre de contraintes, selon la configuration de l’ordinateur :

Les options d’accélération DeepPRIME / DeepPRIME XD (en haut : Mac, en bas : PC).

Yeux rouges

La correction des yeux rouges est entièrement automatique. L’outil propose également un mode manuel en cas de difficultés de détection. L’outil est utilisable aussi bien avec les fichiers RAW et DNG, que les JPEG et TIFF.

La sous-palette Yeux rouges (palette Détail).

Pour activer la correction automatique, cliquez sur le bouton Yeux rouges, soit dans la barre de commandes supérieure , soit dans la sous-palette Yeux rouges (palette Détail). La correction est matérialisée par des ellipses de sélection sur chaque œil rouge détecté dans l’image. La sous-palette indique le nombre d’yeux rouges détectés.

Passer la souris sur les ellipses permet de les activer, notamment pour effectuer les opérations suivantes :

En cas de non-détection des yeux rouges, confirmée par le message Aucun œil rouge détecté, dans la sous-palette (mauvaise orientation ou taille trop petite), vous pouvez effectuer les corrections à la main :

La barre d’outils sous l’image permet d’activer ou désactiver l’affichage des ellipses (également appelées zones des pupilles), de réinitialiser les corrections et de fermer l’outil.

Ajuster finement les tons et couleurs

Courbe des tons

La courbe des tons peut être manipulée globalement ou canal par canal

À propos de la courbe des tons

La courbe des tons est un outil puissant mais complexe. Nous vous conseillons de faire un peu de pratique avant de corriger vos photos pour de bon. Notez que les résultats obtenus avec la courbe peuvent également être obtenus à l’aide d’autres outils, comme le DxO Smart Lighting, la Tonalité sélective ou encore la palette TSL.

Le principe de la Courbe des tons est de convertir des valeurs lumineuses d’entrée (en abscisse, sur l’axe horizontal) en valeurs lumineuses de sortie (en ordonnée, sur l’axe vertical). Dans sa version la plus simple, la courbe de tons est une droite issue de l’origine et montant à 45° ; cette courbe est alors dite « neutre », puisqu’à chaque valeur d’entrée elle fait correspondre une valeur de sortie exactement identique.

Pour le photographe, la courbe des tons permet d’ajuster le rendu de chaque gamme de tonalités, et même de chaque couleur, afin de s’adapter à chaque photographie. Le plus souvent, la courbe des tons est ajustée sous forme d’une courbe en S, qui comprime les ombres denses et les très hautes lumières, mais dilate les tons moyens, et accroît du même coup le contraste apparent; cette courbe est fréquemment celle donne à la photo le rendu le plus séduisant.

Modifier la courbe des tons

Pour modifier uniquement la pente de la partie centrale (le gamma), il suffit de saisir la valeur souhaitée dans la boîte de saisie, au milieu de l’axe des x ; la valeur par défaut est fixée à 1, les valeurs extrêmes possibles sont 0,05 et 6,00 :

Pour modifier l’allure de la courbe, il faut définir des points puis les faire bouger au-dessus ou en-dessous de celle-ci. Pour définir un point, cliquez sur la courbe. Lorsque plusieurs points ont été définis, un seul est actif (représenté par un point noir) ; les autres sont inactifs (représentés par des points blancs). Le point actif peut être tiré avec la souris vers le haut ou le bas pour modifier l’allure de la courbe.

Le point actif peut être supprimé par un clic-droit ou avec la touche Supprimer.

Le point noir et le point blanc, sur l’axe des x et l’axe des y, sont modifiés soit en les tirant sur leur axe avec la souris, soit en entrant, dans leur boîte de saisie respective, la valeur souhaitée.

Le menu déroulant qui se trouve en haut de la palette Courbe des tons permet de modifier la courbe des tons soit pour l’ensemble des couleurs simultanément, soit couleur par couleur. Et deux boutons de remise à l’état initial, à la droite de ce menu déroulant, permettent de revenir à la « courbe neutre » (droite inclinée à 45°), soit pour l’ensemble des couleurs, soit couleur par couleur.

Accentuation des couleurs

La palette Accentuation des couleurs

La palette Accentuation des couleurs dispose de deux outils de correction des couleurs fonctionnant de manière très différente : Vibrance et Saturation.

Vibrance

Comparé au curseur Saturation, qui renforce l’ensemble des couleurs, le curseur Vibrance fonctionne de manière beaucoup plus subtile, en tenant compte des différentes couleurs présentes dans l’image. On pourrait le définir comme une commande de saturation « intelligente ». La plage du curseur va de -100 à 100, et la valeur par défaut est 0. Lorsque la valeur est positive, la vibrance améliore la saturation, mais de manière très particulière :

Lorsque le curseur a un réglage négatif, la saturation globale est diminuée, avec les restrictions suivantes :

Saturation

Le curseur Saturation est très simple à comprendre : il renforce toutes les couleurs lorsqu’on le déplace vers la droite, et les diminue vers la gauche, au point de transformer l’image en niveaux de gris à -100. Le réglage par défaut est 0.

Attention aux résultats hasardeux dus à un réglage de Vibrance excessif combiné à un réglage de Saturation également élevé.

Vous pouvez également ajuster la Vibrance et la Saturation avec les Réglages locaux.

Masque de netteté

À propos du masque de netteté

Le masque de netteté a pour but d’accentuer la netteté d’une image. La méthode consiste à créer une copie floue de l’image originale, puis de soustraire la copie floue à l’original, pour ne conserver que les détails fins, qui pourront être accentués.

La sous-palette Masque de netteté

La palette Masque de netteté comprend les quatre curseurs suivants :

Bien que l’agrandissement à 75 % soit le minimum conseillé pour utiliser les outils de la palette Masque de netteté, nous vous conseillons d’opter systématiquement pour 100 %, pour travailler avec précision et efficacité.

Utilisation du masque de netteté

La palette Masque de netteté est inactive par défaut. Elle est d’ailleurs inutile dans le cas de fichiers JPEG déjà accentués par le boîtier, à la prise de vue, et dans le cas des fichiers RAW si un module optique DxO est disponible. Si vous devez l’utiliser sur des JPEG non accentués ou des fichiers RAW qui ne sont pas pris en charge par un module optique, il est conseillé, après avoir procédé aux réglages nécessaires, de créer un autoréglage d’accentuation pour un usage ultérieur.

Une bonne base de départ sera obtenue avec les réglages suivants : Intensité 100, Rayon 0,5 et Seuil 4. Pour la plupart des images, le réglage du seuil doit rester dans une plage de 4 à 10. Le rayon agit sur la finesse de l’accentuation, un réglage excessif entraînant la formation de halos sur les contours. Enfin, l’intensité peut être réglée jusqu’à 200.

Les valeurs négatives du curseur Intensité (-100 à 0) entraînent un adoucissement de l’image, au lieu d’un renforcement de netteté.

Vous pouvez intervenir localement sur la netteté et le flou avec les Réglages locaux.

Affiner les corrections optiques et régler les problèmes de géométrie

Netteté de l’optique

À propos de la Netteté de l’optique

La fonction Netteté de l’optique est une des grandes forces de DxO PhotoLab. Le défaut de piqué est une aberration optique dont l’effet est de transformer un point de l’image en petit cercle flou. Il ne doit pas être confondu avec une erreur de mise au point ou le flou de bougé, contre lesquels DxO PhotoLab ne peut agir. Les modules optiques DxO intègrent les mesures, pour chaque combinaison boîtier/objectif, du niveau de flou pour chaque point de l’image. En combinant les paramètres de prise de vue enregistrés dans les métadonnées EXIF (ouverture, focale, etc.) et la carte fournie par le module optique, DxO PhotoLab pourra appliquer des corrections sur-mesure à chaque pixel de l’image. Ces corrections ne sont pas homogènes, puisque les objectifs sont davantage piqués au centre, ce qui signifie que les pixels situés en bord d’image subiront une correction plus importante que ceux situés au centre.

La palette Netteté de l’optique n’est disponible que pour les images dont le matériel de prise de vue est pris en charge par un module optique DxO. Dans le cas contraire, vous pouvez utiliser la palette Masque de netteté et, plus précisément, le curseur Bords pour homogénéiser, à la main, le piqué entre le centre et le bord de l’image.

Dans les cas des images JPEG, il est important de ne pas renforcer la netteté qui aura déjà été établie par l’appareil photo. Si vous voulez traiter vos JPEG dans le programme, désactivez l’accentuation dans les menus de votre boîtier.

Contrairement au Masque de netteté, les outils Netteté de l’optique ne génèrent pas de halos blancs le long des contours, lors de l’accentuation de la netteté.

Netteté de l’optique et Masque de netteté

Nous vous conseillons de régler la netteté en priorité avec l’outil Netteté de l’optique, avant même d’utiliser le Masque de netteté qui, bien qu’étant sophistiqué et souple d’emploi, reste un procédé d’ordre général, puisqu’il applique les corrections de manière équivalente à tous les pixels. Bien entendu, dans le cas des images qui ne sont pas prises en charge par les modules optiques DxO, le travail sur la netteté devra être effectué avec la palette Masque de netteté.

Aberrations chromatiques

À propos d’aberrations chromatiques

Les aberrations chromatiques résultent du fait que différentes couleurs d’un même point focaliseront à des endroits légèrement différents. Dans tous les cas, il s’agit d’un problème particulièrement visible, notamment le long d’objets ou d’éléments à l’image fortement contrastés

: franges vertes et rouges (aberrations latérales), franges uniquement vertes ou pourpres (aberrations longitudinales). Les franges violettes, quant à elles, constituent un phénomène dont l’aspect s’apparente à des images-fantôme, également le long de contours très contrastés.

La correction des aberrations chromatiques et des franges violettes est inévitable pour la plupart des images.

Corriger les aberrations chromatiques

Les aberrations latérales (rouges et vertes) sont automatiquement corrigées par les modules optiques DxO appropriés. Dans ce cas, aucune retouche ne sera nécessaire.

La sous-palette Aberration chromatique

Les autres types d’aberrations (longitudinales et autres) seront corrigés à l’aide de deux curseurs dans la deuxième section de la palette :

Cochez le bouton Correction des franges violettes pour les images à contre-jour, ou si vous utilisez un objectif sensible à ce phénomène.

Moiré (Édition ELITE)

Le moiré se manifeste sous la forme de motifs colorés lorsque des détails fins, à haute fréquence, interfèrent avec le capteur de l’appareil photo. Ceci est particulièrement vrai pour les boîtiers pourvus de filtres passe-bas particulièrement faibles, voire inexistants. Dans ce cas, les images produites sont beaucoup plus nettes, comparé aux appareils dotés de ces filtres, mais le risque de moiré est également bien plus élevé. Le moiré est visible dans certains détails de l’image, comme les toitures des maisons, les grillages, le plumage ou certains tissus.

La sous-palette Moiré

Le curseur Intensité permet d’affiner la correction automatique du moiré, et sa plage s’étant de 0 à 100, cette dernière valeur étant le réglage par défaut. On peut revenir à la correction par défaut en cliquant sur la baguette magique.

L’effet de cet outil n’est perceptible qu’à des valeurs de zoom d’au moins 75 %. 

Distance focale et distance de mise au point

La focale de l’objectif et la distance de mise au point sont enregistrées dans les métadonnées EXIF de vos images. Cependant, ces informations ne sont pas toujours correctes. Par exemple, la position aléatoire de la bague de zoom entre des focales de 17 et 18 mm peut entraîner l’enregistrement d’une valeur commune de 18 mm dans les EXIF. Ainsi, la correction de la distorsion risque de ne pas être optimale. De la même manière, une distance de mise au point imprécise ne permettra pas de correction précise. Néanmoins, dans les deux cas, il est possible d’améliorer l’efficacité des corrections optiques en saisissant vous-même les valeurs correctes, grâce aux curseurs affichés dans la palette Géométrie.

Les curseurs Distance focale et Distance de mise au point sont affichés en permanence dans la version Mac, et apparaissent automatiquement dans la version PC.

Distorsion

Les deux principaux types de distorsion : en coussinet (à gauche) et en barillet (à droite).

À propos de la correction de distorsion

La distorsion géométrique d’un objectif peut être en coussinet ou en barillet, et parfois un mélange des deux. Dans les deux cas, les mesures effectuées par DxO permettent de les corriger efficacement, de sorte que les lignes droites présentes dans la scène photographiée soient également droites dans l’image.

La palette Distorsion

Le menu déroulant Correction vous permet de choisir entre la correction automatique, basée sur un module optique DxO, ou la correction manuelle. Seule cette dernière sera disponible s’il n’existe pas de module optique DxO prenant en charge le matériel de prise de vue.

Le curseur Intensité a une plage de correction qui s’étend de 0 à 100 %. Le réglage par défaut est de 100 % et nous vous conseillons de ne pas vous en départir, en dehors de circonstances particulières, par exemple pour éviter de supprimer des détails importants au bord de l’image, ou dans un but artistique.

Correction automatique de la distorsion

Si le matériel ayant servi à prendre la photo est pris en charge par un module optique DxO, la correction de la distorsion se fera de manière entièrement automatique.

Correction manuelle de la distorsion

Si le matériel de prise de vue n’est pas pris en charge par un module optique DxO ou si ce dernier n’est pas installé, vous devrez utiliser le mode manuel et choisir, dans le deuxième menu, le type de distorsion : Barillet, Coussinet (voir les explications ci-dessus), ou encore Fisheye, pour les objectifs de ce type.

Pour corriger la distorsion manuellement, aidez-vous de la grille.

Transformer un fish-eye en objectif super grand-angle

Saviez-vous que vous pouvez transformer une image prise au fish-eye en image super grand-angle, dépourvue de la déformation circulaire caractéristique ? Cela sera effectué automatiquement si le matériel de prise de vue est pris en charge par un module optique DxO, ou manuellement dans le cas contraire, en sélectionnant Fisheye dans le menu déroulant Type de distorsion, et en affinant le réglage avec le curseur Intensité.

Si vous utilisez l’outil de correction Fisheye, vous pouvez décocher Conserver les proportions de l’image, ce qui vous permettra de récupérer une quantité non négligeable d’angle de champ.

Contraindre à l’image

La correction de la distorsion entraîne toujours un recadrage plus ou moins marqué. Par défaut, DxO PhotoLab affiche l’image recadrée, la case Contraindre à l’image étant cochée. Si vous souhaitez afficher l’image en permanence avec les bords perdus noirs dus à la correction de la distorsion, décochez cette case.

Conserver les proportions de l’image

Le recadrage suite à la correction de distorsion peut modifier les proportions, c’est-à-dire le rapport largeur et hauteur de l’image. Comme il peut arriver que ce rapport soit impératif et qu’on veuille le conserver, on peut demander que les proportions de l’image soient conservées en cochant la case prévue en bas et à gauche de la palette. En décochant cette case, on perdra le maintien des proportions, mais les risques de recadrage seront réduits au minimum.

DxO ViewPoint

À propos de la palette DxO ViewPoint

– Cette palette n’apparaît que si la licence du plug-in DxO ViewPoint a été activée.

– Pour une description complète des outils du plug-in, vous pouvez consulter le guide utilisateur de DxO ViewPoint. Néanmoins, étant donné que les outils Perspective et ReShape s’intègrent hors de la palette DxO ViewPoint, vous trouverez leur description dans votre guide utilisateur DxO PhotoLab (après cette section).

Lorsque vous installez DxO ViewPoint, une palette spécifique apparaît dans l’onglet Personnaliser, et vous propose les outils suivants :

L’outil Guide de DxO ViewPoint n’est disponible que dans la version autonome ou dans la version plug-in pour Adobe Photoshop et Lightroom Classic.

La palette DxO ViewPoint

À partir de DxO PhotoLab 6, l’outil Perspective est disponible de manière native et n’est donc plus affiché par le plug-in DxO ViewPoint. Vous trouverez l’outil Perspective dans la palette Géométrie de PhotoLab.

Correction de la déformation de volume

La déformation des sujets situés sur les bords des images est un défaut géométrique que l’on rencontre fréquemment en photographie d’intérieur, d’événement ou de mariage. Connue sous le nom de déformation de volume, elle se manifeste fréquemment lorsque l’on prend des photos d’objets, de personnes ou de groupes de personnes à l’aide d’un objectif ou d’un zoom grand angle. Les éléments situés au bord de l’image semblent alors déformés. La palette DxO ViewPoint permet de corriger ce phénomène, aussi bien la déformation horizontale/verticale que la déformation diagonale.

Pour plus d’information sur les différents outils disponibles, en fonction de la version, consultez le guide utilisateur de DxO ViewPoint.

Effet miniature (à partir de DxO ViewPoint 3)

L’Effet miniature permet de simuler la bascule d’un objectif à décentrement, qui consiste à déplacer le plan de netteté dans l’image, ce qui conduit à donner l’aspect d’une maquette ou d’un diorama à une photo de paysage. Cet effet est encore plus spectaculaire en paysage urbain, pris de préférence en plongée. L’outil Effet miniature offre une très grande souplesse quant au positionnement des zones floues ainsi qu’à leur intensité.

Lorsque l’Effet miniature est activé, 2 dégradés de flou apparaissent à l’écran (On voit donc 4 lignes superposées à l’image) : les lignes continues délimitent la zone de l’image qui reste nette, au centre, et les lignes pointillées délimitent la zone de transition net/flou en haut et en bas de l’image. L’effet miniature peut être repositionné n’importe où dans la photo, et on peut également le pivoter sur 360°.

La forme et l’intensité du flou sont réglables, et vous avez également désactiver la symétrie de la position entre les 2 dégradés de flou ainsi que la symétrie de l’intensité de flou (possibilité d’avoir un flou différent pour chaque dégradé).

Outil ReShape (à partir de DxO ViewPoint 4)

L’outil ReShape vous permet, grâce à une grille à points déformable, de modifier un ou plusieurs éléments dans l’image. Les applications sont multiples :

Retourner horizontalement / verticalement (à partir de DxO ViewPoint 4)

L’activation de DxO ViewPoint installe deux outils d’inversion de symétrie dans DxO PhotoLab :

Ces commandes sont disponibles soit dans le menu Image > Orientation, soit dans le menu clic-droit > Orientation. Vous pouvez les combiner et vous disposez également d’une commande de réinitialisation.

Fonctionnalités spécifiques à l’utilisation de DxO ViewPoint dans DxO PhotoLab

Un certain nombre d’outils et de fonctions sont spécifiques à l’utilisation de DxO ViewPoint en mode plug-in :

Ajouter des effets de rendu

Rendu de lumière

Vignetage

Les deux curseurs de correction de vignetage, lorsque le module optique DxO est disponible.

Le vignetage est un défaut optique qui se manifeste par des bords plus sombres que le centre de l’image. Le fonctionnement de la correction du vignetage dépendra de la disponibilité d’un module optique DxO.

Module optique DxO disponible

Dans ce cas, le menu déroulant Correction sélectionnera l’option Auto basée sur module optique DxO, et la correction se fera automatiquement. Vous avez également la possibilité d’affiner la correction à la main, ou de basculer dans un mode entièrement manuel, comme si le module optique DxO n’était pas disponible (cf. le paragraphe suivant).

La correction du vignetage se déroule en deux étapes, chacune pouvant être peaufinée :

  1. D’abord, en fonction des données de l’objectif, de la focale et de l’ouverture, le module optique DxO calculera les corrections pour chaque pixel de l’image. Le curseur Intensité (plage de 0 à 100 %) vous permet également de décider de la proportion de vignetage devant être retirée de l’image.
  2. Ensuite, un filtre est appliqué pour éviter l’écrêtage des hautes lumières et pour prévenir tout risque d’amplification du bruit dans les ombres. En cliquant sur Réglages avancés, vous dévoilerez le curseur Préservation, qui vous permettra de régler l’intensité de ce filtre (entre 0 et 100 %), comme suit :
    • À 0 %, le vignetage sera corrigé sans restriction.
    • À 80 %, par exemple, les plus grandes zones de hautes lumières et sombres ne seront pas corrigées.

En combinant ces deux réglages, nous vous conseillons de laisser le curseur Intensité (le premier des deux) à 100 %, sachant que le curseur de préservation est plus efficace pour prévenir les effets secondaires d’une correction de vignetage. Seul le vignetage optique est corrigé. Les autres causes, dites mécaniques, comme l’assombrissement dû à un pare-soleil mal positionné ou inefficace, ne peuvent pas être corrigées. Dans ce cas, la meilleure solution consiste à recadrer l’image.

Comme bien d’autres corrections de DxO PhotoLab, cliquer sur la baguette magique permet de revenir aux réglages par défaut.

Module optique DxO non disponible

Si le module optique DxO n’est pas disponible, le mode manuel sera affiché. Le curseur Intensité permettra de corriger visuellement l’assombrissement des bords de l’image et, dans les réglages avancés, le curseur Amplification à mi-champs permet de déterminer l’étendue de la correction vers le centre de l’image.

Rendu de couleur

Espace colorimétrique de travail

DxO PhotoLab bénéficie (à partir de la version 6) d’un espace de travail colorimétrique étendu : DxO Wide Gamut, en plus de l’espace Classic (ancien), qui correspond à l’espace Adobe RVB 1998, conservé pour éviter à l’utilisateur les changements intempestifs dans les images qui ont été traitées jusqu’alors. La sous-palette Espace colorimétrique vous permet de gérer les images selon leur espace colorimétrique et de les convertir :

La conversion des images traitées dans l’espace Classic vers l’espace DxO Wide Gamut peut entraîner une modification des couleurs et, donc, de l’aspect de l’image, vous poussant ainsi à reprendre certaines corrections.

Enfin, l’épreuvage écran, disponible avec l’espace DxO Wide Gamut, l’est également avec l’ancien espace Classic.

Important

À partir de la version 6 (octobre 2022), DxO PhotoLab n’est plus contraint par l’espace colorimétrique d’entrée des images, ces dernières étant converties dans l’espace élargi DxO Wide Gamut. La majorité des écrans ayant des espaces colorimétriques plus restreints, les avertissements de couleurs d’affichage hors gamme de l’outil Épreuvage écran peuvent donc apparaître lors de la correction des images. Cependant, chercher à éliminer absolument ces avertissements n’est pas une fin en soi, et n’empêche pas d’obtenir des exportations ou des tirages de qualité.

Depuis DxO PhotoLab 6.3 (février 2023), l’espace colorimétrique DxO Wide Gamut s’applique aussi bien aux fichiers RAW qu’aux fichiers RVB (JPEG, TIFF, DNG linéaire).

Un certain nombre d’effets et de rendus ne sont pas compatibles avec l’espace colorimétrique de travail DxO Wide Gamut, et ne sont donc pas visibles dans les menus correspondants (à gauche : espace colorimétrique classique, à droite : espace colorimétrique DxO Wide Gamut) :

Catégorie.
Rendu.
Style.

Rendu des couleurs (DxO FilmPack non activé) – Édition ELITE

Chaque appareil photo, chaque programme de traitement d’images et chaque film argentique ont un rendu qui leur est propre, participant, pour certains, à leur grande réputation. Le but de la palette Rendu des couleurs est de simuler le rendu d’un appareil X ou d’un film Y. Au-delà des considérations esthétiques, cette correction a un autre intérêt pratique : certains photographes, travaillant avec plusieurs modèles d’appareils photo, désirent unifier l’aspect des images produites par chacun d’entre eux. Les professionnels, quant à eux, désirent également livrer des images parfaitement neutres, sans rendu particulier identifiable, à leurs clients.

Palette Couleur et sous-palette Rendu des couleurs (à gauche : par défaut, à droite : avec DxO FilmPack et Time Machine activés).

Rendu des couleurs (DxO FilmPack activé)

Si FilmPack est activé, et à partir de la version 6.0, le bouton DxO FilmPack Time Machine apparaît dans la sous-palette Rendu des couleurs. En cliquant dessus, vous ouvrirez la fenêtre flottante Time Machine, qui vous permet de parcourir une histoire illustrée de la photographie, du 19e siècle jusqu’à l’année 2020. Vous pouvez également appliquer directement les préréglages proposés par Time Machine (voir la section DxO FilmPack et Time Machine pour plus de détails).

Images TIFF ou JPEG

Comme plusieurs autres corrections, celle-ci est limitée lorsqu’on l’applique à des fichiers TIFF ou JPEG qui ont déjà fait l’objet d’une balance des blancs, et se sont déjà vu appliquer une courbe des tons, brisant ainsi tout retour possible à la gamme des luminosités originelle. Dans ce cas, seule la simulation de films argentiques leur est permise.

On accède aux simulations de films par l’intermédiaire des deux menus déroulants, Catégorie et Rendu. Le curseur Intensité permet une simulation progressive à partir de l’image originale : le réglage par défaut est 100, 0 correspond à l’original et toutes les valeurs supérieures à 100 correspondent à des corrections appuyées.

Images RAW

Les images RAW, du fait qu’elles contiennent encore toute l’information originelle, et qu’elles n’ont encore été converties dans aucun espace couleur particulier, sont particulièrement adaptées à la correction de Rendu des couleurs. À partir de là, de nombreuses possibilités vous sont proposées, comme vous pourrez le constater dans les deux menus Catégorie et Rendu :

DxO PhotoLab ne tient pas compte des styles d’images propriétaires fournis par certaines marques d’appareils photo. Cependant, il essaiera de se rapprocher le plus possible du rendu standard original. Notez que DxO PhotoLab permet d’appliquer des rendus Fuji (voir ci-après).

Si DxO FilmPack n’est pas installé et activé sur votre ordinateur, la simulation de films argentiques sera limitée à une petite liste de films inversibles célèbres : Kodachrome, Fuji Velvia, etc. Dans le cas contraire, si DxO FilmPack est activé, vous pourrez profiter de beaucoup plus de rendus de films (voir le manuel DxO FilmPack).

Le curseur Protection des couleurs saturées n’agit que si vous appliquez un rendu de couleurs particulier : pour les fichiers RAW, il agit constamment puisqu’on doit systématiquement appliquer un rendu de couleurs (le rendu par défaut de l’appareil photo) ; Pour les JPEG, l’appareil a déjà appliqué un rendu et, dans ce cas, DxO PhotoLab n’appliquera pas de rendu de couleurs, sauf si vous le demandez explicitement.

Images Fuji

Si vous utilisez un appareil Fuji, vous avez la possibilité d’appliquer automatiquement le rendu du boîtier, qu’il s’agisse du rendu générique ou du rendu argentique sélectionné sur l’appareil. Pour cela, vous devrez activer, dans les Préférences > Général de DxO PhotoLab, l’option Utiliser automatiquement le rendu de couleurs du boîtier Fuji pour les images Fujifilm. Deux scénarios sont possibles, selon que DxO FilmPack soit installé ou pas :

  1. DxO FilmPack non installé : le rendu sera le rendu générique de l’appareil et, si l’appareil a été réglé sur un rendu argentique Fuji, c’est ce rendu qui sera appliqué par DxO PhotoLab.
  2. DxO FilmPack installé : en plus du rendu Fuji générique, vous aurez le choix de tous les rendus Fuji et la possibilité de changer à votre guise. Notez que dans ce scénario, vous pourrez également appliquer des rendus Fuji à n’importe quelle marque et modèle d’appareil photo pris en charge par DxO PhotoLab (les rendus sont disponibles dans les Préréglages, sections DxO FilmPack Designer – Couleur et DxO FilmPack Designer – Noir & Blanc).

Style-Virage (DxO FilmPack non activé)

La palette Style-Virage donne accès à quatre préréglages qui vont modifier le contraste et la saturation des photos sélectionnées. Quatre styles sont proposés :

Les effets peuvent être modulés à l’aide du curseur Intensité. La valeur par défaut est 100, et 0 correspond à l’aspect de l’image originale.

Le contenu de la palette Style-Virage dépend de l’activation ou non de DxO FilmPack. Vous trouverez plus d’informations à ce propos dans la section consacrée à la palette DxO FilmPack.

DxO FilmPack et Time Machine

Cette palette n’apparaît que si la licence du plug-in DxO FilmPack a été activée.

La palette DxO FilmPack propose des simulations de film argentique et des outils de traitement de DxO FilmPack dans DxO PhotoLab.

La palette DxO FilmPack

Plusieurs sous-palettes sont à votre disposition :

Pour plus d’information sur les différents outils disponibles, en fonction de la version et/ou de l’édition, consultez le guide utilisateur de DxO FilmPack.

Time Machine est un historique illustré de la photographie, classé par décennies, du 19e siècle jusqu’aux années 2010-2020. Outre la consultation de cet historique, la fenêtre Time Machine vous permet d’appliquer directement les préréglages proposés* :

* Les rendus Time Machine sont également disponibles via le bouton Préréglages, en haut à droite des onglets Organiser et Personnaliser.

La fenêtre Time Machine de DxO FilmPack.

Redresser et recadrer les images

Horizon

Palette Horizon

L’outil Horizon permet de redresser une image penchée, soit en mode automatique, soit en mode manuel.

Vous pouvez également redresser l’horizon avec la grille de recadrage (outil Recadrage).

Mode automatique :

  1. À droite du curseur Horizon, cliquez sur la baguette magique.
  2. Pour annuler le redressement automatique, cliquez de nouveau sur la baguette magique.
  3. Pour affiner ou reprendre la correction, utilisez le curseur Horizon.

Mode manuel :

Cet outil permet aussi de redresser l’horizon de manière très conviviale (l’outil est également disponible dans la barre de commandes) :

  1. Cliquez sur le bouton Horizon.
  2. Dans l’image, placez la ligne de référence sur l’horizon penché, en déplaçant les points aux endroits désirés.
  3. Vous pouvez également tracer une nouvelle ligne de référence dans l’image en créant des points aux endroits désirés (Clic + Déplacement en maintenant le bouton de la souris).
  4. Si vous avez agrandi l’image en zoomant, vous pouvez y naviguer à l’aide de la palette Déplacer/Zoomer.
  5. Cliquez sur le bouton Prévisualiser, en bas à droite sous l’image. Cette dernière se redresse.
  6. Vous pouvez annuler la correction et la reprendre après avoir cliqué sur Réinitialiser.
  7. Validez la correction en cliquant sur le bouton Appliquer.

L’outil Horizon est tout aussi pratique pour appliquer des petites rotations à votre image (inférieures à 5°). Pour ce faire, vous pouvez utiliser le curseur ou entrer une valeur.

Recadrage

Sous-palette Recadrage

Recadrage automatique

Le redressement de perspectives ou d’horizon entraîne toujours une perte d’information sur les bords de l’image. Pour cette raison, la palette Recadrage est en mode automatique, le menu Correction est réglé sur Auto, basée sur Perspectives/Horizon, et le ratio de l’image est réglé, par défaut, sur Original. Le recadrage se fera donc de manière entièrement automatique, en conservant le plus d’éléments de l’image possible.

L’affichage de la grille est activé par défaut.

Recadrage manuel

Barre d’outils inférieure

En haut : PC, en bas, Mac.

Lorsque vous activez l’outil Recadrage, en cliquant sur le bouton Recadrage, dans la barre d’outils supérieure, une barre s’affiche également juste sous l’image. Celle-ci contient les options suivantes (de gauche à droite) :

Redressement de l’horizon

Que vous soyez en recadrage automatique ou en recadrage manuel, vous avez la possibilité de redresser l’horizon directement, sans avoir à passer par l’outil Horizon :

Recadrer manuellement

Pour le recadrage manuel, cliquez d’abord sur le bouton de l’outil , sous les menus déroulants, puis cliquez dans l’image. Une boîte de recadrage, avec des lignes en pointillés, va apparaître en incrustation sur l’image. Si vous avez choisi un ratio spécifique, l’outil prendra automatiquement les mêmes proportions, et ajuster un côté, bien entendu, agira automatiquement sur l’autre. Si vous avez retenu le mode Sans contrainte, vous pourrez modifier chaque côté.

Vous pouvez également tracer vous-même le cadre de recadrage en cliquant dans l’image tout en maintenant le bouton gauche de la souris enfoncé. Pour modifier la taille, il suffit de saisir le cadre par les côtés ou les angles.

Placer le pointeur de la souris dans le cadre permet de déplacer ce dernier dans l’image (une flèche quadruple se substitue au pointeur de la souris).

Pour reprendre complètement le tracé de la boîte de recadrage, il suffit de cliquer ailleurs dans l’image.

Si vous avez sélectionné, dans le menu déroulant Ratio de l’image, Sans contrainte, l’appui sur la touche Maj permet de conserver les proportions.

Lorsque vous procédez à un recadrage manuel, les dimensions en pixels sont affichées près du coin inférieur droit du cadre.

Lorsque l’outil de recadrage est activé, une barre de commandes s’affiche sous l’image. Vous pouvez y choisir un ratio d’image ou saisir un ratio personnalisé, afficher ou masquer la grille des tiers, réinitialiser le recadrage ou fermer l’outil.

Vous pouvez appliquer les réglages et fermer l’outil en cliquant sur la touche Entrée, ou réinitialiser le recadrage et fermer l’outil en cliquant sur la touche Echap.

Ratio personnalisé

Le ratio personnalisé va vous permettre, par exemple, de recadrer votre image selon un format que vous souhaitez publier sur le web, dans un ouvrage ou, tout simplement, pour un tirage selon les dimensions proposées par un labo photo. Dans ce cas, vous pourrez recomposer votre image exactement comme vous le verrez après publication ou tirage, sans mauvaise surprise. Ici, nous allons utiliser un format plutôt panoramique, de 175×50.

PC

Pour appliquer un ratio personnalisé :

Pour supprimer un ratio personnalisé :

Mac

Pour appliquer un ratio personnalisé :

Pour supprimer un ratio personnalisé :

IMPORTANT

Si votre ratio personnalisé correspond à un ratio déjà existant, ce sont les valeurs de ce dernier qui seront automatiquement sélectionnées et affichées (par exemple, saisie en vue d’un tirage 75×50 = 3×2).

Si vous saisissez des ratios fantaisistes ou incohérents, DxO PhotoLab affichera la limite des ratios acceptés.

Les valeurs peuvent comporter une décimale (par exemple : 22.5×5), avec un point (Mac et PC) ou une virgule (Mac).

Il n’y a pas de limite au nombre de ratios personnalisés pouvant être enregistrés.

Cette page vous a été utile ?